- Quelles sont les raisons de votre candidature ?
- Pierre Cau: Je suis Conseiller général sortant et j’ai un bilan à défendre, comme en 2011 où j’avais été largement réélu. Je veux poursuivre mon action comme j’y suis encouragé par les habitants du canton. En tant que Président de l’Office de l’Habitat, j’ai décidé la construction de nombreux logements, notamment sociaux, pour rattraper le retard. J’ai également fait réhabiliter l’ensemble du parc social. A ma demande, par ailleurs, le département a entièrement rénové la route d’Alata qui traverse l’actuel 3ème Canton.
Isabelle Feliciaggi : Aux dernières municipales d’Ajaccio, je représentais déjà, sur la liste de Laurent Marcangeli, le quartier Saint-Jean où je suis née et auquel je suis attachée. Alors pour moi, cette élection départementale était une nouvelle occasion de défendre et de promouvoir la qualité de vie de nos quartiers, de ses habitants, en lien avec la nouvelle municipalité.
- Quel est, pour vous, l’enjeu de cette élection dans ce canton ?
- P.C. : Si je suis réélu, je souhaite poursuivre mon travail à la tête de l’Office de l’Habitat et mener à leurs termes les projets de construction en cours, qui sont nombreux. Très prochainement, 80 logements dans la zone de Baléone seront attribués, tandis qu’à Alzo di Leva, 120 logements viennent d’être attribués. A l’avenir, j’espère pouvoir amplifier mon action en faveur du logement avec la Mairie et la CAPA. L’enjeu principal est d’additionner les moyens des trois institutions publiques pour améliorer certains domaines négligés dans un passé récent par l’ancien Maire.
I.F. : Ce qui me tient à cœur, c’est de réfléchir à faciliter la vie quotidienne des habitants. Par exemple, l’ensemble de la voirie doit être sécurisée et les trottoirs mis en accessibilité pour les personnes handicapées, âgées et les mamans avec des poussettes. Avec la municipalité, nous avons décidé de lancer les plans d’accessibilités, qui sont pourtant obligatoires depuis 2007, à tous les bâtiments communaux comme les écoles primaires. Je souhaiterais aussi apporter de nouveaux services à nos jeunes et à nos aînés dans les domaines culturels et sportifs, les transports publics et l’accompagnement social.
- Qu’est-ce qui a motivé le choix de vos binômes et suppléants ?
- P.C. : Isabelle Feliciaggi est une femme énergique et déterminée. Pour constituer un bon binôme il faut avoir des valeurs et des attaches communes mais aussi une certaine complémentarité. J’ai une dizaine d’années d’expérience du mandat départemental et Isabelle vient d’être élue. Je viens du secteur privé et elle du secteur associatif. Nous avons des sensibilités différentes sur les mêmes sujets et c’est très enrichissant. De plus, nous nous connaissons depuis longtemps. C’est le cas aussi de mon remplaçant, Francis Cordemily, un enfant du quartier. Son métier de kinésithérapeute en fait un acteur proche des habitants et de leurs besoins. Il partage notre état d’esprit et notre sens du bien commun.
I.F. : C’est vrai qu’avec Pierre nous nous connaissions bien mais nous nous sommes découverts, lors de la campagne municipale, de nombreux points communs et surtout la même envie d’agir pour notre canton dans lequel nous vivons. Antoinette Borelli a accepté de devenir ma remplaçante car son attachement à notre quartier et sa connaissance des problèmes sont précieux. C’est une amie, femme de commerçant et toujours disponible et à l’écoute des autres.
- Quelle est votre position sur la collectivité unique et la suppression des Conseils généraux ?
- P.C. : C’est un bon projet pour la Corse à condition de prendre son temps et de s’accorder les raisons de cette fusion. Le débat en cours n’a pas encore tranché des questions essentielles, telles que le mode de scrutin, le devenir des agents du Conseil Général et le statut de l'office des HLM…trop de questions restent encore sans réponse, ce qui est de nature à inquiéter les gens, pas seulement les élus.
- Comment fait-on campagne pour siéger dans une institution qui va disparaître ?
P.C. : Qui vous dit que le Conseil départemental va disparaître ? Le mandat auquel nous sommes candidats est de 6 ans, une durée suffisamment longue pour porter des projets et agir durablement sur l’avenir du canton.
I.F. : Nous ne travaillons par pour nous mais pour les habitants ! Si c’est deux ans, ça sera deux années utiles. Si c’est davantage, comme c’est encore le cas, alors nous aurons encore plus de choses à faire et de personnes à soutenir et à aider.
- Sur quels thèmes faites-vous campagne ?
P.C. : Sur l’idée de mettre en place une coopération durable entre les services de la Mairie d’Ajaccio, de la CAPA et du Conseil départemental. Nous expliquons aux électeurs que nous agirons mieux, avec plus d’efficacité si nous travaillons ensemble. Mais nous ne sommes pas de ceux qui racontent n’importe quoi ! Les compétences du département sont connues et elles seront le cœur de nos interventions.
- De quoi, selon vous, ce canton a-t-il besoin en priorité ?
- P.C. : En améliorant le cadre de vie, nous contribuerons à rendre la vie plus agréable, plus facile. Certains quartiers méritent d’être rénovés, notamment en matière d’habitat, de voirie…Il faut aussi renforcer le lien social et l’accompagnement de tous les publics. Ce canton a besoin d’interlocuteurs, d’élus de proximité qui écoutent, comprennent et partagent les attentes des habitants.
- Etes-vous confiant pour ces élections ?
- P.C. : Ce que nous souhaitons obtenir, et la campagne que nous menons nous donne des raisons d’espérer, c’est la confiance des électeurs. Et avant toute chose, leur mobilisation car l’avenir de leur canton est entre leurs mains. C’est vrai qu’il y a beaucoup d’élections, que certains médias ont tendance à marginaliser celle-ci mais nous qui sommes engagés au service des habitants, nous leur disons que le Département peut faire beaucoup pour eux et leurs enfants.
Propos recueillis par Manon PERELLI
- Pierre Cau: Je suis Conseiller général sortant et j’ai un bilan à défendre, comme en 2011 où j’avais été largement réélu. Je veux poursuivre mon action comme j’y suis encouragé par les habitants du canton. En tant que Président de l’Office de l’Habitat, j’ai décidé la construction de nombreux logements, notamment sociaux, pour rattraper le retard. J’ai également fait réhabiliter l’ensemble du parc social. A ma demande, par ailleurs, le département a entièrement rénové la route d’Alata qui traverse l’actuel 3ème Canton.
Isabelle Feliciaggi : Aux dernières municipales d’Ajaccio, je représentais déjà, sur la liste de Laurent Marcangeli, le quartier Saint-Jean où je suis née et auquel je suis attachée. Alors pour moi, cette élection départementale était une nouvelle occasion de défendre et de promouvoir la qualité de vie de nos quartiers, de ses habitants, en lien avec la nouvelle municipalité.
- Quel est, pour vous, l’enjeu de cette élection dans ce canton ?
- P.C. : Si je suis réélu, je souhaite poursuivre mon travail à la tête de l’Office de l’Habitat et mener à leurs termes les projets de construction en cours, qui sont nombreux. Très prochainement, 80 logements dans la zone de Baléone seront attribués, tandis qu’à Alzo di Leva, 120 logements viennent d’être attribués. A l’avenir, j’espère pouvoir amplifier mon action en faveur du logement avec la Mairie et la CAPA. L’enjeu principal est d’additionner les moyens des trois institutions publiques pour améliorer certains domaines négligés dans un passé récent par l’ancien Maire.
I.F. : Ce qui me tient à cœur, c’est de réfléchir à faciliter la vie quotidienne des habitants. Par exemple, l’ensemble de la voirie doit être sécurisée et les trottoirs mis en accessibilité pour les personnes handicapées, âgées et les mamans avec des poussettes. Avec la municipalité, nous avons décidé de lancer les plans d’accessibilités, qui sont pourtant obligatoires depuis 2007, à tous les bâtiments communaux comme les écoles primaires. Je souhaiterais aussi apporter de nouveaux services à nos jeunes et à nos aînés dans les domaines culturels et sportifs, les transports publics et l’accompagnement social.
- Qu’est-ce qui a motivé le choix de vos binômes et suppléants ?
- P.C. : Isabelle Feliciaggi est une femme énergique et déterminée. Pour constituer un bon binôme il faut avoir des valeurs et des attaches communes mais aussi une certaine complémentarité. J’ai une dizaine d’années d’expérience du mandat départemental et Isabelle vient d’être élue. Je viens du secteur privé et elle du secteur associatif. Nous avons des sensibilités différentes sur les mêmes sujets et c’est très enrichissant. De plus, nous nous connaissons depuis longtemps. C’est le cas aussi de mon remplaçant, Francis Cordemily, un enfant du quartier. Son métier de kinésithérapeute en fait un acteur proche des habitants et de leurs besoins. Il partage notre état d’esprit et notre sens du bien commun.
I.F. : C’est vrai qu’avec Pierre nous nous connaissions bien mais nous nous sommes découverts, lors de la campagne municipale, de nombreux points communs et surtout la même envie d’agir pour notre canton dans lequel nous vivons. Antoinette Borelli a accepté de devenir ma remplaçante car son attachement à notre quartier et sa connaissance des problèmes sont précieux. C’est une amie, femme de commerçant et toujours disponible et à l’écoute des autres.
- Quelle est votre position sur la collectivité unique et la suppression des Conseils généraux ?
- P.C. : C’est un bon projet pour la Corse à condition de prendre son temps et de s’accorder les raisons de cette fusion. Le débat en cours n’a pas encore tranché des questions essentielles, telles que le mode de scrutin, le devenir des agents du Conseil Général et le statut de l'office des HLM…trop de questions restent encore sans réponse, ce qui est de nature à inquiéter les gens, pas seulement les élus.
- Comment fait-on campagne pour siéger dans une institution qui va disparaître ?
P.C. : Qui vous dit que le Conseil départemental va disparaître ? Le mandat auquel nous sommes candidats est de 6 ans, une durée suffisamment longue pour porter des projets et agir durablement sur l’avenir du canton.
I.F. : Nous ne travaillons par pour nous mais pour les habitants ! Si c’est deux ans, ça sera deux années utiles. Si c’est davantage, comme c’est encore le cas, alors nous aurons encore plus de choses à faire et de personnes à soutenir et à aider.
- Sur quels thèmes faites-vous campagne ?
P.C. : Sur l’idée de mettre en place une coopération durable entre les services de la Mairie d’Ajaccio, de la CAPA et du Conseil départemental. Nous expliquons aux électeurs que nous agirons mieux, avec plus d’efficacité si nous travaillons ensemble. Mais nous ne sommes pas de ceux qui racontent n’importe quoi ! Les compétences du département sont connues et elles seront le cœur de nos interventions.
- De quoi, selon vous, ce canton a-t-il besoin en priorité ?
- P.C. : En améliorant le cadre de vie, nous contribuerons à rendre la vie plus agréable, plus facile. Certains quartiers méritent d’être rénovés, notamment en matière d’habitat, de voirie…Il faut aussi renforcer le lien social et l’accompagnement de tous les publics. Ce canton a besoin d’interlocuteurs, d’élus de proximité qui écoutent, comprennent et partagent les attentes des habitants.
- Etes-vous confiant pour ces élections ?
- P.C. : Ce que nous souhaitons obtenir, et la campagne que nous menons nous donne des raisons d’espérer, c’est la confiance des électeurs. Et avant toute chose, leur mobilisation car l’avenir de leur canton est entre leurs mains. C’est vrai qu’il y a beaucoup d’élections, que certains médias ont tendance à marginaliser celle-ci mais nous qui sommes engagés au service des habitants, nous leur disons que le Département peut faire beaucoup pour eux et leurs enfants.
Propos recueillis par Manon PERELLI