La victoire des forces opposées à l'extrême-droite ne doit pas masquer le fait que ses thèmes (immigration, sécurité, islamophobie, rejet de l'écologie) ont imprégné le discours politique, même parmi les nationalistes corses. De plus, le climat tendu entre les formations nationalistes durant le premier tour révèle des divisions profondes, atténuées temporairement par un sursaut patriotique mais non résolues.
A Manca critique également le Nouveau Front Populaire (NFP) pour son incapacité à créer une dynamique au-delà des élections, soulignant que la gauche reste orpheline d'une véritable alternative centrée sur le monde du travail.
Le mouvement appelle à une refondation radicale de la gauche en Corse, passant par le renforcement du mouvement social, l'indépendance des jeunes et des militantes féministes, et une lutte sans concessions contre le racisme et la xénophobie. L'accent est mis sur la nécessité de s'éloigner du modèle économique axé sur le tourisme et de combattre le système capitaliste pour un avenir commun meilleur.