Les principales observations
La Chambre régionale des comptes de Corse a résumé ses principales observations dans un communiqué.
La collectivité de Corse est propriétaire des quatre aéroports insulaires : Ajaccio‑Napoléon Bonaparte, Bastia Poretta, Figari Sud-Corse et Calvi Sainte-Catherine. Avec 4,4 millions de passagers en 2022, ces plateformes viennent en support de l’activité touristique et sont un maillon essentiel de la continuité territoriale.
Malgré les enjeux pour l’économie de l’île, la stratégie régionale dans ce secteur est inaboutie et le suivi des infrastructures insuffisant.
En matière d’investissement, la collectivité de Corse n’a plus défini de programmation avec son concessionnaire depuis la crise sanitaire de 2020. Les quatre plateformes aéroportuaires présentent pourtant d’importants besoins de mise aux normes et d’adaptation.
Or, les ressources propres des concessions, dont l’équilibre a été fragilisé par la crise sanitaire, ne permettent pas de financer seules ces dépenses. L’arbitrage de la collectivité concédante, quant aux investissements prioritaires à réaliser, est donc attendu. Leur concrétisation dépendra par la suite des cofinancements octroyés par l’Etat.
La chambre a également examiné la définition par la collectivité de Corse des obligations de service public garantissant la continuité territoriale entre la Corse et la France continentale.
Il ressort que les douze lignes aériennes sous sujétions particulières, soit Paris, Nice et Marseille au départ des quatre aéroports insulaires, présentent une offre capacitaire qui n’est pas en adéquation avec le besoin de service public de transport de passagers. De plus, le coût du dispositif a augmenté consécutivement à la réduction du tarif résident décidé par la collectivité de Corse en 2020.
Dès 2023, les dépenses de continuité territoriale des transports maritime et aérien devraient atteindre 200 M€, soit plus que la dotation de 187 M€ allouée chaque année par l’Etat à la collectivité de Corse pour leur financement.
La collectivité de Corse est propriétaire des quatre aéroports insulaires : Ajaccio‑Napoléon Bonaparte, Bastia Poretta, Figari Sud-Corse et Calvi Sainte-Catherine. Avec 4,4 millions de passagers en 2022, ces plateformes viennent en support de l’activité touristique et sont un maillon essentiel de la continuité territoriale.
Malgré les enjeux pour l’économie de l’île, la stratégie régionale dans ce secteur est inaboutie et le suivi des infrastructures insuffisant.
En matière d’investissement, la collectivité de Corse n’a plus défini de programmation avec son concessionnaire depuis la crise sanitaire de 2020. Les quatre plateformes aéroportuaires présentent pourtant d’importants besoins de mise aux normes et d’adaptation.
Or, les ressources propres des concessions, dont l’équilibre a été fragilisé par la crise sanitaire, ne permettent pas de financer seules ces dépenses. L’arbitrage de la collectivité concédante, quant aux investissements prioritaires à réaliser, est donc attendu. Leur concrétisation dépendra par la suite des cofinancements octroyés par l’Etat.
La chambre a également examiné la définition par la collectivité de Corse des obligations de service public garantissant la continuité territoriale entre la Corse et la France continentale.
Il ressort que les douze lignes aériennes sous sujétions particulières, soit Paris, Nice et Marseille au départ des quatre aéroports insulaires, présentent une offre capacitaire qui n’est pas en adéquation avec le besoin de service public de transport de passagers. De plus, le coût du dispositif a augmenté consécutivement à la réduction du tarif résident décidé par la collectivité de Corse en 2020.
Dès 2023, les dépenses de continuité territoriale des transports maritime et aérien devraient atteindre 200 M€, soit plus que la dotation de 187 M€ allouée chaque année par l’Etat à la collectivité de Corse pour leur financement.