Le 8 juin 1980, la dépouille du Soldat Inconnu d’Indochine a été transférée à la nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette. C’est la date qui a été retenue pour rendre un hommage chaque année aux morts pour la France en Indochine.
Entre 1946 à 1954, ce conflit fit plus de 500 000 victimes dont 100 à 150 000 ont été assassinés par le Viet-minh et marqua la fin l’Empire colonial français.
Le bilan officiel de la guerre estime à 47 000 les pertes militaires françaises, auquel il faut ajouter les 28 000 autochtones morts en servant dans le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient et 17 000 tués dans les armées des Etats associés de l’Indochine.
Message du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire
Il y a 71 ans, les hostilités de la Seconde Guerre mondiale prenaient fin en Europe. Mais il fallut attendre, le 2 septembre 1945, avec la capitulation du Japon, pour qu’elles cessent sur l’ensemble des continents. Le 8 mai 1945, la France et l'Europe, dont la reconquête de la liberté avait commencé plusieurs mois auparavant, s’apprêtaient à retrouver la paix. Dans ce combat terrible qui avait opposé le nazisme aux valeurs démocratiques, celles-ci venaient de triompher. Tout au long du cycle commémoratif du 70ème anniversaire de la Seconde Guerre mondiale qui a pris fin l’an dernier, la France, avec force, a rendu hommage aux femmes et aux hommes qui ont permis la Libération et la Victoire. Certains avaient fait le choix de la France Libre sur tous les continents. Les Forces françaises libres et ses soldats venus d’Afrique n’ont cessé de combattre pour la liberté de la France. Leur souvenir fut particulièrement honoré lors de la commémoration de la Libération de la Corse le 4 octobre 2013 et de celle du Débarquement en Provence le 15 août 2014. Leur combat avait été mené aux côtés des Alliés venus libérer la France par le Débarquement en Normandie. La République française a exprimé le 6 juin 2014 sa reconnaissance éternelle à ces dix-neuf pays grâce à qui nous vivons en paix et en sécurité aujourd’hui. La lutte fut aussi menée de l’intérieur, dans l’ombre de la clandestinité et de la répression nazie. Ces femmes et ces hommes ordinaires ont choisi la Résistance parce qu’ils étaient convaincus au fond d’eux-mêmes des valeurs qu’ils portaient, parce qu’ils cherchaient simplement à servir la France. Elle s’est souvenue d’eux le 27 mai 2015 lorsque Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay, et avec eux l’esprit de la Résistance, entraient au Panthéon. La Seconde Guerre mondiale fut marquée par un déchaînement de violence jusqu’alors inconnu dans l’histoire. Durant ces années de guerre, la distinction entre le front et l’arrière a été abolie. Il faut se souvenir, aujourd’hui, de toutes ces femmes, de tous ces enfants, de tous ces hommes qui ont souffert et qui portèrent cette souffrance jusqu’à leur mort : les réfugiés, les victimes des bombardements, les prisonniers de guerre, les internés, les déportés. Ces mémoires de courage et de souffrance doivent continuer à vivre, au-delà des commémorations. A vivre dans les lieux qui les incarnent, tels que les plages du Débarquement, le Mont-Valérien, le camp de Natzweiler-Struthof, la prison de Montluc, le mémorial de la Déportation et celui de la Shoah, bientôt celui du Mont-Faron, et aujourd’hui, celui du Mémorial des civils dans la guerre à Falaise en Normandie, inauguré ce 8 mai 2016. En ce 71ème anniversaire de la fin des combats de la Seconde Guerre mondiale, il ne faut pas cesser de visiter et d’arpenter ces lieux qui nous rappellent aussi que de toutes ces souffrances et de tous ces courages est née l’Europe libre et en paix : un héritage dont nous devons rester les gardiens vigilants.
Entre 1946 à 1954, ce conflit fit plus de 500 000 victimes dont 100 à 150 000 ont été assassinés par le Viet-minh et marqua la fin l’Empire colonial français.
Le bilan officiel de la guerre estime à 47 000 les pertes militaires françaises, auquel il faut ajouter les 28 000 autochtones morts en servant dans le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient et 17 000 tués dans les armées des Etats associés de l’Indochine.
Message du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Défense chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire
Il y a 71 ans, les hostilités de la Seconde Guerre mondiale prenaient fin en Europe. Mais il fallut attendre, le 2 septembre 1945, avec la capitulation du Japon, pour qu’elles cessent sur l’ensemble des continents. Le 8 mai 1945, la France et l'Europe, dont la reconquête de la liberté avait commencé plusieurs mois auparavant, s’apprêtaient à retrouver la paix. Dans ce combat terrible qui avait opposé le nazisme aux valeurs démocratiques, celles-ci venaient de triompher. Tout au long du cycle commémoratif du 70ème anniversaire de la Seconde Guerre mondiale qui a pris fin l’an dernier, la France, avec force, a rendu hommage aux femmes et aux hommes qui ont permis la Libération et la Victoire. Certains avaient fait le choix de la France Libre sur tous les continents. Les Forces françaises libres et ses soldats venus d’Afrique n’ont cessé de combattre pour la liberté de la France. Leur souvenir fut particulièrement honoré lors de la commémoration de la Libération de la Corse le 4 octobre 2013 et de celle du Débarquement en Provence le 15 août 2014. Leur combat avait été mené aux côtés des Alliés venus libérer la France par le Débarquement en Normandie. La République française a exprimé le 6 juin 2014 sa reconnaissance éternelle à ces dix-neuf pays grâce à qui nous vivons en paix et en sécurité aujourd’hui. La lutte fut aussi menée de l’intérieur, dans l’ombre de la clandestinité et de la répression nazie. Ces femmes et ces hommes ordinaires ont choisi la Résistance parce qu’ils étaient convaincus au fond d’eux-mêmes des valeurs qu’ils portaient, parce qu’ils cherchaient simplement à servir la France. Elle s’est souvenue d’eux le 27 mai 2015 lorsque Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay, et avec eux l’esprit de la Résistance, entraient au Panthéon. La Seconde Guerre mondiale fut marquée par un déchaînement de violence jusqu’alors inconnu dans l’histoire. Durant ces années de guerre, la distinction entre le front et l’arrière a été abolie. Il faut se souvenir, aujourd’hui, de toutes ces femmes, de tous ces enfants, de tous ces hommes qui ont souffert et qui portèrent cette souffrance jusqu’à leur mort : les réfugiés, les victimes des bombardements, les prisonniers de guerre, les internés, les déportés. Ces mémoires de courage et de souffrance doivent continuer à vivre, au-delà des commémorations. A vivre dans les lieux qui les incarnent, tels que les plages du Débarquement, le Mont-Valérien, le camp de Natzweiler-Struthof, la prison de Montluc, le mémorial de la Déportation et celui de la Shoah, bientôt celui du Mont-Faron, et aujourd’hui, celui du Mémorial des civils dans la guerre à Falaise en Normandie, inauguré ce 8 mai 2016. En ce 71ème anniversaire de la fin des combats de la Seconde Guerre mondiale, il ne faut pas cesser de visiter et d’arpenter ces lieux qui nous rappellent aussi que de toutes ces souffrances et de tous ces courages est née l’Europe libre et en paix : un héritage dont nous devons rester les gardiens vigilants.