Ils ont été plus de 200 ce samedi après-midi à s’être adonnés à une joyeuse procession au cœur de la cité impériale. A l’initiative de Parlemu Corsu, une Granitula géante a en effet été organisée pour promouvoir la coofficialité de la langue corse.
Une nouvelle action revendicative à laquelle les organisateurs ont cette fois voulu donner une forme inédite et originale. Mais au delà, en choisissant de décliner la manifestation sous la forme de cette procession religieuse traditionnelle, qui conduit les participants, placés les uns derrière les autres, à former une spirale de plus en plus serrée, c’est aussi toute la symbolique de l’importance du cycle de la transmission qu’ils ont entendu matérialiser.
Acteurs du monde culturel, enseignants, élus, et sympathisants, ils ont donc été nombreux à répondre à l’appel du collectif et à défiler de la préfecture à la place du Diamant, sur laquelle ils ont pris place pour réaliser cette Granitula, afin que la transmission de la langue corse jamais ne cesse.
Quelques chants, de nombreux éclats de rire, et surtout un beau moment de partage et de convivialité sont venus rythmer l’action. Avant que la manifestation ne s’achève au son des chants des enfants de la Scola di Cantu Natale Luciani.
Une belle réussite pour le président du collectif, Micheli Leccia : « Nous sommes vraiment contents. A la fin il y avait vraiment beaucoup d’émotion. Les gens applaudissaient tous ensemble, ils chantaient, on voyait qu’il y avait une communion, cette communion que nous demandions », se réjouit-il.
Une nouvelle action revendicative à laquelle les organisateurs ont cette fois voulu donner une forme inédite et originale. Mais au delà, en choisissant de décliner la manifestation sous la forme de cette procession religieuse traditionnelle, qui conduit les participants, placés les uns derrière les autres, à former une spirale de plus en plus serrée, c’est aussi toute la symbolique de l’importance du cycle de la transmission qu’ils ont entendu matérialiser.
Acteurs du monde culturel, enseignants, élus, et sympathisants, ils ont donc été nombreux à répondre à l’appel du collectif et à défiler de la préfecture à la place du Diamant, sur laquelle ils ont pris place pour réaliser cette Granitula, afin que la transmission de la langue corse jamais ne cesse.
Quelques chants, de nombreux éclats de rire, et surtout un beau moment de partage et de convivialité sont venus rythmer l’action. Avant que la manifestation ne s’achève au son des chants des enfants de la Scola di Cantu Natale Luciani.
Une belle réussite pour le président du collectif, Micheli Leccia : « Nous sommes vraiment contents. A la fin il y avait vraiment beaucoup d’émotion. Les gens applaudissaient tous ensemble, ils chantaient, on voyait qu’il y avait une communion, cette communion que nous demandions », se réjouit-il.
D’autres actions pour les langues minoritaires sur l’ensemble du territoire français ce samedi.
D’autres manifestations en faveur des langues régionales ont également été organisées un peu partout en France. En effet, Alsaciens, Bretons, Basques et autres Occitans ont eux aussi entendu porter haut et fort leurs revendications pour la sauvegarde de leurs langues.
Une date qui n’a pas été choisie au hasard pour organiser ces manifestations, puisque le 27 octobre prochain, la charte des langues minoritaires, toujours non ratifiée par la France, seize ans après son adoption, sera soumise à examen du Sénat après avoir récemment été adoptée par l’Assemblée Nationale. Et la position de l'Etat reste pour le moment incertaine: un avis défavorable sur un projet de loi constitutionnelle sur le sujet a en effet été rendu par le Conseil d’Etat, alors même que François Hollande avait fait de l’adoption de cette charte une de ses promesses de campagne.
De plus, à l’heure où s’approchent les élections de décembre prochain, de parts et d’autres du territoire, à l’instar de Parlemu Corsu, les collectifs de sauvegarde des langues minoritaires ont voulu avec ces manifestations faire passer un message fort aux élus pour une vraie prise en compte de ces symboles d’identité culturelle.
En Corse, si les élus territoriaux se sont majoritairement prononcés en faveur de la coofficialité, ils sont désormais appelés à aller plus loin et à agir de manière concrète pour que celle-ci soit obtenue auprès du gouvernement. Un combat que le collectif Parlemu Corsu n’entend pas abandonner de sitôt.
Manon PERELLI
D’autres manifestations en faveur des langues régionales ont également été organisées un peu partout en France. En effet, Alsaciens, Bretons, Basques et autres Occitans ont eux aussi entendu porter haut et fort leurs revendications pour la sauvegarde de leurs langues.
Une date qui n’a pas été choisie au hasard pour organiser ces manifestations, puisque le 27 octobre prochain, la charte des langues minoritaires, toujours non ratifiée par la France, seize ans après son adoption, sera soumise à examen du Sénat après avoir récemment été adoptée par l’Assemblée Nationale. Et la position de l'Etat reste pour le moment incertaine: un avis défavorable sur un projet de loi constitutionnelle sur le sujet a en effet été rendu par le Conseil d’Etat, alors même que François Hollande avait fait de l’adoption de cette charte une de ses promesses de campagne.
De plus, à l’heure où s’approchent les élections de décembre prochain, de parts et d’autres du territoire, à l’instar de Parlemu Corsu, les collectifs de sauvegarde des langues minoritaires ont voulu avec ces manifestations faire passer un message fort aux élus pour une vraie prise en compte de ces symboles d’identité culturelle.
En Corse, si les élus territoriaux se sont majoritairement prononcés en faveur de la coofficialité, ils sont désormais appelés à aller plus loin et à agir de manière concrète pour que celle-ci soit obtenue auprès du gouvernement. Un combat que le collectif Parlemu Corsu n’entend pas abandonner de sitôt.
Manon PERELLI