La coordination inter-associative de lutte contre l’exclusion (CLE) qui regroupe onze associations a présenté son programme pour la fête de la solidarité qui sera organisée à l’Espace Diamant le 26 octobre prochain. Cette journée aura deux axes majeurs, à savoir les mesures concrètes mises en place pour améliorer le sort des plus pauvres en Corse et les droits de l’enfants.
« La matinée sera dédiée à une table ronde, a expliqué le docteur François Pernin. De nombreux décideurs seront autour de cette table représentant l’État, la Région ou la CAPA. Il est important que les associations puissent expliquer ce qu’il se passe sur le terrain. Aujourd’hui, on nous explique que 60 000 personnes sont sous le seuil de pauvreté en Corse. Or, 108 000 personnes vivent avec moins de 1350 euros et de nombreuses autres sont dans des situations d’emplois précaires et peuvent rapidement basculer ».
Pour exemple, au restos du cœur, on accueille 3 500 personnes par an uniquement sur la Corse-du-Sud. Parmi elles, des anciens médecins ou chefs d’entreprise. La précarité et pauvreté peut donc toucher rapidement tout le monde. Certaines personnes aujourd’hui en emploi dans le privé sans convention collective peuvent se retrouver dans des situations difficiles en cas de maladie. Tombant à demi solde et ayant des enfants à charge, le quotidien peut devenir dramatique et critique. Certains choisissent donc d’ignorer la maladie, il s’agit alors d’un renoncement aux soins.
On parle souvent d’une spirale infernale comme l’explique le Président de la CLE : « Perte d’emploi, divorce, dépression, rajoutez à cela alcool et drogue et vous obtenez le « cocktail » qui fait sombrer ».
Le rural est également touché avec 70 communes concernées par les prestations des restos du cœur auprès de personnes âgées. Certains élus n’ont pas conscience que leurs administrés se retrouvent dans ces situations de détresse. L’accès aux soins étant souvent fastidieux dans des zones reculées, certains sont obligés de se rapprocher des villes en payant un loyer que leur budget ne permet pas.
« Notre rôle n’est pas de nous substituer aux pouvoirs publics, souligne Hyacinthe Choury, secrétaire général du secours populaire. Notre implication permet de rencontrer ses pouvoirs publics et de poser les constats et les questions et de parler de pauvreté structurelle. Chaque instance a ses propres compétences et peut intervenir sur les champs d’action qui lui incombe ».
Au-delà de cette matinée, seront évoqués dans l’après-midi les droits de l’enfant à l’occasion du trentième anniversaire des droits de l’enfance. A cette occasion, Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du Tribunal pour enfants de Bobigny, expert à l’UNICEF viendra partager son expérience à l’occasion d’un exposé.
Cette journée est ouverte à tous et chacun est invité à venir faire part de son vécu et poser des questions.
« La matinée sera dédiée à une table ronde, a expliqué le docteur François Pernin. De nombreux décideurs seront autour de cette table représentant l’État, la Région ou la CAPA. Il est important que les associations puissent expliquer ce qu’il se passe sur le terrain. Aujourd’hui, on nous explique que 60 000 personnes sont sous le seuil de pauvreté en Corse. Or, 108 000 personnes vivent avec moins de 1350 euros et de nombreuses autres sont dans des situations d’emplois précaires et peuvent rapidement basculer ».
Pour exemple, au restos du cœur, on accueille 3 500 personnes par an uniquement sur la Corse-du-Sud. Parmi elles, des anciens médecins ou chefs d’entreprise. La précarité et pauvreté peut donc toucher rapidement tout le monde. Certaines personnes aujourd’hui en emploi dans le privé sans convention collective peuvent se retrouver dans des situations difficiles en cas de maladie. Tombant à demi solde et ayant des enfants à charge, le quotidien peut devenir dramatique et critique. Certains choisissent donc d’ignorer la maladie, il s’agit alors d’un renoncement aux soins.
On parle souvent d’une spirale infernale comme l’explique le Président de la CLE : « Perte d’emploi, divorce, dépression, rajoutez à cela alcool et drogue et vous obtenez le « cocktail » qui fait sombrer ».
Le rural est également touché avec 70 communes concernées par les prestations des restos du cœur auprès de personnes âgées. Certains élus n’ont pas conscience que leurs administrés se retrouvent dans ces situations de détresse. L’accès aux soins étant souvent fastidieux dans des zones reculées, certains sont obligés de se rapprocher des villes en payant un loyer que leur budget ne permet pas.
« Notre rôle n’est pas de nous substituer aux pouvoirs publics, souligne Hyacinthe Choury, secrétaire général du secours populaire. Notre implication permet de rencontrer ses pouvoirs publics et de poser les constats et les questions et de parler de pauvreté structurelle. Chaque instance a ses propres compétences et peut intervenir sur les champs d’action qui lui incombe ».
Au-delà de cette matinée, seront évoqués dans l’après-midi les droits de l’enfant à l’occasion du trentième anniversaire des droits de l’enfance. A cette occasion, Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du Tribunal pour enfants de Bobigny, expert à l’UNICEF viendra partager son expérience à l’occasion d’un exposé.
Cette journée est ouverte à tous et chacun est invité à venir faire part de son vécu et poser des questions.