(Photo : Archives Michel Luccioni)
C’est un nouveau pas dans la lutte contre les passoires thermiques. Depuis le 1er janvier dernier, il n’est plus possible de mettre en location un logement classé G selon le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). En application de la loi Climat de 2021, les biens consommant plus de 450 kWh/m2 par an avaient déjà été exclus de la location depuis 2023, poussant les propriétaires à entreprendre rapidement des travaux de mise aux normes, ou à vendre. De quoi provoquer un vent de panique dans certaines régions, tant du côté des propriétaires que des locataires, les professionnels du secteur estimant que des centaines de milliers de biens pourraient être retirés prochainement de la location. A contrario, cette nouvelle réglementation ne semble pas avoir perturbé outre mesure le marché de l’immobilier à Ajaccio.
« Malgré ce que l’on pourrait croire, les propriétaires, même quand ils ont peu de moyens sont attentifs à cela et font en sorte d’améliorer leur bien », souligne Joseph Albertini, co-fondateur de l’agence Le bon’appart. « Les logements classés G sont des biens énergivores, qui sont mal isolés, par exemple avec des menuiseries extérieures simple vitrage, qui n’ont pas de doublage correct à l’intérieur, des plafonds mal isolés... En changeant une fenêtre, en mettant un isolant sur un plafond, ou mettant un système de climatisation à la place de vieux chauffages électriques, on peut tout de suite faire monter la note et être en règle », ajoute-t-il, « La plupart du temps les propriétaires sont assez d’accord pour faire ces travaux, car ils ne veulent pas que leur bien se dégrade. Un bien qui est classé G par principe va se dégrader au fil du temps, car une mauvaise isolation peut amener par exemple de l’humidité ».
En outre, sur les quelques 1,7 millions de logements classés G existants en France avant la mise en place des nouvelles normes, peu sont recensés en Corse, l’île étant en effet la région où il en existe le moins selon les données de l’Observatoire national de la rénovation énergétique au 1er janvier 2024. Plus loin, elle est aussi le territoire qui compte le moins de passoires énergétiques (logements classés de E à G) avec moins de 15% du parc locatif concerné, contre par exemple 43,8% en Ile de France. Une réalité que constatent au quotidien les agences ajacciennes. « Nous avons très peu de logements énergivores qui passent par l’agence », dévoile Anne Sanna, gestionnaire locative chez STG immobilier, « Nous n’avons d’ailleurs eu qu’un seul bien concerné par l’interdiction de location des logements classés G, et le propriétaire a souhaité faire des travaux et installer des climatisations pour remonter la note de son appartement ».Charlotte Paoli Guidicelli, en charge de la location et de la gestion locative chez Max Immobilier, abonde : « Pour notre part, nous n’avons pas de bien en-dessous de D ».
Afin de s’assurer que les propriétaires dont ils gèrent les biens proposent toujours des logements qui offrent des prestations thermiques correctes et dans les normes, les trois agents insistent en outre sur le rôle de conseil qu’ils jouent au quotidien. « Nous faisons régulièrement refaire les DPE et nous indiquons aux propriétairs quelles modifications à mettre en place pour avoir un classement assez correct », indique ainsi Charlotte Paoli Guidicelli. Si bien qu’en ce début d’année, aucune des trois agences n’a constaté de baisse dans l’offre locative de la cité impériale. « L’offre est tellement inférieure à la demande, il y a une telle pénurie de biens face au nombre de candidats locataires, qu’en face la demande ne baisse pas du tout. Globalement les propriétaires sont attentifs à faire en sorte que leur bien ne soit pas en mauvais état, y compris s’ils ne l’occupent pas », relève Joseph Albertini en constatant encore également que peu de propriétaires de passoires thermiques ont décidé de passer par la case vente.
« Malgré ce que l’on pourrait croire, les propriétaires, même quand ils ont peu de moyens sont attentifs à cela et font en sorte d’améliorer leur bien », souligne Joseph Albertini, co-fondateur de l’agence Le bon’appart. « Les logements classés G sont des biens énergivores, qui sont mal isolés, par exemple avec des menuiseries extérieures simple vitrage, qui n’ont pas de doublage correct à l’intérieur, des plafonds mal isolés... En changeant une fenêtre, en mettant un isolant sur un plafond, ou mettant un système de climatisation à la place de vieux chauffages électriques, on peut tout de suite faire monter la note et être en règle », ajoute-t-il, « La plupart du temps les propriétaires sont assez d’accord pour faire ces travaux, car ils ne veulent pas que leur bien se dégrade. Un bien qui est classé G par principe va se dégrader au fil du temps, car une mauvaise isolation peut amener par exemple de l’humidité ».
En outre, sur les quelques 1,7 millions de logements classés G existants en France avant la mise en place des nouvelles normes, peu sont recensés en Corse, l’île étant en effet la région où il en existe le moins selon les données de l’Observatoire national de la rénovation énergétique au 1er janvier 2024. Plus loin, elle est aussi le territoire qui compte le moins de passoires énergétiques (logements classés de E à G) avec moins de 15% du parc locatif concerné, contre par exemple 43,8% en Ile de France. Une réalité que constatent au quotidien les agences ajacciennes. « Nous avons très peu de logements énergivores qui passent par l’agence », dévoile Anne Sanna, gestionnaire locative chez STG immobilier, « Nous n’avons d’ailleurs eu qu’un seul bien concerné par l’interdiction de location des logements classés G, et le propriétaire a souhaité faire des travaux et installer des climatisations pour remonter la note de son appartement ».Charlotte Paoli Guidicelli, en charge de la location et de la gestion locative chez Max Immobilier, abonde : « Pour notre part, nous n’avons pas de bien en-dessous de D ».
Afin de s’assurer que les propriétaires dont ils gèrent les biens proposent toujours des logements qui offrent des prestations thermiques correctes et dans les normes, les trois agents insistent en outre sur le rôle de conseil qu’ils jouent au quotidien. « Nous faisons régulièrement refaire les DPE et nous indiquons aux propriétairs quelles modifications à mettre en place pour avoir un classement assez correct », indique ainsi Charlotte Paoli Guidicelli. Si bien qu’en ce début d’année, aucune des trois agences n’a constaté de baisse dans l’offre locative de la cité impériale. « L’offre est tellement inférieure à la demande, il y a une telle pénurie de biens face au nombre de candidats locataires, qu’en face la demande ne baisse pas du tout. Globalement les propriétaires sont attentifs à faire en sorte que leur bien ne soit pas en mauvais état, y compris s’ils ne l’occupent pas », relève Joseph Albertini en constatant encore également que peu de propriétaires de passoires thermiques ont décidé de passer par la case vente.