(Photos Michel Luccioni)
On le sait déjà depuis quelques mois : Laurent Marcangeli est candidat à sa succession à la mairie d'Ajaccio. Il l'avait annoncé en février dernier lors de la première assemblée générale du tout dernier mouvement sobrement appelé « Ajaccio ! Le mouvement ».
Lors de cette assemblée générale au cours de laquelle le comité exécutif avait été élu, le mouvement comptait 800 adhérents.
Aujourd’hui, après le discours de plus de trente minutes du maire ajaccien, plus de 1 230 signatures étaient relevées.
Peut-on parler d’un réel engouement de la part de la population ajaccienne ?
Un peu tôt pour le dire. Parmi la centaine de personnes venue ce samedi dans la maison de quartier de Cannes, symbole de la mandature Marcangeli, certains semblaient l’avoir, déjà, compris : le rassemblement de la Droite, en difficulté depuis les différents départs du parti ‘’Les Républicains’’, est une priorité de campagne.
Lors de cette assemblée générale au cours de laquelle le comité exécutif avait été élu, le mouvement comptait 800 adhérents.
Aujourd’hui, après le discours de plus de trente minutes du maire ajaccien, plus de 1 230 signatures étaient relevées.
Peut-on parler d’un réel engouement de la part de la population ajaccienne ?
Un peu tôt pour le dire. Parmi la centaine de personnes venue ce samedi dans la maison de quartier de Cannes, symbole de la mandature Marcangeli, certains semblaient l’avoir, déjà, compris : le rassemblement de la Droite, en difficulté depuis les différents départs du parti ‘’Les Républicains’’, est une priorité de campagne.
Les mots du maire ont donc résonné comme un appel à l'union, loin des divergences de partis.
Après une courte présentation de l’état des comptes et des orientations budgétaires du mouvement ( 11 000 € de recettes et 6 000 de dépenses ) le maire est revenu sur la nécessité de ne pas garder des ‘’ réflexes idéologiques et claniques ’’.
Et pour cause. L’assemblée des Cannes était plutôt éclectique. Des membres de l’UDI ou du comité central Bonapartiste. Des ‘’sans étiquette’’ ou encore des Républicains, parti quitté par le maire en février dernier, juste avant le lancement de son mouvement.
Le maire d’Ajaccio expliquait alors un départ causé par des divergences idéologiques avec le chef du parti LR, Laurent Wauquiez, qui a lui même démissionné après la cuisante défaite de la Droite aux élections européennes. Pour l’édile ajaccien qui se dit appartenir à une droite ‘’ progressiste et moderne’’, un rapprochement vers la République en marche ne semble pas non plus d’actualité.
A la suite de ce retrait, des tensions sont survenues au sein de la majorité municipale. Mais pour certains comme Charles Viglimacci, 9e adjoint, ce changement de cap n’impacte pas sur le travail de l’équipe municipale. Ces divergences politiques ne seraient, selon lui, pas un frein au bon déroulement de la fin de mandature.
Ce dernier, plus inquiété par les rapports compliqués qu’entretient la mairie avec la Collectivité de Corse, ne semble pas penser qu'une évolution des difficultés au sein de l’exécutif soit à présager
Après une courte présentation de l’état des comptes et des orientations budgétaires du mouvement ( 11 000 € de recettes et 6 000 de dépenses ) le maire est revenu sur la nécessité de ne pas garder des ‘’ réflexes idéologiques et claniques ’’.
Et pour cause. L’assemblée des Cannes était plutôt éclectique. Des membres de l’UDI ou du comité central Bonapartiste. Des ‘’sans étiquette’’ ou encore des Républicains, parti quitté par le maire en février dernier, juste avant le lancement de son mouvement.
Le maire d’Ajaccio expliquait alors un départ causé par des divergences idéologiques avec le chef du parti LR, Laurent Wauquiez, qui a lui même démissionné après la cuisante défaite de la Droite aux élections européennes. Pour l’édile ajaccien qui se dit appartenir à une droite ‘’ progressiste et moderne’’, un rapprochement vers la République en marche ne semble pas non plus d’actualité.
A la suite de ce retrait, des tensions sont survenues au sein de la majorité municipale. Mais pour certains comme Charles Viglimacci, 9e adjoint, ce changement de cap n’impacte pas sur le travail de l’équipe municipale. Ces divergences politiques ne seraient, selon lui, pas un frein au bon déroulement de la fin de mandature.
Ce dernier, plus inquiété par les rapports compliqués qu’entretient la mairie avec la Collectivité de Corse, ne semble pas penser qu'une évolution des difficultés au sein de l’exécutif soit à présager
L'urgence environnementale en tête de campagne
Laurent Marcangelli ne ferme donc pas la porte comme il a pu le répéter à de nombreuses reprises . Dans la salle, des soutiens républicains comme le député de la 1ère circonscription de la Corse-du-Sud, Jean-Jacques Ferrara mais également des membres du Comité Central Bonapartiste ont vu leur présence saluée.
Mais cette assemblée générale a également été l'occasion pour le maire d'annoncer les grandes lignes de son programme de campagne.
Après le bilan, dont il se dit fier, qui laisse apparaître une priorité mise sur les quartiers défavorisés mais également l'aboutissement du projet d'acquisition de la citadelle sur lequel de nombreux maires ont échoué, le candidat a donné les axes principaux de son programme. Le maire a bien sûr rappelé l'importance la valorisation du patrimoine mais aussi la très sensible problématique sociale, ne manquant pas de parler des ''invisibles sociaux'', ces travailleurs pauvres qui ne bénéficient pas des aides sociales. Une précarité qui touche selon la CAPA, 50 % des foyers sur le territoire intercommunale.
Mais le point prioritaire de cette feuille de route exposée ce samedi était l'urgence environnementale.
Revenant sur ses prises de positions sur la centrale du Vazzio dès 2012 en tant que député , le maire a légitimé ses orientations environnementale.
'' Je souhaite au plus vite pouvoir parler de la pollution causée par le port d'Ajaccio. Ces fumées et cheminées sont un problème pour la ville. Je demande aux responsables des infrastructures portuaires que nous nous réunissions d'urgence pour trouver une solution.''
Environnement encore : la problématique énergétique. Après les annonces faites par le Premier ministre Edouard Philippe lors de sa visite en début du mois et la volonté du gouvernement de lancer la nouvelle centrale du Vazzio pour 2023, le maire se dit être dans l'expectative. '' Cette centrale est un défi à relever. Ce n'est pas au maire d'Ajaccio de décider. Il y a un opérateur historique (EDF) l'Etat, la Collectivité de Corse qui sont en charge de ce dossier. Mais je veux que dans ce débat des municipales, nous parlions de cela. La pollution est l'affaire de tous et elle est notre priorité.''
Ce document de présentation de programme porte selon le maire des actions impératives pour la mandature 2020-2026. La campagne électorale a donc bel et bien commencé et de nouvelles lignes viendront bientôt gonfler le programme du mouvement Marcangeli.
Mais cette assemblée générale a également été l'occasion pour le maire d'annoncer les grandes lignes de son programme de campagne.
Après le bilan, dont il se dit fier, qui laisse apparaître une priorité mise sur les quartiers défavorisés mais également l'aboutissement du projet d'acquisition de la citadelle sur lequel de nombreux maires ont échoué, le candidat a donné les axes principaux de son programme. Le maire a bien sûr rappelé l'importance la valorisation du patrimoine mais aussi la très sensible problématique sociale, ne manquant pas de parler des ''invisibles sociaux'', ces travailleurs pauvres qui ne bénéficient pas des aides sociales. Une précarité qui touche selon la CAPA, 50 % des foyers sur le territoire intercommunale.
Mais le point prioritaire de cette feuille de route exposée ce samedi était l'urgence environnementale.
Revenant sur ses prises de positions sur la centrale du Vazzio dès 2012 en tant que député , le maire a légitimé ses orientations environnementale.
'' Je souhaite au plus vite pouvoir parler de la pollution causée par le port d'Ajaccio. Ces fumées et cheminées sont un problème pour la ville. Je demande aux responsables des infrastructures portuaires que nous nous réunissions d'urgence pour trouver une solution.''
Environnement encore : la problématique énergétique. Après les annonces faites par le Premier ministre Edouard Philippe lors de sa visite en début du mois et la volonté du gouvernement de lancer la nouvelle centrale du Vazzio pour 2023, le maire se dit être dans l'expectative. '' Cette centrale est un défi à relever. Ce n'est pas au maire d'Ajaccio de décider. Il y a un opérateur historique (EDF) l'Etat, la Collectivité de Corse qui sont en charge de ce dossier. Mais je veux que dans ce débat des municipales, nous parlions de cela. La pollution est l'affaire de tous et elle est notre priorité.''
Ce document de présentation de programme porte selon le maire des actions impératives pour la mandature 2020-2026. La campagne électorale a donc bel et bien commencé et de nouvelles lignes viendront bientôt gonfler le programme du mouvement Marcangeli.