C’est un espace de collaboration unique où les îles partagent leurs meilleures pratiques et les innovations technologiques pour construire un avenir plus durable. Mercredi et jeudi au Palais des Congrès d’Ajaccio, l’Agence d’Aménagement durable, d’Urbanisme et d’Énergie de la Corse (AUE) organise une nouvelle édition d’Energ’Isule. Créé en 2013, ce rendez-vous dédié à la transition écologique des îles vient réunir les principaux acteurs du monde institutionnel, économique, universitaire, associatif, ainsi que des experts reconnus sur le plan national et européen, pour leur offrir une plateforme d’échanges et de collaboration autour cette problématique. L’évènement, auquel participent notamment des intervenants venus de la Guadeloupe et de la Martinique et d’îles européennes, prend cette année la forme d’un colloque placé sous le thème « Atténuation et adaptation au changement climatique dans les Zones Non Interconnectées (ZNI) ». Un sujet majeur pour des territoires particulièrement impactés par ce phénomène.
« Le monde est aujourd’hui confronté à un dérèglement climatique sans précédent avec une recrudescence des phénomènes de canicule, des épisodes de sécheresse, des catastrophes naturelles, des grands feux, inondations, de la montée des eaux ou encore des cyclones. Avec bien souvent en corollaire des drames humains et des conséquences socio-économiques majeures », a introduit Julien Paolini, le président de l’AUE. « Cette lutte contre le réchauffement climatique ne peut s’envisager qu’autour de deux piliers : la réduction des gaz à effet de serre, et donc la sortie des énergies fossiles, et l’adaptation de nos territoires », a-t-il ajouté en posant : « S’adapter c’est anticiper les menaces, les risques et les dangers qui pèsent sur nous aujourd’hui, c’est rendre nos territoires plus résilients et plus résistants, et plus autonomes ».
Dans ce droit fil, notant qu’il convient de « penser local pour agir global », le président de l’AUE a insisté sur la singularité des écosystèmes insulaires qui peuvent faire figure « de véritables laboratoires, propices à l’expérimentation sociale, à l’innovation scientifique et à l’audace politique ». « Ce sont des territoires fortement contraints par la géographie, mais les îles ont de tout temps trouvé leur salut dans la culture de la résilience », a-t-il insisté en relevant que dans le secteur énergétique « les îles n’ont eu d’autre choix que de se libérer du modèle actuel » et de développer les énergies renouvelables. Avec l’objectif pour la Corse, comme pour d’autres ZNI, d’atteindre l’autonomie énergétique à horizon 2050.
« L’autonomie énergétique est plus qu’une nécessité technique, c’est une question de résilience et de prospérité pour nos territoires », a de son côté posé Sylvie Vanoukia, la présidente de la commission énergie de Guadeloupe. « En Guadeloupe, nous avons déjà réussi à faire de grands pas. Aujourd’hui, plus de 35% de notre mix électrique provient de sources renouvelables locales. Mais nous ne pouvons nous en satisfaire car nous mesurons notre dépendance. Comme la Corse, nous avons déjà construit notre feuille de route pour aller vers plus de souveraineté énergétique, en nous appuyant sur des énergies fortes et locales par le biais d’une transition résiliente, éthique et juste », a-t-elle expliqué.
Durant ces deux jours de colloque, plusieurs tables rondes animées par des experts s’intéresseront au déploiement des politiques d’atténuation dans les ZNI, mais aussi aux innovations technologiques et filières nouvelles pour soutenir la transition énergétique, au développement des EnR par les projets citoyens, à la rénovation énergétique, ou encore aux stratégies de mobilité pour les ZNI, à l’adaptation de l’urbanisme des îles aux horizons climatiques et aux nouvelles stratégies d’aménagement pour créer la ville insulaire résiliente. De quoi permettre de bénéficier de retours d’expériences d’autres territoires insulaires pour mieux préparer l’avenir.
« Le monde est aujourd’hui confronté à un dérèglement climatique sans précédent avec une recrudescence des phénomènes de canicule, des épisodes de sécheresse, des catastrophes naturelles, des grands feux, inondations, de la montée des eaux ou encore des cyclones. Avec bien souvent en corollaire des drames humains et des conséquences socio-économiques majeures », a introduit Julien Paolini, le président de l’AUE. « Cette lutte contre le réchauffement climatique ne peut s’envisager qu’autour de deux piliers : la réduction des gaz à effet de serre, et donc la sortie des énergies fossiles, et l’adaptation de nos territoires », a-t-il ajouté en posant : « S’adapter c’est anticiper les menaces, les risques et les dangers qui pèsent sur nous aujourd’hui, c’est rendre nos territoires plus résilients et plus résistants, et plus autonomes ».
Dans ce droit fil, notant qu’il convient de « penser local pour agir global », le président de l’AUE a insisté sur la singularité des écosystèmes insulaires qui peuvent faire figure « de véritables laboratoires, propices à l’expérimentation sociale, à l’innovation scientifique et à l’audace politique ». « Ce sont des territoires fortement contraints par la géographie, mais les îles ont de tout temps trouvé leur salut dans la culture de la résilience », a-t-il insisté en relevant que dans le secteur énergétique « les îles n’ont eu d’autre choix que de se libérer du modèle actuel » et de développer les énergies renouvelables. Avec l’objectif pour la Corse, comme pour d’autres ZNI, d’atteindre l’autonomie énergétique à horizon 2050.
« L’autonomie énergétique est plus qu’une nécessité technique, c’est une question de résilience et de prospérité pour nos territoires », a de son côté posé Sylvie Vanoukia, la présidente de la commission énergie de Guadeloupe. « En Guadeloupe, nous avons déjà réussi à faire de grands pas. Aujourd’hui, plus de 35% de notre mix électrique provient de sources renouvelables locales. Mais nous ne pouvons nous en satisfaire car nous mesurons notre dépendance. Comme la Corse, nous avons déjà construit notre feuille de route pour aller vers plus de souveraineté énergétique, en nous appuyant sur des énergies fortes et locales par le biais d’une transition résiliente, éthique et juste », a-t-elle expliqué.
Durant ces deux jours de colloque, plusieurs tables rondes animées par des experts s’intéresseront au déploiement des politiques d’atténuation dans les ZNI, mais aussi aux innovations technologiques et filières nouvelles pour soutenir la transition énergétique, au développement des EnR par les projets citoyens, à la rénovation énergétique, ou encore aux stratégies de mobilité pour les ZNI, à l’adaptation de l’urbanisme des îles aux horizons climatiques et aux nouvelles stratégies d’aménagement pour créer la ville insulaire résiliente. De quoi permettre de bénéficier de retours d’expériences d’autres territoires insulaires pour mieux préparer l’avenir.