Les rouages du mécanisme sont parfaitement huilés. Déchargement des camions, transport des chariots, travail à la chaîne… Au centre de tri de Bastia, le jour n’est pas encore levé, mais les employés s’activent déjà depuis le milieu de la nuit. Il faut dire qu’en période de fêtes, le volume de colis explose. « Au total, sur une journée, on en reçoit autour de 14 000 », détaille Laurent Croce, le directeur de l’établissement. « C’est trois fois plus que la normale. » D'autant qu’en Corse plus qu’ailleurs, du fait de l’isolement, la commande de colis dépasse la moyenne nationale. « Comme on a moins d’offres sur place, les gens ont tendance à faire livrer. C’est ça toute l’année, mais forcément, à Noël, ça prend une autre ampleur. » Plus précisément, la période chaude se situe entre mi-novembre et fin décembre. Du Black Friday, synonyme de soldes massives, jusqu’aux fêtes de fin d’année.
Concrètement, le rôle du centre de tri de Bastia est de réceptionner les colis à leur arrivée, pour ensuite les rediriger vers les différentes localités de Haute-Corse. Du début de la nuit jusqu’à 22h le soir, le hangar fonctionne en flux tendu, au fil des arrivages successifs. « Vers 3h30 du matin, on commence par trier ce qui est arrivé par l’avion de la veille au soir. Après, entre 5h45 et 6h30, de nouveaux camions arrivent, avec le chargement de l’avion de 4h30 », énumère Laurent Croce. Le reste de la journée est ensuite dédié à la gestion des colis amenés par bateau. Un engrenage continu, qui permet d’alimenter les plateformes de distribution, donc les facteurs. « Notre objectif, c’est d’avoir zéro reste, donc zéro stock. Que tout soit géré dans la journée, pour éviter les retards. Comme ça, tous les cadeaux arrivent à temps. »
Concrètement, le rôle du centre de tri de Bastia est de réceptionner les colis à leur arrivée, pour ensuite les rediriger vers les différentes localités de Haute-Corse. Du début de la nuit jusqu’à 22h le soir, le hangar fonctionne en flux tendu, au fil des arrivages successifs. « Vers 3h30 du matin, on commence par trier ce qui est arrivé par l’avion de la veille au soir. Après, entre 5h45 et 6h30, de nouveaux camions arrivent, avec le chargement de l’avion de 4h30 », énumère Laurent Croce. Le reste de la journée est ensuite dédié à la gestion des colis amenés par bateau. Un engrenage continu, qui permet d’alimenter les plateformes de distribution, donc les facteurs. « Notre objectif, c’est d’avoir zéro reste, donc zéro stock. Que tout soit géré dans la journée, pour éviter les retards. Comme ça, tous les cadeaux arrivent à temps. »
"Pendant la période chaude, on a 14 personnes en plus"
Lorsque les camions débarquent au centre, chargés de plusieurs centaines de kilos de paquets, ces derniers sont d’abord déchargés puis flashés. « Ça permet déjà de les localiser. Savoir ou se situe tel ou tel colis en temps réel », note Laurent Croce. Vient ensuite la phase de tri. Sur une chaîne de travail surélevée, six employés répartissent les colis parmi les chariots dédiés aux 30 communes desservies par La Poste. Place au chargement des nouveaux camions, puis à leur départ, vers les quatre coins de la Haute-Corse. « Le plus loin, c’est Calvi. Les colis arrivés par l’avion du matin sont entre les mains des facteurs à 9h30 là-bas. »
Face à la hausse du trafic, propre à chaque période de Noël, le centre de tri de Bastia met en place une organisation spéciale dès le mois de septembre. « C’est simple : on ajoute des moyens pour ne pas avoir de retard », résume le directeur de l’établissement. « Comme 70 % des colis arrivent par avion, on commence par renforcer les liaisons aériennes. Ensuite, on augmente les effectifs du centre de tri, en prenant des intérimaires. Pendant la période chaude, on a 14 personnes en plus, ce qui en fait une centaine au total. » Un surplus indispensable pour affronter les quinze tonnes de colis qui se présentent chaque jour dans l’entrepôt.
Face à la hausse du trafic, propre à chaque période de Noël, le centre de tri de Bastia met en place une organisation spéciale dès le mois de septembre. « C’est simple : on ajoute des moyens pour ne pas avoir de retard », résume le directeur de l’établissement. « Comme 70 % des colis arrivent par avion, on commence par renforcer les liaisons aériennes. Ensuite, on augmente les effectifs du centre de tri, en prenant des intérimaires. Pendant la période chaude, on a 14 personnes en plus, ce qui en fait une centaine au total. » Un surplus indispensable pour affronter les quinze tonnes de colis qui se présentent chaque jour dans l’entrepôt.
Le centre, "dépassé" par le volume de colis, devrait être délocalisé prochainement
Justement, face à l’augmentation du volume de colis reçus chaque année (+8 % en 2022), les locaux de Bastia ne permettent plus d'effectuer un travail optimal. « Le centre est dépassé », reprend Laurent Croce. « On n’a que quatre quais d'accueil pour les camions, on est obligés de les faire passer par une autre entrée, c’est trop petit. » Un projet de construction d’un nouveau centre de tri, « plus moderne », est donc en cours, et pourrait voir le jour en 2025. Selon Jean-Michel Rocca, directeur régional du courrier, c’est une étape indispensable, à l’heure où La Poste est devenue « une entreprise de colis qui fait du courrier ». « Il n’y a plus personne qui envoie des lettres, on a vraiment un changement de paradigme. »
La gestion des futurs cadeaux de Noël est donc un enjeu majeur, et concentre toute l’attention de Laurent Croce. « Il y a toujours des retardataires, des achats de dernière minute. Mais nous, de notre côté, on fait tout pour que les commandes arrivent à temps au pied du sapin. »
La gestion des futurs cadeaux de Noël est donc un enjeu majeur, et concentre toute l’attention de Laurent Croce. « Il y a toujours des retardataires, des achats de dernière minute. Mais nous, de notre côté, on fait tout pour que les commandes arrivent à temps au pied du sapin. »