Yvan Franchi (Deuxième à partir de la gauche) : le microcrédit a permis la création de 142 entreprises en Corse en 2013
"Ensemble donnons les moyens d'entreprendre à ceux qui n'ont pas les moyens" : toute la philosophie de l'Adie (Association pour droit à l'initiative économique) est résumée dans ce slogan. Et elle est mise en pratique partout.
Mercredi à Porto-Vecchio. Jeudi matin au Pôle emploi de Bastia-Nord. L'après-midi au même pôle de Bastia-Sud. Et Vendredi à Ajaccio
Yvan Franchi, directeur de la délégation régionale, fait le point de l'action de l'Adie en Corse.
- Le but de cette semaine du microcrédit ?
- Elle permet aux personnes intéressées par la création d'entreprise d'accéder à une information sur les possibilités de financement de leur projet parce que, en général, les personnes qui sont inscrites au chômage ou qui bénéficient des minimas sociaux, n'ont pas accès aux crédits bancaires. L'Adie ell est là pour leur dire qu'il y a une solution pour eux : le microcrédit.
- Il s'adresse à qui ?
- Au plus grand nombre. A ceux qui sont intéressés par la création d'entrepris mais qui n'ont pas accès au crédit bancaire, qui ont besoin de financement, de trésorerie, d'investissement..… Il y a ceux aussi veulent bénéficier un micro-crédit pour favoriser un retour à l'emploi. En 2013 l'Adie Corse a réalisé 171 micro-crédits, a permis la création de 143 entreprises, le développement de 20 autres et un accès à un permis de conduire ou l'achat d'une voiture à une douzaine de personnes.
- Pour un engagement important ?
- Près de 1,4 millions d'euros d'investissement inhérent aux lignes financières que l'on a avec les partenaires bancaires - les banques nous abondent des lignes de crédits que nous reprenons derrière - et au fonds de "prêt d'honneur" de 5 000€ à 0%, abondé par l'Adec et la collectivité territoriale de Corse. Outre ce soutien financier, l'Adec concourt avec la communauté d'agglomération de Bastia, les deux conseils généraux de Corse ainsi que la ville d'Ajaccio au bon fonctionnement de l'Adie.
- L'Etat est aussi de la partie ?
- Oui avec l'accompagnement Nacre - Nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise - destiné aussi aux demandeurs d’emploi et aux bénéficiaires de minima sociaux qui permet lui aussi de bénéficier d'un soutien à taux 0 dans le cadre du micro-crédit. Les gens qui passent par ce dispositif vont être aidés par les divers organismes spécialisés dans la reprise d'entreprise - aujourd'hui la CCI et le Pôle Emploi nous accompagnent - en assistance, en accompagnement en amont, financement et post-création.
- Malgré la situation de l'emploi en Corse ?
- Aujourd'hui en Corse ne pas avoir d'emploi, c'est lourd. L'emploi salarié est rare. Mais avoir envie de créer son propre emploi est possible grâce à l'Adie, grâce au micro-crédit et grâce à ces journées d'information.
- Si tous les chômeurs de Corse veulent créer leur emploi…
- Oui mais tous les projets ne sont pas viables. Nous les analysons, nous effectuons un diagnostic et en fonction de tout ceci nous prêtons ou pas. De la sorte nous évitons à la personne qui est venue vers nous de ne pas se retrouver dans une situation comparable à celle qui était la sienne avant d'avoir franchi la porte de l'Adie.
- Mais ce n'est pas fini pour autant pour elle ?
- Non l'idée ne fonctionnera peut-être pas mais le fait de l'avoir mise en pratique peut permettre à la personne qui l'a créée de retrouver le chemin de l'emploi salarié ou de fonder une autre entreprise parce qu'il aura eu une autre idée. Il ne faut surtout pas penser que parce que l'on crée, l'on se "plante". A ce niveau nous avons un taux de casse sur 3 ans de 25 et 30%. Sur les 30 qui ont stoppé, il y en a quand 20 qui ont rebondi à travers une activité qui est devenue aujourd'hui pérenne. Et beaucoup qui étaient passés par le micro-crédit, sont revenus vers nous pour le développement de leur entreprise.
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Mercredi à Porto-Vecchio. Jeudi matin au Pôle emploi de Bastia-Nord. L'après-midi au même pôle de Bastia-Sud. Et Vendredi à Ajaccio
Yvan Franchi, directeur de la délégation régionale, fait le point de l'action de l'Adie en Corse.
- Le but de cette semaine du microcrédit ?
- Elle permet aux personnes intéressées par la création d'entreprise d'accéder à une information sur les possibilités de financement de leur projet parce que, en général, les personnes qui sont inscrites au chômage ou qui bénéficient des minimas sociaux, n'ont pas accès aux crédits bancaires. L'Adie ell est là pour leur dire qu'il y a une solution pour eux : le microcrédit.
- Il s'adresse à qui ?
- Au plus grand nombre. A ceux qui sont intéressés par la création d'entrepris mais qui n'ont pas accès au crédit bancaire, qui ont besoin de financement, de trésorerie, d'investissement..… Il y a ceux aussi veulent bénéficier un micro-crédit pour favoriser un retour à l'emploi. En 2013 l'Adie Corse a réalisé 171 micro-crédits, a permis la création de 143 entreprises, le développement de 20 autres et un accès à un permis de conduire ou l'achat d'une voiture à une douzaine de personnes.
- Pour un engagement important ?
- Près de 1,4 millions d'euros d'investissement inhérent aux lignes financières que l'on a avec les partenaires bancaires - les banques nous abondent des lignes de crédits que nous reprenons derrière - et au fonds de "prêt d'honneur" de 5 000€ à 0%, abondé par l'Adec et la collectivité territoriale de Corse. Outre ce soutien financier, l'Adec concourt avec la communauté d'agglomération de Bastia, les deux conseils généraux de Corse ainsi que la ville d'Ajaccio au bon fonctionnement de l'Adie.
- L'Etat est aussi de la partie ?
- Oui avec l'accompagnement Nacre - Nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise - destiné aussi aux demandeurs d’emploi et aux bénéficiaires de minima sociaux qui permet lui aussi de bénéficier d'un soutien à taux 0 dans le cadre du micro-crédit. Les gens qui passent par ce dispositif vont être aidés par les divers organismes spécialisés dans la reprise d'entreprise - aujourd'hui la CCI et le Pôle Emploi nous accompagnent - en assistance, en accompagnement en amont, financement et post-création.
- Malgré la situation de l'emploi en Corse ?
- Aujourd'hui en Corse ne pas avoir d'emploi, c'est lourd. L'emploi salarié est rare. Mais avoir envie de créer son propre emploi est possible grâce à l'Adie, grâce au micro-crédit et grâce à ces journées d'information.
- Si tous les chômeurs de Corse veulent créer leur emploi…
- Oui mais tous les projets ne sont pas viables. Nous les analysons, nous effectuons un diagnostic et en fonction de tout ceci nous prêtons ou pas. De la sorte nous évitons à la personne qui est venue vers nous de ne pas se retrouver dans une situation comparable à celle qui était la sienne avant d'avoir franchi la porte de l'Adie.
- Mais ce n'est pas fini pour autant pour elle ?
- Non l'idée ne fonctionnera peut-être pas mais le fait de l'avoir mise en pratique peut permettre à la personne qui l'a créée de retrouver le chemin de l'emploi salarié ou de fonder une autre entreprise parce qu'il aura eu une autre idée. Il ne faut surtout pas penser que parce que l'on crée, l'on se "plante". A ce niveau nous avons un taux de casse sur 3 ans de 25 et 30%. Sur les 30 qui ont stoppé, il y en a quand 20 qui ont rebondi à travers une activité qui est devenue aujourd'hui pérenne. Et beaucoup qui étaient passés par le micro-crédit, sont revenus vers nous pour le développement de leur entreprise.
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Rendez-vous à le vendredi 7 février de 14 à 17 heures à Ajaccio dans les locaux de l’Association Atlas - 5 rue Ange Moretti.Au programme : Témoignages d’entrepreneurs soutenus par l’Adie et échanges avec les adhérents de l’association Atlas.
La liste des antennes Adie et des points d’information partenaires est consultable sur www.adie.org ou au N° vert 0 800 800 566.