En présence du Maire d'Erbalunga, les élèves de l'école Augustin Luciani ont pu inaugurer les deux cendriers sur la place de la mairie et sur le terrain de pétanque. (Photo - Alexandre Ugolini)
À 14 heures sur la place de la mairie d’Erbalonga, il était difficile de ne pas remarquer les 24 élèves de CE1-CE2 de l’école Augustin Luciani. Cette sortie scolaire n’est pourtant pas anodine, puisqu’elle a pour objectif de ramasser tous les mégots de cigarette éparpillés sur la zone, en compagnie de l’association Mare Vivu et de l’entreprise e.collecte. « À cet âge-là, ce sont de vraies éponges, ils retiennent tout. Ce genre de thématique, ils l’adoptent assez rapidement et en plus, ils sont vraiment investis », se réjouit la maîtresse de la classe, Sandrine Launoy.
Avant de commencer la collecte, le maire d’Erbalonga, Patrick Sanguinetti, inaugure deux cendriers. Un sur la place de la mairie et l’autre, quelques mètres plus loin, sur le terrain de pétanque. Pour sublimer cette petite nouveauté, les enfants ont réalisé des dessins qui décoreront ces nouveaux récipients à mégots de cigarette.
Avant de commencer la collecte, le maire d’Erbalonga, Patrick Sanguinetti, inaugure deux cendriers. Un sur la place de la mairie et l’autre, quelques mètres plus loin, sur le terrain de pétanque. Pour sublimer cette petite nouveauté, les enfants ont réalisé des dessins qui décoreront ces nouveaux récipients à mégots de cigarette.
Munis de gants, les écoliers sont séparés en plusieurs groupes afin de rendre l’expérience plus agréable, et surtout pour terminer au plus vite le ramassage. Après seulement 30 minutes, le petit Audric a déjà fait le plein. « J’ai réussi à trouver une quarantaine de mégots ! ».
Une sensibilisation essentielle et qui fonctionne selon le maire. « Étant un ancien fumeur, je peux vous assurer que ce genre de sensibilisation marche. À l’époque je ne savais pas où jeter mes mégots, à tel point que je les gardais dans la main ». La commune d’Erbalonga, engagée sur la question environnementale, ne ferme aucune porte à d’autres actions de cette envergure. « Nous sommes ouverts à tous les projets qui concernent la protection et la sauvegarde de notre environnement. Cela devient de plus en plus important aujourd’hui donc qui de mieux que les futures générations pour s’occuper de la planète ? », interroge Patrick Sanguinetti.
Mais cette opération ne serait pas possible sans l’entreprise e.collecte qui a fourni les deux cendriers et qui se chargera de les recycler, ainsi qu’à l’association Mare Vivu présente pour sensibiliser un peu plus la prochaine génération.
Une sensibilisation essentielle et qui fonctionne selon le maire. « Étant un ancien fumeur, je peux vous assurer que ce genre de sensibilisation marche. À l’époque je ne savais pas où jeter mes mégots, à tel point que je les gardais dans la main ». La commune d’Erbalonga, engagée sur la question environnementale, ne ferme aucune porte à d’autres actions de cette envergure. « Nous sommes ouverts à tous les projets qui concernent la protection et la sauvegarde de notre environnement. Cela devient de plus en plus important aujourd’hui donc qui de mieux que les futures générations pour s’occuper de la planète ? », interroge Patrick Sanguinetti.
Mais cette opération ne serait pas possible sans l’entreprise e.collecte qui a fourni les deux cendriers et qui se chargera de les recycler, ainsi qu’à l’association Mare Vivu présente pour sensibiliser un peu plus la prochaine génération.
Les enfants ont pu taguer, des messages de prévention sur le parking situé derrière la mairie. (Photo - Alexandre Ugolini)
Mare Vivu en route pour la 8e mission de CorSeaCare
Cette journée fait office d’échauffement pour Mare Vivu. Après ce ramassage de mégots de cigarette et une sensibilisation rondement menée, l’association a rendez-vous à Bastia ce samedi pour un départ à 18 heures en trimaran. « Avant ça, il y aura une énorme chasse aux mégots dans tout le centre-ville qui prendra la forme d’un concours », explique Léa Bourglan, responsable de projet à Mare Vivu.
D’une durée de trois semaines, cette traversée de la 8e mission CorSeaCare a pour but de protéger la bio-diversité marine de manière scientifique et pédagogique. « C’est important d’en parler aux jeunes. Il faut aussi leur expliquer que la pollution ce n’est pas que sur terre, c’est aussi en mer. C’est ce que nous recherchons avec cette traversée », continue Léa Bourglan. La jeune femme rappelle aussi : « L’importance de ce genre d’action. Cela permet d’en parler à tout le monde, et pas seulement aux enfants ».
Après presque un mois en mer, et des centaines de kilomètres parcourus autour de l’île, les deux trimarans feront leur retour à Bastia.
D’une durée de trois semaines, cette traversée de la 8e mission CorSeaCare a pour but de protéger la bio-diversité marine de manière scientifique et pédagogique. « C’est important d’en parler aux jeunes. Il faut aussi leur expliquer que la pollution ce n’est pas que sur terre, c’est aussi en mer. C’est ce que nous recherchons avec cette traversée », continue Léa Bourglan. La jeune femme rappelle aussi : « L’importance de ce genre d’action. Cela permet d’en parler à tout le monde, et pas seulement aux enfants ».
Après presque un mois en mer, et des centaines de kilomètres parcourus autour de l’île, les deux trimarans feront leur retour à Bastia.
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