En août à Bastelicaccia, un concours de boules avait permis de récolter plus de 8000 euros au profit des enfants malades.
« Quand on a appris que le petit était malade, on a tout abandonné et on est partis d’Ajaccio en trois jours », se souvient son papa, Lionel. « On a passé vingt-cinq jours à Marseille, à l’hôpital de la Timone. Tous les jours, on réservait une nouvelle nuit d’hôtel, sans savoir ce qu’il faudrait faire le lendemain. » Ce basculement, brutal, qui marque le début du combat, fut des plus douloureux pour eux, en dépit du soutien de leurs proches « qui est allé au-delà de nos espérances ».
C’est la première raison pour laquelle, seulement deux mois après que la maladie a pris « notre petit lion », Marina et Lionel Maulini ont fondé l’associu A tè Carlucciu : pour tendre la main à d’autres parents qui, comme eux, auront à traverser cette épreuve de la vie. « Il faut aider les parents dès le départ, appuie Lionel. C’est le but de notre association, car on perd tout. D’un coup. »
"Il avait tellement de compassion"
La deuxième raison est plus personnelle. Elle tient à l’intimité profonde de leur deuil. « Ce qui ressort de tout ça, c’est qu’on n’a pas envie d’oublier Carlucciu, souffle Lionel. Et à travers cette association, on a l’impression qu’il est toujours en vie. » L’attitude de son fils l’a marqué pendant qu’il côtoyait d’autres enfants malades à l’hôpital : « Il était tellement gentil, il avait tellement de compassion pour tous ceux qu’il croisait. Il en oubliait presque sa propre maladie. »
C’est la première raison pour laquelle, seulement deux mois après que la maladie a pris « notre petit lion », Marina et Lionel Maulini ont fondé l’associu A tè Carlucciu : pour tendre la main à d’autres parents qui, comme eux, auront à traverser cette épreuve de la vie. « Il faut aider les parents dès le départ, appuie Lionel. C’est le but de notre association, car on perd tout. D’un coup. »
"Il avait tellement de compassion"
La deuxième raison est plus personnelle. Elle tient à l’intimité profonde de leur deuil. « Ce qui ressort de tout ça, c’est qu’on n’a pas envie d’oublier Carlucciu, souffle Lionel. Et à travers cette association, on a l’impression qu’il est toujours en vie. » L’attitude de son fils l’a marqué pendant qu’il côtoyait d’autres enfants malades à l’hôpital : « Il était tellement gentil, il avait tellement de compassion pour tous ceux qu’il croisait. Il en oubliait presque sa propre maladie. »
Carlucciu est décédé au mois d'avril.
A la Timone, Carlucciu s’était notamment pris d’affection pour un autre petit garçon, ajaccien comme lui, âgé de six ans aujourd’hui, et qui continue à se battre contre la maladie. Pour le copain de leur fils, et aussi pour une petite fille de 7 ans, les parents de Carlucciu, ont récolté fin août plus de 8 000 euros grâce à un concours de boules qui aura vu la générosité l’emporter. Une partie de la recette a servi à acheter une console de jeux et une télé, cadeaux confiés au personnel soignant de l’hôpital marseillais. Marina et Lionel venaient de répondre à une question centrale, qui n’a jamais cessé d’occuper leurs pensées durant la prise en charge de leur fils : « Qu’est-ce qu’on peut faire pour un enfant qui est hospitalisé toute la journée ? » Ceux qui voudront à leur tour répondre à cette question pourront se rendre à la soirée organisée par l’associu. Elle a lieu ce vendredi 20 septembre à 19 heures, à la salle des fêtes de Bastelicaccia.
Entrée : 5€. Réservation au 06 23 98 62 84. Présence d’un DJ (Aska Animazione) et d’un groupe de musique (Anima).
Entrée : 5€. Réservation au 06 23 98 62 84. Présence d’un DJ (Aska Animazione) et d’un groupe de musique (Anima).