La première messe a eu lieu le matin, à 10 heures, en la cathédrale Santa Maria Assunta d'Ajaccio. L'église était comble, avec des fidèles venus des quatre coins de l'ile pour témoigner de leur affection envers leur évêque, désormais cardinal. L'atmosphère solennelle de la cérémonie a été accentuée par la présence de nombreux religieux et politiques, dont la présidente de l'Assemblée de Corse Nanette Maupertuis, le maire de la ville, Stephane Sbraggia et le député Laurent Marcangeli.
Plus tard dans la journée c'est à l'église Saint-Jean de à Bastia qui a eu lieu la seconde messe de grâce. Ici, l'arrivée du Cardinal a été saluée par des applaudissements et des acclamations enthousiastes.
Dans son homélie, François Bustillo a exprimé sa gratitude envers les Corses pour leur présence et leur soutien indéfectible. Il a souligné le rôle central de la communauté dans son engagement religieux "Pour moi, un évêque seul, c'est un évêque triste. Un évêque entouré par son peuple, c'est un bonheur. Aujourd'hui, c'est un accueil d'un peuple heureux que vous m'avez réservé, et donc je suis un évêque heureux. Le Pape m'a confié une mission mais je suis serein car je ne suis pas seul, vous êtes avec moi. Merci pour ce que je reçois. "
Le Cardinal François-Xavier Bustillo a tenu à rappeler qu'il restait l'évêque de Corse malgré son titre de cardinal nouvellement acquis. Il a conclu son discours en affirmant : "Maintenant, je suis le cardinal de Corse. C'est beau de porter ce titre et d'honorer mon peuple." Cette nomination revêt une signification particulièrement importante pour les fidèles insulaires qui y voient une reconnaissance longtemps attendue pour leur île et leur évêque.