Les habitants du golfe d’Ajaccio ont fait état en ce début de soirée de ce jour de novembre, d'une très forte explosion entendue entre 19 et 20 heures. Personne n’a rien vu de ce bâtiment qui a sauté après avoir heurté une mine dérivante allemande qui contenait 250 kg de TNT.
Le chalutier de 284 tonneaux, arrivera à Ajaccio le 13 novembre 1943 pour être incorporé aux Forces navales de Corse. Le 23 du même mois, un soir de mauvais temps, le Chasseur 3 qui doit relever le Marie-Mad à 4 heures du matin ne trouvera pas celui-ci. Le bateau a sauté et coulé quelques heures plus tôt sur une mine devant Ajaccio, emportant avec lui les 25 hommes de l’équipage. Seul René Scenet, resté à terre, sera le seul survivant.
Le chalutier de 284 tonneaux, arrivera à Ajaccio le 13 novembre 1943 pour être incorporé aux Forces navales de Corse. Le 23 du même mois, un soir de mauvais temps, le Chasseur 3 qui doit relever le Marie-Mad à 4 heures du matin ne trouvera pas celui-ci. Le bateau a sauté et coulé quelques heures plus tôt sur une mine devant Ajaccio, emportant avec lui les 25 hommes de l’équipage. Seul René Scenet, resté à terre, sera le seul survivant.
Pour la marine en Corse, l’obligation d’assurer une surveillance vigilante des abords d’Ajaccio avec des moyens périmés, en attendant les cessions alliées, a causé le drame de la nuit du 23 au 24 novembre 1943. Le patrouilleur Marie-Mad, qui n’a ni asdic, ni radar, appareille le 23 novembre à la nuit, pour aller patrouiller à l’entrée du golfe d’Ajaccio, afin d’assurer, à la vue, la surveillance contre des « raiders » ennemis éventuels. Cette nuit est bien noire, le ciel bas, avec des grains violents. Un fort vent de nord-ouest soulève des vagues creuses qui pénètrent dans le golfe. Pour ces mêmes raisons, le Chasseur3 qui devait prendre la relève se tient dans l’anse des îles sanguinaires.
Au petit jour l’inquiétude grandit. Sémaphore et batteries, alertés par téléphones, fouillent en vain l’horizon. Le poste radio d’Ajaccio émet un signal d’alerte pour connaitre la position du Marie Mad. Sans réponse, une exploration des criques de la côte par des avions de chasse n’apportera aucun indice. A 13h30, le torpilleur Forbin, qui doit escorter le convoi sortant, est envoyé en exploration. Il rendra compte par radio d’avoir patrouillé jusqu’au milieu du golfe de Valinco et de n’avoir rien vu. Il en sera de même pour le torpilleur Basque, du même convoi et pour les explorations aériennes.
Le 25 novembre, une équipe de marins envoyée explorer la pointe de l’Isolella rentre vers 17 heures, ayant trouvé sur la plage, des débris divers et des brassières de sauvetage type marine. A quelques mètres du rivage se trouvent trois gros flotteurs de dragues et deux petits, semblable à ceux du navire frère, le Fructidor. Le lendemain, l’équipe, renvoyée sur les lieux, trouve des débris plus nombreux. Quelques ceintures de sauvetage portent des noms. Deux mines sont échouées, l’une à la pointe de Vescovo, l’autre à la pointe Sette Nave et deux autres flottent dans la crique comprise. A ce moment-là tout est clair, le patrouilleur Marie-Mad, commandé par le Premier-maître timonier Legoff, a heurté une mine dérivante et coulé.
Sans doute ni l’asdic, ni le radar, ne lui auraient assuré, d’une façon certaine, la détection, par mer agitée, d’une mine dérivante de très faible flottabilité, mais l’installation de postes littoraux de radars et d’écoute sous-marine aurait permis d’éviter d’envoyer des bâtiments patrouiller de nuit dans le golfe.
Au petit jour l’inquiétude grandit. Sémaphore et batteries, alertés par téléphones, fouillent en vain l’horizon. Le poste radio d’Ajaccio émet un signal d’alerte pour connaitre la position du Marie Mad. Sans réponse, une exploration des criques de la côte par des avions de chasse n’apportera aucun indice. A 13h30, le torpilleur Forbin, qui doit escorter le convoi sortant, est envoyé en exploration. Il rendra compte par radio d’avoir patrouillé jusqu’au milieu du golfe de Valinco et de n’avoir rien vu. Il en sera de même pour le torpilleur Basque, du même convoi et pour les explorations aériennes.
Le 25 novembre, une équipe de marins envoyée explorer la pointe de l’Isolella rentre vers 17 heures, ayant trouvé sur la plage, des débris divers et des brassières de sauvetage type marine. A quelques mètres du rivage se trouvent trois gros flotteurs de dragues et deux petits, semblable à ceux du navire frère, le Fructidor. Le lendemain, l’équipe, renvoyée sur les lieux, trouve des débris plus nombreux. Quelques ceintures de sauvetage portent des noms. Deux mines sont échouées, l’une à la pointe de Vescovo, l’autre à la pointe Sette Nave et deux autres flottent dans la crique comprise. A ce moment-là tout est clair, le patrouilleur Marie-Mad, commandé par le Premier-maître timonier Legoff, a heurté une mine dérivante et coulé.
Sans doute ni l’asdic, ni le radar, ne lui auraient assuré, d’une façon certaine, la détection, par mer agitée, d’une mine dérivante de très faible flottabilité, mais l’installation de postes littoraux de radars et d’écoute sous-marine aurait permis d’éviter d’envoyer des bâtiments patrouiller de nuit dans le golfe.
« Mort pour la France » le 23 novembre sur le Marie-Mad, disparu en action de guerre dans le golfe d’Ajaccio.
Legoff Louis – timonier – premier maître (commandant le Marie-Mad)
Bardy Marcel – torpilleur – quartier-maître
Bayet André – cuisinier – matelot
Berg Charles – sans spécialité – matelot
Bergo Jean-Pierre – mécanicien – maître
Bordenave Georges – timonier – matelot
Borgne Jean-Louis – chauffeur – quartier-maître
Cadel Georges – canonnier – matelot
Carraud Lucien – sans spécialité – matelot
Charreau Yves – canonnier – matelot
Corolleur Jean – manœuvrier – second maître
Couvreur Yvon – timonier – quartier-maître
Griffi Philippe – fusilier marin – quartier-maître
Guiral Georges – mécanicien – matelot
Kerros Louis – pilote – maître
LegoffJean-Noël – gabier – matelot
Legoff Hervé – radiotélégraphiste – matelot
Lelay Jacques – canonnier – quartier-maître
Leleu jules – chauffeur – matelot
Leroux – manœuvrier – second maître
Mear Yves – mécanicien – quartier-maître
Pidet Frantz – mécanicien – matelot
Sureur Raoul – mécanicien – quartier-maître
Westerlin Robert – radiotélégraphiste – matelot
Bardy Marcel – torpilleur – quartier-maître
Bayet André – cuisinier – matelot
Berg Charles – sans spécialité – matelot
Bergo Jean-Pierre – mécanicien – maître
Bordenave Georges – timonier – matelot
Borgne Jean-Louis – chauffeur – quartier-maître
Cadel Georges – canonnier – matelot
Carraud Lucien – sans spécialité – matelot
Charreau Yves – canonnier – matelot
Corolleur Jean – manœuvrier – second maître
Couvreur Yvon – timonier – quartier-maître
Griffi Philippe – fusilier marin – quartier-maître
Guiral Georges – mécanicien – matelot
Kerros Louis – pilote – maître
LegoffJean-Noël – gabier – matelot
Legoff Hervé – radiotélégraphiste – matelot
Lelay Jacques – canonnier – quartier-maître
Leleu jules – chauffeur – matelot
Leroux – manœuvrier – second maître
Mear Yves – mécanicien – quartier-maître
Pidet Frantz – mécanicien – matelot
Sureur Raoul – mécanicien – quartier-maître
Westerlin Robert – radiotélégraphiste – matelot