L'espace Aria Serena de Nice offrira un peu de répit à ceux qui voyagent pour motif médical. A proximité immédiate, se trouvent également des toilettes.
"Air Corsica est peut-être la seule compagnie au monde qui ne fournit pas de salons pour les hommes d'affaires, mais pour les malades. C'est l'une de nos spécificités et nous la prenons comme telle", se réjouit Luc Bereni.
Ce mardi après-midi, le président du directoire de la compagnie corse était présent à Nice, tout comme de nombreux partenaires, pour inaugurer ce nouvel espace de repos qui vise à soulager les voyageurs atteints d'une pathologie ne pouvant pas être soignée en Corse, mais sur le Continent seulement. "La Corse est le seul territoire français qui est dépourvu de CHU", regrette Laetitia Cucchi, la présidente de l'association Inseme, qui se préoccupe, depuis sa création il y a quinze ans, du sort de ces voyageurs contraints de quitter la Corse à de multiples reprises pour motif médical. "Beaucoup de spécialités concernant les pathologies les plus graves ne sont pas pratiquées en Corse, reprend-elle. Dès qu'il y a un cancer pour un enfant, il faut quitter l'île. L'assurance maladie prend en charge ces déplacements. Elle demande prioritairement aux assurés de se rendre là où c'est économiquement le moins cher, soit Nice ou Marseille. Si ce n'est pas possible, alors il y a une prise en charge jusqu'à Paris."
27 000 déplacements pour motifs médicaux
Marseille est la destination numéro un pour ces Corses obligés de prendre l'avion pour se soigner. "Chaque année, on considère qu'il y a environ 27 000 déplacements depuis la Corse vers le Continent, indique la présidente d'Inseme. Ils partent à Marseille pour 85 % d'entre eux. Les 15 % qui restent se répartissent généralement entre Nice et Paris." C'est donc logiquement sur l'aéroport de Marseille que l'attention s'est concentrée en premier. Un espace de repos y a trouvé une place de choix il y a six ans. Il se compose d'un coin cuisine, d'un salon confortable et d'un espace jeux pour les enfants. Idéal pour se faire un café ou une sieste, préservé du tumulte de l'aéroport, dans l'attente du rendez-vous médical ou du vol retour. Nécessaire, surtout, pour le divertissement qu'il va pouvoir procurer à un enfant malade.
Ce mardi après-midi, le président du directoire de la compagnie corse était présent à Nice, tout comme de nombreux partenaires, pour inaugurer ce nouvel espace de repos qui vise à soulager les voyageurs atteints d'une pathologie ne pouvant pas être soignée en Corse, mais sur le Continent seulement. "La Corse est le seul territoire français qui est dépourvu de CHU", regrette Laetitia Cucchi, la présidente de l'association Inseme, qui se préoccupe, depuis sa création il y a quinze ans, du sort de ces voyageurs contraints de quitter la Corse à de multiples reprises pour motif médical. "Beaucoup de spécialités concernant les pathologies les plus graves ne sont pas pratiquées en Corse, reprend-elle. Dès qu'il y a un cancer pour un enfant, il faut quitter l'île. L'assurance maladie prend en charge ces déplacements. Elle demande prioritairement aux assurés de se rendre là où c'est économiquement le moins cher, soit Nice ou Marseille. Si ce n'est pas possible, alors il y a une prise en charge jusqu'à Paris."
27 000 déplacements pour motifs médicaux
Marseille est la destination numéro un pour ces Corses obligés de prendre l'avion pour se soigner. "Chaque année, on considère qu'il y a environ 27 000 déplacements depuis la Corse vers le Continent, indique la présidente d'Inseme. Ils partent à Marseille pour 85 % d'entre eux. Les 15 % qui restent se répartissent généralement entre Nice et Paris." C'est donc logiquement sur l'aéroport de Marseille que l'attention s'est concentrée en premier. Un espace de repos y a trouvé une place de choix il y a six ans. Il se compose d'un coin cuisine, d'un salon confortable et d'un espace jeux pour les enfants. Idéal pour se faire un café ou une sieste, préservé du tumulte de l'aéroport, dans l'attente du rendez-vous médical ou du vol retour. Nécessaire, surtout, pour le divertissement qu'il va pouvoir procurer à un enfant malade.
Des jeux pour les enfants.
Cet espace, baptisé Aria Serena, a très vite fait l'unanimité, au point d'être agrandi en 2019 pour offrir une soixantaine de mètres carrés d'apaisement et de tranquillité. "On fait le constat, chaque jour, via de nombreux témoignages, combien cet espace est précieux pour les malades", rapporte Marie-Hélène Casanova-Servas, la présidente du conseil de surveillance d'Air Corsica. Des malades en provenance de Corse, mais pas seulement : "Il y a eu des enfants malades, hospitalisés à la Timone, qui sont venus passer des vacances à Ajaccio. L'une de ces enfants n'aurait pas pu venir sans cette aire de repos. Pour certains, ce furent leurs dernières vacances."
L'espace de repos marseillais avait dû être fermé durant la crise sanitaire. Un mauvais souvenir pour Laetitia Cucchi : "Certaines familles avaient choisi de renoncer à leur accès aux soins sur le Continent, car elles ne voulaient surtout pas revenir à la situation antérieure qui les obligeait à attendre pendant des heures à l'aéroport dans des conditions trop douloureuses."
"Faire d'une attente négative une attente positive"
Air Corsica a parfaitement pris la mesure de ces réalités : "Ca fait partie de notre ADN de service public, commente Luc Bereni. Il n'y a pas que des déplacements de plaisirs et de loisirs sur nos lignes. Les insulaires qui partent se faire soigner sur le Continent, c'est une partie de notre clientèle et nous leur apportons toute l'attention nécessaire."
L'espace de repos marseillais avait dû être fermé durant la crise sanitaire. Un mauvais souvenir pour Laetitia Cucchi : "Certaines familles avaient choisi de renoncer à leur accès aux soins sur le Continent, car elles ne voulaient surtout pas revenir à la situation antérieure qui les obligeait à attendre pendant des heures à l'aéroport dans des conditions trop douloureuses."
"Faire d'une attente négative une attente positive"
Air Corsica a parfaitement pris la mesure de ces réalités : "Ca fait partie de notre ADN de service public, commente Luc Bereni. Il n'y a pas que des déplacements de plaisirs et de loisirs sur nos lignes. Les insulaires qui partent se faire soigner sur le Continent, c'est une partie de notre clientèle et nous leur apportons toute l'attention nécessaire."
L'aéroport de Nice et Air Corsica, ici représentés par Franck Goldnadel et Marie-Hélène Casanova-Servas, sont parvenus à faire aboutir ce projet conjointement.
Voilà pourquoi c'est aujourd'hui sur l'aéroport de Nice-Côte d'Azur qu'Air Corsica ouvre un nouvel espace de repos Aria Serena de 25m2 qui dispose des mêmes commodités qu'à Marseille, mais en plus réduit. Franck Goldnadel, le président du directoire des aéroports de la Côte d’Azur, s'est montré sensible à la démarche : "On a besoin de prendre soin de ces personnes qui viennent à Nice pour un rendez-vous médical, et ainsi faire d'une attente négative une attente positive."
Se sont néanmoins écoulés six ans entre l'ouverture des aires de repos marseillaise et niçoise. Un délai conséquent que les différents acteurs expliquent par le Covid, qui a retardé le projet, ou par la difficulté à trouver une salle dans l'aéroport de Nice. Celle-ci a finalement pu être aménagée dans un local situé au-dessus du comptoir d'enregistrement du terminal 2. Elle est prête et il suffit désormais de se manifester auprès du comptoir d'Air Corsica pour pouvoir en bénéficier.
Et elle a donc été inaugurée ce mardi, soit neuf jours avant un moment décisif pour Air Corsica. En effet, le 30 novembre , les élus de l'assemblée de Corse vont voter pour désigner qui d'Air Corsica ou de Volotea sera le futur délégataire 2024-2027 dans le domaine de l'aérien. "Dans le contexte actuel, ce salon a une portée symbolique importante, reconnaît Luc Bereni. Il ne fait pas partie de notre cahier des charges, mais nous l'avons ajouté à notre panel de services."
Au tour de Paris ?
Après Marseille et Nice, et si c'était au tour de Paris-Orly d'accueillir une troisième salle Aria Serena ? "Notre association y travaille", annonce Laetitia Cucchi, la présidente d'Inseme qui espère voir ce nouveau projet aboutir "dans les mois qui viennent". Il arrive aussi que certains voyageurs pour motif médical fassent le trajet en bateau, "mais c'est à la marge, note la présidente. Ça se produit quand certaines pathologies interdisent de prendre l'avion, ou lorsqu'un programme de soin est programmé sur plusieurs mois, ce qui rend le bateau préférable pour prendre la voiture." Les deux entreprises de la DSP maritime, Corsica Linea et la Méridionale, ont signé une charte pour offrir la meilleure prise en charge possible : "C'est du sur mesure", souligne Laetitia Cucchi.
Se sont néanmoins écoulés six ans entre l'ouverture des aires de repos marseillaise et niçoise. Un délai conséquent que les différents acteurs expliquent par le Covid, qui a retardé le projet, ou par la difficulté à trouver une salle dans l'aéroport de Nice. Celle-ci a finalement pu être aménagée dans un local situé au-dessus du comptoir d'enregistrement du terminal 2. Elle est prête et il suffit désormais de se manifester auprès du comptoir d'Air Corsica pour pouvoir en bénéficier.
Et elle a donc été inaugurée ce mardi, soit neuf jours avant un moment décisif pour Air Corsica. En effet, le 30 novembre , les élus de l'assemblée de Corse vont voter pour désigner qui d'Air Corsica ou de Volotea sera le futur délégataire 2024-2027 dans le domaine de l'aérien. "Dans le contexte actuel, ce salon a une portée symbolique importante, reconnaît Luc Bereni. Il ne fait pas partie de notre cahier des charges, mais nous l'avons ajouté à notre panel de services."
Au tour de Paris ?
Après Marseille et Nice, et si c'était au tour de Paris-Orly d'accueillir une troisième salle Aria Serena ? "Notre association y travaille", annonce Laetitia Cucchi, la présidente d'Inseme qui espère voir ce nouveau projet aboutir "dans les mois qui viennent". Il arrive aussi que certains voyageurs pour motif médical fassent le trajet en bateau, "mais c'est à la marge, note la présidente. Ça se produit quand certaines pathologies interdisent de prendre l'avion, ou lorsqu'un programme de soin est programmé sur plusieurs mois, ce qui rend le bateau préférable pour prendre la voiture." Les deux entreprises de la DSP maritime, Corsica Linea et la Méridionale, ont signé une charte pour offrir la meilleure prise en charge possible : "C'est du sur mesure", souligne Laetitia Cucchi.
Suite à la conférence de presse donnée par Air Corsica à Nice, nous sommes rentrés par le même avion que Marie-Noëlle et Lucien, deux septuagénaires qui venaient justement de faire l'aller-retour dans la journée pour des raisons médicales. Nous leur avons appris l'existence de ce nouvel espace de repos : "C'est un bonne initiative, apprécie le couple, très intéressé dans l'optique des futurs voyages qu'ils devront effectuer, une fois par mois. "On se déplace à Nice depuis septembre. C'est pénible d'attendre tout ce temps sur des fauteuils en métal", souffle Lucien.
Leur rendez-vous médical était fixé à 14 heures ce mardi. Lucien et Marie-Noëlle sont restés dans l'aéroport de Nice toute la matinée. "On devait repartir à 20 h 30, raconte Marie-Noëlle, mais heureusement on a pu prendre le vol de 17 h 30." "On demande simplement à se détendre pour oublier les moments difficiles liés aux faits médicamenteux, quels qu'ils soient", ajoute Lucien. Pour oublier ses douleurs dans l'avion, le Bastiais a trouvé un amusement : apprendre quelques mots de corse aux hôtesses de l'air anglophones.
Leur rendez-vous médical était fixé à 14 heures ce mardi. Lucien et Marie-Noëlle sont restés dans l'aéroport de Nice toute la matinée. "On devait repartir à 20 h 30, raconte Marie-Noëlle, mais heureusement on a pu prendre le vol de 17 h 30." "On demande simplement à se détendre pour oublier les moments difficiles liés aux faits médicamenteux, quels qu'ils soient", ajoute Lucien. Pour oublier ses douleurs dans l'avion, le Bastiais a trouvé un amusement : apprendre quelques mots de corse aux hôtesses de l'air anglophones.
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