Dans un communiqué, distribué sur place, les militants de Corsica Libera expliquent les raisons qui ont entraîné cette occupation.
"Quand le retour à nos valeurs et à notre identité devrait être au centre de nos priorités, nous ne pouvons que constater avec une certaine amertume que de nombreux projets immobiliers vont à l’encontre des intérêts des Corses et de la Corse" soulignent-ils notamment..
Ils soulignent encore que "ici au village de Lecci, et plus particulièrement dans ce pascialli de Portivechjacci se pose un « cas d’école ». En effet, cette résidence de tourisme gérée en LMNP (location meublée non professionnelle) a vu le jour grâce à des capitaux étrangers à la Corse et à la complicité de certains maires et de l’administration préfectorale laissant ce genre d’individus venir en toute quiétude défigurer notre île et s’emparer de notre patrimoine"
Et de poser la question de savoir "comment a-t-on pu en arriver là. Sommes-nous condamnés à être obligé d’accepter passivement cette catastrophe à la fois spéculative, sociale et environnementale."
Pour Corsica Libera "ce projet n’aurait jamais dû voir le jour."
"Visiblement les 40 années de luttes contre la spéculation et la dépossession de notre patrimoine, de notre terre n’ont pas suffi à enrayer ce processus et l’appétit grandissant des fossoyeurs de la Corse.
La position historique prise en 2014 par le FLNC de faire une sortie progressive de la clandestinité pour donner à la Corse et aux Corses les moyens démocratiques de construire leur projet de société aurait dû s’accompagner des mesures nécessaires à la préservation de sa terre."
Pour cela il aurait suffi que les outils politiques et juridiques existants prennent le relai pour endiguer cette invasion de bétonisation à des fins purement spéculative.Force est de constater qu’il n’en est rien, bien au contraire…" insistent les militants de Corsica Libera.
"Quand le retour à nos valeurs et à notre identité devrait être au centre de nos priorités, nous ne pouvons que constater avec une certaine amertume que de nombreux projets immobiliers vont à l’encontre des intérêts des Corses et de la Corse" soulignent-ils notamment..
Ils soulignent encore que "ici au village de Lecci, et plus particulièrement dans ce pascialli de Portivechjacci se pose un « cas d’école ». En effet, cette résidence de tourisme gérée en LMNP (location meublée non professionnelle) a vu le jour grâce à des capitaux étrangers à la Corse et à la complicité de certains maires et de l’administration préfectorale laissant ce genre d’individus venir en toute quiétude défigurer notre île et s’emparer de notre patrimoine"
Et de poser la question de savoir "comment a-t-on pu en arriver là. Sommes-nous condamnés à être obligé d’accepter passivement cette catastrophe à la fois spéculative, sociale et environnementale."
Pour Corsica Libera "ce projet n’aurait jamais dû voir le jour."
"Visiblement les 40 années de luttes contre la spéculation et la dépossession de notre patrimoine, de notre terre n’ont pas suffi à enrayer ce processus et l’appétit grandissant des fossoyeurs de la Corse.
La position historique prise en 2014 par le FLNC de faire une sortie progressive de la clandestinité pour donner à la Corse et aux Corses les moyens démocratiques de construire leur projet de société aurait dû s’accompagner des mesures nécessaires à la préservation de sa terre."
Pour cela il aurait suffi que les outils politiques et juridiques existants prennent le relai pour endiguer cette invasion de bétonisation à des fins purement spéculative.Force est de constater qu’il n’en est rien, bien au contraire…" insistent les militants de Corsica Libera.
Sur place, les nationalistes dénoncent "un montage financier fait d’une multitude de sociétés basées essentiellement à Paris et dont les retombées économiques pour la Corse sont inexistantes."
Alors que notre avenir économique et social est fortement menacé, que la filière tourisme et hôtelière subissent une intolérable concurrence déloyale, comment a-t-on pu encourager ce type de projet, malgré l’avis défavorable de l’administration préfectorale, appuyé par de nombreux motifs tels que : « Par sa densité et sa conception cette résidence est de nature à porter atteinte à la qualité des lieux avoisinants et a l’intérêt du paysage naturel. »
Pour Corsica Libera " la crise sociale que les Corses subissent de plein fouet, accentué à la fois par une dépossession foncière et par un accroissement de la précarité ne pourra que s’agrandir face à l’ampleur de telles stratégies.
De fait, aucune richesse n’est créée, bien au contraire, notre économie est « vampirisée » ceci ne faisant qu’accentuer les inégalités sociales.
Tandis que les Corses ne pouvant plus, ni se loger et encore moins accéder à la propriété, certaine politique clientéliste favorise ce type de funeste processus, basé sur ces projets."
Alors que notre avenir économique et social est fortement menacé, que la filière tourisme et hôtelière subissent une intolérable concurrence déloyale, comment a-t-on pu encourager ce type de projet, malgré l’avis défavorable de l’administration préfectorale, appuyé par de nombreux motifs tels que : « Par sa densité et sa conception cette résidence est de nature à porter atteinte à la qualité des lieux avoisinants et a l’intérêt du paysage naturel. »
Pour Corsica Libera " la crise sociale que les Corses subissent de plein fouet, accentué à la fois par une dépossession foncière et par un accroissement de la précarité ne pourra que s’agrandir face à l’ampleur de telles stratégies.
De fait, aucune richesse n’est créée, bien au contraire, notre économie est « vampirisée » ceci ne faisant qu’accentuer les inégalités sociales.
Tandis que les Corses ne pouvant plus, ni se loger et encore moins accéder à la propriété, certaine politique clientéliste favorise ce type de funeste processus, basé sur ces projets."
A Petra Nera aussi
Une opération similaire s’est déroulée à Petra Nera dans le courant de la matinée. »À terra corsa a i Corsi » : des militants de Corsi Libera, auxquels était venu se joindre Jean-Guy Talamoni, sont venus dire leur opposition au chantier du Petra Mare qui fait beaucoup de vagues à San Martino di Lota depuis plusieurs semaines .