L'Intersyndicale finances publiques 2A a mené une action de sensibilisation devant le Centre des Finances d'Ajaccio. Après les suppressions des trésoreries de Piana en 2016, de Porto-Vecchio et de la Paierie départementale de Corse-du-Sud en 2018, la Direction Régionale des Finances Publiques prévoit de nouvelles restructurations qui impacteront le réseau de cette administration dans le département au 1er janvier 2019 (transfert de la mission "recouvrement de l'impôt des particuliers" des trésoreries de Sainte-Marie Sicché et de Vico vers le Service des Impôts des Particuliers d'Ajaccio).
Selon l’intersyndicale, « ces restructurations sont les prémices de nouvelles suppressions de trésoreries et symbolisent la volonté du gouvernement de supprimer le service public de proximité ». L’intersyndicale est donc allée à la rencontre des usagers afin de les alerter « quant aux dangers que représentent ces réformes et afin de les associer dans leur combat pour un service public accessible et pérenne ».
Sensibiliser l’Etat au respect de la loi Montagne
« Notre action aujourd’hui avait pour but d’alerter et d’informer les usagers qui vont être les principaux impactés par la suppression de ces services de proximité, a expliqué Matthieu Caillaud, secrétaire départemental Force Ouvrière - DGFiP de Corse du Sud. Les trésoreries en milieu rural servent à la gestion des collectivités locales et le recouvrement des particuliers.
Il y a de nombreuses personnes qui ont besoin d’avoir un interlocuteur et d’être reçues physiquement. Lundi dernier nous avons enregistré quatre cents visites. Ce matin, lors de notre action, il y a en a eu centre quatre-vingt et elles ont toutes signé notre pétition. Ce service demeure important surtout dans le rural davantage frappé par la pauvreté et le vieillissement. Beaucoup n’ont pas les moyens d’avoir un équipement informatique ou ne savent pas se servir des services en ligne. Au premier janvier 2019, nous aurons le prélèvement à la source ce qui va générer bon nombre de questions bien légitimes. D’autre part, cela génère des suppressions d’emploi, ce qui est non négligeable. Certains élus partagent également nos craintes et soutiennent notre démarche.
Nous mènerons encore des actions lundi prochain. Les signatures collectées seront envoyées à notre direction régionale mais aussi à Mme la Préfète. Elle représente l’Etat en Corse. Il lui a été demandé de réorganiser les services. Ainsi, nous attendons donc que nos revendications soient prises en compte ainsi que l’opinion citoyenne concernée. Par ailleurs, nous lui demandons simplement de faire respecter l’application de la loi Montagne qui préconise de réévaluer et renforcer les services publics de proximité ».
Selon l’intersyndicale, « ces restructurations sont les prémices de nouvelles suppressions de trésoreries et symbolisent la volonté du gouvernement de supprimer le service public de proximité ». L’intersyndicale est donc allée à la rencontre des usagers afin de les alerter « quant aux dangers que représentent ces réformes et afin de les associer dans leur combat pour un service public accessible et pérenne ».
Sensibiliser l’Etat au respect de la loi Montagne
« Notre action aujourd’hui avait pour but d’alerter et d’informer les usagers qui vont être les principaux impactés par la suppression de ces services de proximité, a expliqué Matthieu Caillaud, secrétaire départemental Force Ouvrière - DGFiP de Corse du Sud. Les trésoreries en milieu rural servent à la gestion des collectivités locales et le recouvrement des particuliers.
Il y a de nombreuses personnes qui ont besoin d’avoir un interlocuteur et d’être reçues physiquement. Lundi dernier nous avons enregistré quatre cents visites. Ce matin, lors de notre action, il y a en a eu centre quatre-vingt et elles ont toutes signé notre pétition. Ce service demeure important surtout dans le rural davantage frappé par la pauvreté et le vieillissement. Beaucoup n’ont pas les moyens d’avoir un équipement informatique ou ne savent pas se servir des services en ligne. Au premier janvier 2019, nous aurons le prélèvement à la source ce qui va générer bon nombre de questions bien légitimes. D’autre part, cela génère des suppressions d’emploi, ce qui est non négligeable. Certains élus partagent également nos craintes et soutiennent notre démarche.
Nous mènerons encore des actions lundi prochain. Les signatures collectées seront envoyées à notre direction régionale mais aussi à Mme la Préfète. Elle représente l’Etat en Corse. Il lui a été demandé de réorganiser les services. Ainsi, nous attendons donc que nos revendications soient prises en compte ainsi que l’opinion citoyenne concernée. Par ailleurs, nous lui demandons simplement de faire respecter l’application de la loi Montagne qui préconise de réévaluer et renforcer les services publics de proximité ».