Crédit photo site internet Sardinias
Le samedi 2 décembre, l'Eurocargo Malta, un navire de la compagnie Grimaldi, a perdu en mer quatre semi-remorques, dont un camion-citerne transportant 28 000 litres d'acide sulfurique, une substance hautement corrosive et toxique pour l'environnement marin. En route de La Valette à Malte vers Gênes, le navire a été pris dans une violente tempête, entraînant la perte de la cargaison.
Des réactions en Corse
Femu a Corsica n'a pas tardé à réagir, exprimant ses préoccupations sur les réseaux sociaux quant au manque de communication des autorités italiennes et françaises sur cet incident. Le parti demande la transparence totale sur l'affaire, soulignant l'importance de partager toutes les informations disponibles. Le parti de la majorité territoriale considère "impensable et inacceptable qu’à l’heure où les îles de Méditerranée vivent sous un statut d’autonomie, la Corse et les Corses soient réduits à apprendre par la presse ce qui se passe à quelques dizaines de kilomètres de leurs côtes, sans que les institutions de la Corse ne soient destinataires de la moindre information, alors que cet incident serait survenu le 2 décembre, soit il y a huit jours."
Selon la reconstitution effectuée par les garde-côtes, basée sur les informations transmises par le capitaine du navire par radio, le naufrage s'est produit à environ 10 milles de la côte italienne, à l'intérieur du Sanctuaire des Cétacés, une zone marine protégée. Les autorités ont immédiatement déclenché des opérations de surveillance pour détecter toute présence de pollution ou de semi-remorques flottantes. Jusqu'à présent, aucune trace n'a été repérée, mais des reconnaissances supplémentaires sont nécessaires compte tenu de la profondeur des eaux. "Nous devons comprendre à quelle profondeur la cargaison s'est retrouvée et si elle peut être récupérée ; quels sont les dangers pour l'environnement marin" a indiqué à la presse italienne le procureur adjoint de Genes Paolo D'Ovidio qui coordonne le Pool Environnement en chargé du dossier.
Une enquête a été ouverte avec l'hypothèse d'un délit de "danger de pollution de l'environnement". Dans les prochains jours le capitaine du navire et l'armateur qui sont mis en cause ainsi que le personnel d'ancrage du navire devraient être entendus.
Une enquête a été ouverte avec l'hypothèse d'un délit de "danger de pollution de l'environnement". Dans les prochains jours le capitaine du navire et l'armateur qui sont mis en cause ainsi que le personnel d'ancrage du navire devraient être entendus.
Des réactions en Corse
Femu a Corsica n'a pas tardé à réagir, exprimant ses préoccupations sur les réseaux sociaux quant au manque de communication des autorités italiennes et françaises sur cet incident. Le parti demande la transparence totale sur l'affaire, soulignant l'importance de partager toutes les informations disponibles. Le parti de la majorité territoriale considère "impensable et inacceptable qu’à l’heure où les îles de Méditerranée vivent sous un statut d’autonomie, la Corse et les Corses soient réduits à apprendre par la presse ce qui se passe à quelques dizaines de kilomètres de leurs côtes, sans que les institutions de la Corse ne soient destinataires de la moindre information, alors que cet incident serait survenu le 2 décembre, soit il y a huit jours."
Le PNC attend "des réponses de la part de l'Etat"