Photo archives CNI
Chaque année ou presque, depuis qu'elle est conseillère exécutive en charge de l'éducation, Antonia Luciani est interpellée pour évoquer les projets de construction de lycées dans les aires urbaines de Bastia et Aiacciu. En octobre 2021, c'est le groupe de droite Un Soffiu Novu qui venait aux nouvelles. En juillet 2023, c'était au tour de Pierre Poli, d'Avanzemu. Et ce jeudi 26 septembre, la prise d'informations fut à l'initiative d'Hervé Valdrighi qui appartient à la même majorité qu'Antonia Luciani. Hervé Valdrighi est également conseiller municipal de la ville de Lucciana, et c'est coiffé de cette casquette qu'il a débuté son propos, rappelant que le 11 juin dernier, le conseil municipal de Lucciana avait adopté à l'unanimité une délibération soulignant l'importance d'implanter un lycée à Lucciana.
Prêchant pour sa paroisse, Hervé Valdrighi a mis en avant "la centralité de Lucciana. En effet, sa position géographique stratégique, à la croisée des axes entre le sud de Bastia et la Casinca, renforce son rôle de pôle central pour la région. De plus, la commune dispose de réserves foncières adéquates à proximité du complexe sportif qui pourrait fonctionner en synergie avec ce nouvel établissement. Ces terrains bénéficient par ailleurs d’un accès privilégié à un axe ferroviaire et routier (proximité de la RT 11), ce qui facilitera grandement l’accès des élèves et du personnel." L'élu luccianais a néanmoins pris soin de rappeler que sa commune n'était pas la seule à postuler : "Je sais que Borgo, Biguglia et Vescovato se sont également positionnées."
Invitée à faire le point sur le projet du grand Bastia, Antonia Luciani a préféré commencer par donner des nouvelles du projet sur le grand Aiacciu, "prioritaire" selon elle sur le projet bastiais, compte tenu des signes de saturation démographique qui pourraient se faire jour à l'horizon 2030 dans l'aire urbaine ajaccienne. Antonia Luciana a rappelé que "des travaux ont été menés conjointement avec le rectorat, dans le cadre de la redéfinition de la carte de formations professionnelles initiales." Ces travaux ont débouché sur la réalisation d'une étude, "afin de créer un nouveau collège et un nouveau lycée, avec notamment le projet de rénovation ou de reconstruction du lycée du Finosellu, qui permettrait de passer d'un lycée professionnel à un lycée polyvalent, d'augmenter sa capacité d'accueil, de conserver le site situé en coeur de ville et d'améliorer les performances énergétiques." Rien de nouveau, puisque cette étude a été rendue le 28 juin 2023 et elle avait abouti à deux scénarios possibles : la création d’une extension et la réhabilitation générale de l’existant ; ou bien la construction d’une surélévation avec également une réhabilitation générale de l’existant Et ce jeudi matin, Antonia Luciani n'a pas précisé si l'un ou l'autre de ces scénarios avait été retenu. Elle a simplement chiffré le coût du projet, "évalué à environ 34 millions d'euros" et évoqué la suite du dossier, sans préciser le calendrier : "Il nous reste à valider le choix d'implantation et à l'inscrire dans la future programmation annuelle d'investissements."
Quoi de neuf depuis trois ans ?
Puis Antonia Luciani a partagé le constat fait par Hervé Valdrighi (et d'autres avant lui) "d'une forte croissance démographique" dans le Grand Bastia. "Actuellement, a poursuivi le conseiller territorial, les lycéens de cette région doivent parcourir de longues distances pour rejoindre des établissements situés en dehors de leur secteur, augmentant leur temps de trajet quotidien et réduisant les moments disponibles pour les études personnelles, les activités extra-scolaires ou le repos. Ces trajets engendrent des coûts de transport importants, non seulement pour les familles mais également pour la Collectivité." En réponse, Antonia Luciani a estimé "nécessaire d'envisager la conduite d'une étude spécifique au grand Bastia qui portera sur le type d'établissement, lycée général ou lycée polyvalent, sa capacité d'accueil, mais aussi sa localisation, en cherchant à équilibrer les bassins de recrutement et la carte des formations également, entre le lycée de la plaine dans le Fium'Orbu, la cité scolaire de Montesoro, ainsi que le nouvel établissement à venir. " Une réponse sensiblement identique à celle qu'elle avait apporté dans ce même hémicycle... il y a trois ans : « A priori, il s’agirait d’avoir, au-delà de la création d’un nouveau lycée, une analyse globale à travers la carte des formations professionnelles et les problématiques d’hébergement, qui s’avèrent là aussi nécessaires, car la structuration d’un nouveau lycée dépend étroitement des formations dispensées – ateliers, laboratoires, salles spécialisées… - et doit, de plus, être complémentaire avec l’existant ».
Durant cette séance du mois d'octobre 2021, Antonia Luciani avait également jugé "important de recenser, dans les bassins de vie concernés, les différentes communes susceptibles de répondre aux priorités (en terme de mobilité, de développement durable, d'intégration architecturale et paysagère, NDLR) puis d’engager, avec l’ensemble des acteurs impliqués, une réflexion permettant de définir le lieu d’implantation le plus pertinent ». On peine donc, aujourd'hui, à détecter les potentielles avancées dans ce dossier, Antonia Luciani concluant sa réponse à Hervé Valdrighi par ces mots : "Je ne manquerai pas de revenir vers notre assemblée pour présenter l'avancée de nos travaux et de l'étude, une fois finalisés. Et nous pourrons ensemble échanger et nous prononcer sur l'implantation du lieu d'implantation définitif et engager, évidemment, la concertation nécessaire." Rendez-vous dans un an ?
Prêchant pour sa paroisse, Hervé Valdrighi a mis en avant "la centralité de Lucciana. En effet, sa position géographique stratégique, à la croisée des axes entre le sud de Bastia et la Casinca, renforce son rôle de pôle central pour la région. De plus, la commune dispose de réserves foncières adéquates à proximité du complexe sportif qui pourrait fonctionner en synergie avec ce nouvel établissement. Ces terrains bénéficient par ailleurs d’un accès privilégié à un axe ferroviaire et routier (proximité de la RT 11), ce qui facilitera grandement l’accès des élèves et du personnel." L'élu luccianais a néanmoins pris soin de rappeler que sa commune n'était pas la seule à postuler : "Je sais que Borgo, Biguglia et Vescovato se sont également positionnées."
Invitée à faire le point sur le projet du grand Bastia, Antonia Luciani a préféré commencer par donner des nouvelles du projet sur le grand Aiacciu, "prioritaire" selon elle sur le projet bastiais, compte tenu des signes de saturation démographique qui pourraient se faire jour à l'horizon 2030 dans l'aire urbaine ajaccienne. Antonia Luciana a rappelé que "des travaux ont été menés conjointement avec le rectorat, dans le cadre de la redéfinition de la carte de formations professionnelles initiales." Ces travaux ont débouché sur la réalisation d'une étude, "afin de créer un nouveau collège et un nouveau lycée, avec notamment le projet de rénovation ou de reconstruction du lycée du Finosellu, qui permettrait de passer d'un lycée professionnel à un lycée polyvalent, d'augmenter sa capacité d'accueil, de conserver le site situé en coeur de ville et d'améliorer les performances énergétiques." Rien de nouveau, puisque cette étude a été rendue le 28 juin 2023 et elle avait abouti à deux scénarios possibles : la création d’une extension et la réhabilitation générale de l’existant ; ou bien la construction d’une surélévation avec également une réhabilitation générale de l’existant Et ce jeudi matin, Antonia Luciani n'a pas précisé si l'un ou l'autre de ces scénarios avait été retenu. Elle a simplement chiffré le coût du projet, "évalué à environ 34 millions d'euros" et évoqué la suite du dossier, sans préciser le calendrier : "Il nous reste à valider le choix d'implantation et à l'inscrire dans la future programmation annuelle d'investissements."
Quoi de neuf depuis trois ans ?
Puis Antonia Luciani a partagé le constat fait par Hervé Valdrighi (et d'autres avant lui) "d'une forte croissance démographique" dans le Grand Bastia. "Actuellement, a poursuivi le conseiller territorial, les lycéens de cette région doivent parcourir de longues distances pour rejoindre des établissements situés en dehors de leur secteur, augmentant leur temps de trajet quotidien et réduisant les moments disponibles pour les études personnelles, les activités extra-scolaires ou le repos. Ces trajets engendrent des coûts de transport importants, non seulement pour les familles mais également pour la Collectivité." En réponse, Antonia Luciani a estimé "nécessaire d'envisager la conduite d'une étude spécifique au grand Bastia qui portera sur le type d'établissement, lycée général ou lycée polyvalent, sa capacité d'accueil, mais aussi sa localisation, en cherchant à équilibrer les bassins de recrutement et la carte des formations également, entre le lycée de la plaine dans le Fium'Orbu, la cité scolaire de Montesoro, ainsi que le nouvel établissement à venir. " Une réponse sensiblement identique à celle qu'elle avait apporté dans ce même hémicycle... il y a trois ans : « A priori, il s’agirait d’avoir, au-delà de la création d’un nouveau lycée, une analyse globale à travers la carte des formations professionnelles et les problématiques d’hébergement, qui s’avèrent là aussi nécessaires, car la structuration d’un nouveau lycée dépend étroitement des formations dispensées – ateliers, laboratoires, salles spécialisées… - et doit, de plus, être complémentaire avec l’existant ».
Durant cette séance du mois d'octobre 2021, Antonia Luciani avait également jugé "important de recenser, dans les bassins de vie concernés, les différentes communes susceptibles de répondre aux priorités (en terme de mobilité, de développement durable, d'intégration architecturale et paysagère, NDLR) puis d’engager, avec l’ensemble des acteurs impliqués, une réflexion permettant de définir le lieu d’implantation le plus pertinent ». On peine donc, aujourd'hui, à détecter les potentielles avancées dans ce dossier, Antonia Luciani concluant sa réponse à Hervé Valdrighi par ces mots : "Je ne manquerai pas de revenir vers notre assemblée pour présenter l'avancée de nos travaux et de l'étude, une fois finalisés. Et nous pourrons ensemble échanger et nous prononcer sur l'implantation du lieu d'implantation définitif et engager, évidemment, la concertation nécessaire." Rendez-vous dans un an ?