Selon cette ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel (ORTC) de Marseille de 934 pages, datée de jeudi et rédigée par deux juges d'instruction, les principaux membres suspectés de faire partie de cette bande criminelle seront jugés, au premier rang desquels. Jacques Santoni, tétraplégique et chef présumé de la bande.
Ce dernier est poursuivi pour "blanchiment aggravé, complicité d'extorsion et tentative d'extorsion en récidive légale, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni jusqu'à 10 ans d'emprisonnement en récidive légale et en vue de la préparation d'un délit puni d'au moins cinq ans en récidive légale."
Il est accusé "d'avoir, en Corse-du-Sud, en Île-de-France (...) sur le territoire national et par lien d'indivisibilité à Hong Kong, Singapour, en Suisse, au Luxembourg", entre janvier 2018 et janvier 2021, commis plusieurs "délits punis de 10 ans et plus particulièrement de blanchiment en bande organisée" en "dirigeant une organisation structurée et hiérarchisée", peut-on lire dans le document judiciaire.
Parmi les 27 autres personnes qui seront jugées figurent ses bras droits Michael Ettori, Pascal Porri et André Bacchiolelli, poursuivis pour pratiquement les mêmes chefs et qui contestent tous les faits comme leur chef. La compagne de Michael Ettori, Saveria Lucchini, ainsi que celle de Pascal Porri, Valérie Mouren, et la maîtresse de ce dernier Marion Demorissi sont également poursuivies.
A leurs côtés figure également Sonia Susini-Santoni, présentée comme la "pierre angulaire du système clanique dirigé par son époux" Jacques Santoni et son frère Jean-Laurent Susini, soupçonnés d'avoir aidé le chef du "Petit Bar" à blanchir 2 millions d'euros grâce à un gain de 4 millions d'euros remporté au loto par Jean-Laurent Susini.
Figurent également les hommes d'affaires Jean-Pierre Valentini, Antony Perrino, François- Xavier Susini et Jean-Marc Peretti, trois "membres de la communauté chinoise d'Aubervilliers", une avocate et des intermédiaires.
Cette vaste enquête internationale vise à démanteler les réseaux de blanchiment de fonds du "Petit Bar" à l'international. Selon des chiffres avancés par le quotidien Le Monde, quelque 48 millions d'investissements offshore et immobiliers auraient permis au groupe criminel de blanchir son argent sale.
Depuis des années, enquêteurs et magistrats travaillent à neutraliser la bande criminelle corse du "Petit Bar", née au début des années 2000, accusée de trafic de drogue, d'extorsions et assassinats.
Ce dernier est poursuivi pour "blanchiment aggravé, complicité d'extorsion et tentative d'extorsion en récidive légale, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni jusqu'à 10 ans d'emprisonnement en récidive légale et en vue de la préparation d'un délit puni d'au moins cinq ans en récidive légale."
Il est accusé "d'avoir, en Corse-du-Sud, en Île-de-France (...) sur le territoire national et par lien d'indivisibilité à Hong Kong, Singapour, en Suisse, au Luxembourg", entre janvier 2018 et janvier 2021, commis plusieurs "délits punis de 10 ans et plus particulièrement de blanchiment en bande organisée" en "dirigeant une organisation structurée et hiérarchisée", peut-on lire dans le document judiciaire.
Parmi les 27 autres personnes qui seront jugées figurent ses bras droits Michael Ettori, Pascal Porri et André Bacchiolelli, poursuivis pour pratiquement les mêmes chefs et qui contestent tous les faits comme leur chef. La compagne de Michael Ettori, Saveria Lucchini, ainsi que celle de Pascal Porri, Valérie Mouren, et la maîtresse de ce dernier Marion Demorissi sont également poursuivies.
A leurs côtés figure également Sonia Susini-Santoni, présentée comme la "pierre angulaire du système clanique dirigé par son époux" Jacques Santoni et son frère Jean-Laurent Susini, soupçonnés d'avoir aidé le chef du "Petit Bar" à blanchir 2 millions d'euros grâce à un gain de 4 millions d'euros remporté au loto par Jean-Laurent Susini.
Figurent également les hommes d'affaires Jean-Pierre Valentini, Antony Perrino, François- Xavier Susini et Jean-Marc Peretti, trois "membres de la communauté chinoise d'Aubervilliers", une avocate et des intermédiaires.
Cette vaste enquête internationale vise à démanteler les réseaux de blanchiment de fonds du "Petit Bar" à l'international. Selon des chiffres avancés par le quotidien Le Monde, quelque 48 millions d'investissements offshore et immobiliers auraient permis au groupe criminel de blanchir son argent sale.
Depuis des années, enquêteurs et magistrats travaillent à neutraliser la bande criminelle corse du "Petit Bar", née au début des années 2000, accusée de trafic de drogue, d'extorsions et assassinats.