Des échanges qui ont débuté à l’extérieur de la caserne et devant la presse venue en nombre. Puis en aparté entre Jean-Guy Talamoni, Gilles Simeoni, Laurent Marcangeli, Pierre-Jean Luciani, et Charles Voglimacci président du Casdis. Une dizaine de minutes plus tard, des personnes de la communauté musulmane se sont présentées spontanément à la caserne. Ils ont été cordialement invités à se joindre aux élus. Dès la fin de cette entrevue ces derniers ont été conviés à un déjeuner avec le personnel de garde de la caserne.
La visite prévue dans le quartier des Jardins de l’Empereur, en début d’après-midi, n’aura pas eu lieu. La présence des forces de sécurité en nombre rendait cette visite moins sereine qu’elle aurait pu être.
Une rencontre à l’Assemblée de Corse a été, également, organisée en présence de tous les élus insulaires présents à la caserne, de Mme Tomasi, présidente de l'association des Jardins de l'Empereur et d’une délégation de la communauté musulmane, ainsi que de l’imam de la salle de prière saccagée.
Une construction positive semble se mettre en place, la parole se libère libérant en même temps les esprits, et les mots sont forts et précis refusant l’idée de racisme ou de xénophobie tant citée dans les médias continentaux.
Gilles Simeoni : « La politique de cette île c’est que les hommes et les femmes de cette île peuvent aller tranquillement et en paix partout où ils ont envie d’aller. »
« Nous aurons du travail à faire ensemble, du travail de fond, pour éviter les logiques de ghetto, pour éviter les logiques d’exclusion, pour que les gens qui sont nés ici et qui y vivent s’y sentent complètement et pleinement corses, pour que ceux qui ne sont pas corses soient respectés, dans leur identité, dans leur culture, dans leur travail, dans leur famille. En tout cas vous n’avez ici que des amis et vous le savez. »
Jean-Guy Talamoni : « Inutile de vous rappeler que la Corse a été la première terre d’Europe à instaurer la tolérance religieuse et que nous avons une solide tradition à cet égard, et qu’ici moins qu’ailleurs ça n’est acceptable. »
La visite prévue dans le quartier des Jardins de l’Empereur, en début d’après-midi, n’aura pas eu lieu. La présence des forces de sécurité en nombre rendait cette visite moins sereine qu’elle aurait pu être.
Une rencontre à l’Assemblée de Corse a été, également, organisée en présence de tous les élus insulaires présents à la caserne, de Mme Tomasi, présidente de l'association des Jardins de l'Empereur et d’une délégation de la communauté musulmane, ainsi que de l’imam de la salle de prière saccagée.
Une construction positive semble se mettre en place, la parole se libère libérant en même temps les esprits, et les mots sont forts et précis refusant l’idée de racisme ou de xénophobie tant citée dans les médias continentaux.
Gilles Simeoni : « La politique de cette île c’est que les hommes et les femmes de cette île peuvent aller tranquillement et en paix partout où ils ont envie d’aller. »
« Nous aurons du travail à faire ensemble, du travail de fond, pour éviter les logiques de ghetto, pour éviter les logiques d’exclusion, pour que les gens qui sont nés ici et qui y vivent s’y sentent complètement et pleinement corses, pour que ceux qui ne sont pas corses soient respectés, dans leur identité, dans leur culture, dans leur travail, dans leur famille. En tout cas vous n’avez ici que des amis et vous le savez. »
Jean-Guy Talamoni : « Inutile de vous rappeler que la Corse a été la première terre d’Europe à instaurer la tolérance religieuse et que nous avons une solide tradition à cet égard, et qu’ici moins qu’ailleurs ça n’est acceptable. »
Quelques réaction de la matinée
Laurent Marcangeli député maire d'Ajaccio.mp3 (1.41 Mo)
JGuy Talamoni Président de l'Assemblée de Corse.mp3 (1.56 Mo)
Gilles Simeoni Président de l'Exécutif.mp3 (845.03 Ko)
Echange entre un pompier bléssé et Gille Simeoni.mp3 (4.79 Mo)
Echanges entre le chef de l'équipe agressée et les représentants de la communauté musulmane.mp3 (2.23 Mo)
Témoignage de Nordine solidaire des pompiers agressés.mp3 (1.95 Mo)