L’espace patrimonial accueillera Esther Tellermann pour une rencontre autour de l’œuvre d’Antonin Artaud.
« La vie est de brûler des questions » dit Artaud dans l’Ombilic des limbes. La vie, après tout, n’est-ce pas l’enjeu principal de la psychanalyse – quand bien même cette dernière apporte encore « la peste », d’explorer les impasses, les apories du désir humain, le travail de la mort dans le vif.
L’œuvre d’Antonin Artaud interroge plus qu’aucune ce que le terme de « littérature » recouvre. N’oublions pas que Freud et Lacan ne cessèrent d’explorer ce que cette dite « littérature ». Rapport à la lettre, à l’objet du désir, dit par Lacan objeta. La littérature à ses origines - chant, mythe parlé, procession dramatique - reprend Lacan, est « accommodation des restes ».
Ainsi Esther Tellermann, poète, écrivain et psychanalyste, membre de l’Association lacanienne internationale, développe sa conférence sur l’œuvre d’Antonin Artaud qui ne cesse d’éveiller un désir de lecture, avec une œuvre prolixe et multiforme par ses inventions syntaxiques, lexicales, poétiques et théâtrales.