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​Le GFCA dénonce…


Philippe Peraut le Lundi 5 Août 2019 à 20:04

Au cours d’une conférence de presse donnée dans les locaux du club, au stade de Mezzavia, Olivier Miniconi, président du GFCA et Christophe Ettori, directeur sportif, ont commenté la décision du Tribunal Administratif de Paris. Ce dernier avait, ce lundi, rejeté leur recours contre la décision du maintien en Ligue 2 du FC Sochaux. En appel devant la DNCG, le club doubiste avait été réintégré le 4 juillet dernier, reléguant le GFCA (18e du dernier championnat et battu par le Mans en barrages), en championnat national. Les dirigeants ajacciens ont affirmé être en possession d’éléments qui auraient dû permettre au club de remplacer le FC Sochaux en L2 et annoncé qu’ils allaient se pourvoir en cassation devant le Conseil d’Etat. Dernier épisode vraisemblablement d’un feuilleton qui a débuté le 2 juin…



Est-on rentré dans un épilogue dans le souhait du GFCA, de réintégrer la Ligue 2 ? La suite devrait nous le confirmer. Toujours est-il que le club ajaccien avait entamé, dans le silence tout d’abord, une procédure visant selon Olivier Miniconi, son président, « à faire valoir nos droits. »
De fait, le GFCA ne s’était pas présenté sur la pelouse du Red-Star, vendredi lors de la première journée de National. « Un choix de procédure plus qu’un boycott, rajoute le président, nous contestions la décision de la commission d’appel de maintenir le FC Sochaux en Ligue 2 le 4 juillet et avions entamé un recours dans ce sens auprès du Tribunal Administratif de Paris. »

Vers un pourvoi en cassation ?
Ce lundi la décision est tombé. Nouvelle défaite pour le club « rouge et bleu » avec le rejet, par l’instance parisienne, de ce recours. Sur un ton ferme mais avec l’assurance d’être dans leurs droits, les dirigeants ajacciens ont commenté cette décision à la presse en milieu d’après-midi.
« À l’évidence, le juge des référés n’a, selon ses dires, relevé aucun moyens sérieux dans notre requête. Pour autant, nous avions argumenté sur de nombreux points qui restent sans réponse et concernent l’identification des pièces prises en comptes la commission d’appel de la DNCG, la date de transmission de ces éléments, la légalité des engagements pris le 4 juillet devant la commission d’appel et surtout la motivation de la décision de la cour d’appel…C’est beaucoup d’investissement pour un résultat contraire. Les contentieux ne sont pas toujours gagné par ceux qui ont raison… »
Le club réfléchit à donner d’éventuelles suites  à cette affaire. En se pourvoyant en cassation. En attendant, place au terrain, ce vendredi face à Avranches…