Chacun a joué le rôle qui était le sien dans ce conflit qui n’a que trop duré, notamment la Collectivité de Corse et le l’ADEC ainsi que le cabinet de la préfète de Corse et la Direccte. 12 jours après le début de la grève menée par les salariés, cette fameuse médiation tant attendue est enfin arrivée. Comme les membres de la direction qui se sont présentés hier matin à la Direccte pour tenter de trouver une solution rapide.
Era ora !
Les représentants de la direction ont été accueillis assez froidement par les salariés du groupe qui campaient devant la direction du Travail toutes banderoles déployées et musique d’ambiance. Le tout dans la dignité malgré les actions menées et le silence pesant de leurs dirigeants au cours de cette dernière semaine!
L’ambiance était néanmoins détendue hier matin malgré ces longues journées d’attente et l’on percevait un certain espoir de fin de crise se faufiler entre les interventions des uns et des autres. Après la délégation venue rencontrer la Direccte, François Milano, délégué STC s’apprêtait lui aussi à rejoindre la direction. Nous l’avons rencontré :
- Alors, cette fois c’est la bonne ?
- Rien n’est sûr. Nous avons enfin réussi a obtenir leur venue et c’est déjà un premier pas de franchi. Cela grâce aux interventions répétées des services de l’Etat. Il ne faut pas pour autant crier victoire. On voudrait néanmoins savoir pourquoi ils sont restés aussi longtemps silencieux malgré les nombreux appels au dialogue. La première bonne nouvelle a été la nomination d’un directeur régional. Dès lors, nous avons su qu’une avancée était perceptible avec la venue des dirigeants de l’entreprise. Je crois également que le contenu de nos revendications les a quelque peu inquiétés. »
Médiation difficile
Les salariés, à leur tour, se sont rendus à la direction du Travail, à savoir Mme Nicolai-Maidé, M. Vigneron du STC, MM. Murati et Milano.
A la mi-journée, l’un des membres du STC nous confiait que le début de la médiation s’avérait difficile et parlait de « mauvaise foi » de la part de la direction d’Engie sur quatre points bien spécifiques. Seule éclaircie, la nomination du directeur d’agence.
Si le poste de M. Calendini n’a pas été confirmé par la direction - contrairement a ce qui avait été annoncé le 14 janvier - une chose est sûre : la nomination d’un directeur local a été officialisée et ce dernier prendra prochainement ses fonctions en Corse.
La médiation s’est poursuivie tard dans l’après-midi, notamment sur les points étudiés en début de matinée.
Era ora !
Les représentants de la direction ont été accueillis assez froidement par les salariés du groupe qui campaient devant la direction du Travail toutes banderoles déployées et musique d’ambiance. Le tout dans la dignité malgré les actions menées et le silence pesant de leurs dirigeants au cours de cette dernière semaine!
L’ambiance était néanmoins détendue hier matin malgré ces longues journées d’attente et l’on percevait un certain espoir de fin de crise se faufiler entre les interventions des uns et des autres. Après la délégation venue rencontrer la Direccte, François Milano, délégué STC s’apprêtait lui aussi à rejoindre la direction. Nous l’avons rencontré :
- Alors, cette fois c’est la bonne ?
- Rien n’est sûr. Nous avons enfin réussi a obtenir leur venue et c’est déjà un premier pas de franchi. Cela grâce aux interventions répétées des services de l’Etat. Il ne faut pas pour autant crier victoire. On voudrait néanmoins savoir pourquoi ils sont restés aussi longtemps silencieux malgré les nombreux appels au dialogue. La première bonne nouvelle a été la nomination d’un directeur régional. Dès lors, nous avons su qu’une avancée était perceptible avec la venue des dirigeants de l’entreprise. Je crois également que le contenu de nos revendications les a quelque peu inquiétés. »
Médiation difficile
Les salariés, à leur tour, se sont rendus à la direction du Travail, à savoir Mme Nicolai-Maidé, M. Vigneron du STC, MM. Murati et Milano.
A la mi-journée, l’un des membres du STC nous confiait que le début de la médiation s’avérait difficile et parlait de « mauvaise foi » de la part de la direction d’Engie sur quatre points bien spécifiques. Seule éclaircie, la nomination du directeur d’agence.
Si le poste de M. Calendini n’a pas été confirmé par la direction - contrairement a ce qui avait été annoncé le 14 janvier - une chose est sûre : la nomination d’un directeur local a été officialisée et ce dernier prendra prochainement ses fonctions en Corse.
La médiation s’est poursuivie tard dans l’après-midi, notamment sur les points étudiés en début de matinée.
Pour cette longue médiation Eliane Bernardini était entourée de Francois Milano , délégué du personnel STC et contremaitre de l’équipe Corse du sud, Jeremy Morati, contremaitre de l’équipe Haute Corse, Marie-Desiré Nicolai, représentante du STC, Alain Vigneron, représentant du STC, Pascal Ghielmetti, directeur régional Sud-Est groupe ENGIE, Hervé Le Goff, directeur des ressources humaines groupe ENGIE, Michel Mathieu, directeur agence Bouc Bel Air et directeur intérimaire de l’agence de Corse.
Tout au long de la journée, jusqu’en début de soirée, la médiation fut difficile. Le débat est parti sur des bases de mauvaise foi de la part des représentants de la direction. De multiples suspensions temporaires des discussions furent mises en place pour recentrer la médiation sur les points de revendications du mouvement social. Peu après 21, les discussions ont pris fin et mis un terme au conflit. Le conflit s’est achevé avec la rédaction et la signature par l’ensemble des partis d’un accord .
Ce document stipule que Eliane Bernardini , en sa qualité de directrice adjointe responsable de l’ unité départementale de Corse du Sud, sera chargée du suivi des mises en place des points suivants :
- Ouverture et nomination rapide d’un poste de Directeur d’ Agence de Corse ayant les pouvoirs décisionnaires et d’engagement, établis sur le sol insulaire
- Maintien du poste de technicien itinérant sur le secteur Corse du Sud jusqu’à la date du 1er Mai. Cette date est actée en conciliation du maintien ou bien du gain de contrats
Ce document stipule que Eliane Bernardini , en sa qualité de directrice adjointe responsable de l’ unité départementale de Corse du Sud, sera chargée du suivi des mises en place des points suivants :
- Ouverture et nomination rapide d’un poste de Directeur d’ Agence de Corse ayant les pouvoirs décisionnaires et d’engagement, établis sur le sol insulaire
- Maintien du poste de technicien itinérant sur le secteur Corse du Sud jusqu’à la date du 1er Mai. Cette date est actée en conciliation du maintien ou bien du gain de contrats
- Le développement en local de compétences indispensables au fonctionnement de l’agence (achats et commerce, sécurité )
- Le paiement de la majeure partie des jours de grève.
"Nous tenons à remercier tout d’ abord l’ensemble des personnes nous ayant soutenu tout le long de ce conflit, le STC pour avoir mené avec nous cette lutte et pour nous avoir aiguillé grâce à son expérience et sa bienveillance. Nous remercions aussi l’implication de la préfète de Corse au travers l’action de Eliane Bernardini et de la Direccte. Nous remercions aussi messieurs les Président de l’exécutif de Corse, Président de l’ assemblée de Corse et Président de L’ ADEC pour leur écoute et leur soutien et l’ensemble des médias très présents et à notre écoute" ont souligne les représentants du personnel au terme de ce conflit.
J. F.