Xavier Lacombe Maire de Peri a reçu Le Général Richard Lizurey, directeur général de la Gendarmerie Nationale et Josiane Chevalier Préfète de Corse
Nommé directeur général de la Gendarmerie Nationale en septembre 2016, le Général d’Armée Richard Lizurey a participé a diverses opérations. Il a notamment géré l’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Il a également dû faire face à la mort du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame (il s’était substitué à un otage), tué en mars lors des attentats djihadistes de Trèbes et Carcassonne. Le général Lizurey est également un fin connaisseur des cabinets ministériels et de son administration dont il a été numéro 2 de 2012 à 2016.
Séjour en Corse
Ce n’est pas la première fois que le Général Lizurey vient en Corse. En 2007, il commandait les gendarmes de Corse pour gérer le mitraillage à l’arme automatique de la brigade de gendarmerie de Cargèse le 24 décembre. Décrit comme un homme de caractère, pragmatique et incisif, il a dirigé bureau des affaires générales au cabinet du directeur général de la gendarmerie avant d’en devenir le patron.
Dans le cadre de la sécurité et la tranquillité publique en zone péri urbaine, le Général Lizuret est revenu sur l’île pour y rencontrer les forces de gendarmerie, accompagné par la préfète de Corse. Hier, il a rencontré les gendarmes des bases d’Ajaccio (caserne Battesti et base d’Aspretto) puis s’est rendu en début d’après-midi à la gendarmerie de Peri, où il a été accueilli par le maire de la commune, M. Xavier Lacombe et son adjoint, M. Jean Susini.
La périurbanisation
On se rappelle que durant les années soixante, l'explosion démographique renforcée par l’exode rural a surtout bénéficié aux pôles urbains. Dans la décennie suivante, un nouveau mode de croissance est apparu dans la plupart des villes françaises : la périurbanisation. Celle-ci procède à la fois, d’une concentration de l'emploi dans les pôles urbains, dont l'attractivité se trouve d'autant accrue et d’un besoin d'espace de la part des familles, qui quittent les centres urbains saturés pour s'installer en périphérie, avec l’objectif de vivre dans un habitat pavillonnaire individuel. Ce phénomène a perduré au cours des années 1980 et 1990, partiellement compensé par des retours vers les pôles urbains. Conséquences de la périurbanisation : les déplacements quotidiens du domicile vers les lieux de travail, mais aussi vers les espaces de socialisation et de consommation, se sont considérablement amplifiés au fil des quarante dernières années
Cette diffusion des modes de vie et des valeurs de la société de consommation, associée à une amélioration des moyens de communication, réduisent les frontières entre les mondes rural et urbain. Le secteur de la sécurité représente ainsi une illustration saisissante de ce nouveau continuum. L’augmentation du nombre d’habitants et le développement de l’activité économique dans les communes situées sur les trajets d’axes routiers et autoroutiers faisant le lien entre la métropole régionale et un chef-lieu de département transforment à la fois ces villes et villages dans leurs formes urbaines, leur démographie et leur sociologie, mais les rend surtout plus attractifs et accessibles pour certains types de délinquance.
Dispositifs conjoints
Ainsi, depuis quelques mois, ont lieu des actions innovantes de sécurisation, visibilité, anti-hold-up en partenariat avec la Gendarmerie Nationale et les CRS. Lors de l’une d’elles, Marie-Jeanne Dusserre, directrice adjointe de la sécurité Publique, était sur place pour ce partenariat renforcé. Elle nous a expliqué les grandes lignes de ces opérations :
« Nous sommes aujourd’hui sur les terres de compétence de la Gendarmerie Nationale et nous en profitons pour développer des dispositifs conjoints Police/Gendarmerie. C’est la deuxième opération du genre dont on peut dire qu’elle est appropriée puisque il s’agit du dernier grand week-end de courses et de rassemblement de population avant les fêtes de fin d’année. Comme vous pouvez le constater, il y a énormément de monde aujourd’hui. La patrouille vise ainsi à la sécurisation dans le dispositif anti hold-up. Nous lançons ce partenariat avec la gendarmerie. Cela va toucher les dispositifs de sécurisation mais aussi les contrôles routiers des effectifs déjà sur place ainsi que les motards, et, d’une manière plus élargie, travailler sur les échanges d’informations relatives à la vie des quartiers. C’était un maillage qu’il nous fallait mettre en place au plus vite. »
J. F.
Séjour en Corse
Ce n’est pas la première fois que le Général Lizurey vient en Corse. En 2007, il commandait les gendarmes de Corse pour gérer le mitraillage à l’arme automatique de la brigade de gendarmerie de Cargèse le 24 décembre. Décrit comme un homme de caractère, pragmatique et incisif, il a dirigé bureau des affaires générales au cabinet du directeur général de la gendarmerie avant d’en devenir le patron.
Dans le cadre de la sécurité et la tranquillité publique en zone péri urbaine, le Général Lizuret est revenu sur l’île pour y rencontrer les forces de gendarmerie, accompagné par la préfète de Corse. Hier, il a rencontré les gendarmes des bases d’Ajaccio (caserne Battesti et base d’Aspretto) puis s’est rendu en début d’après-midi à la gendarmerie de Peri, où il a été accueilli par le maire de la commune, M. Xavier Lacombe et son adjoint, M. Jean Susini.
La périurbanisation
On se rappelle que durant les années soixante, l'explosion démographique renforcée par l’exode rural a surtout bénéficié aux pôles urbains. Dans la décennie suivante, un nouveau mode de croissance est apparu dans la plupart des villes françaises : la périurbanisation. Celle-ci procède à la fois, d’une concentration de l'emploi dans les pôles urbains, dont l'attractivité se trouve d'autant accrue et d’un besoin d'espace de la part des familles, qui quittent les centres urbains saturés pour s'installer en périphérie, avec l’objectif de vivre dans un habitat pavillonnaire individuel. Ce phénomène a perduré au cours des années 1980 et 1990, partiellement compensé par des retours vers les pôles urbains. Conséquences de la périurbanisation : les déplacements quotidiens du domicile vers les lieux de travail, mais aussi vers les espaces de socialisation et de consommation, se sont considérablement amplifiés au fil des quarante dernières années
Cette diffusion des modes de vie et des valeurs de la société de consommation, associée à une amélioration des moyens de communication, réduisent les frontières entre les mondes rural et urbain. Le secteur de la sécurité représente ainsi une illustration saisissante de ce nouveau continuum. L’augmentation du nombre d’habitants et le développement de l’activité économique dans les communes situées sur les trajets d’axes routiers et autoroutiers faisant le lien entre la métropole régionale et un chef-lieu de département transforment à la fois ces villes et villages dans leurs formes urbaines, leur démographie et leur sociologie, mais les rend surtout plus attractifs et accessibles pour certains types de délinquance.
Dispositifs conjoints
Ainsi, depuis quelques mois, ont lieu des actions innovantes de sécurisation, visibilité, anti-hold-up en partenariat avec la Gendarmerie Nationale et les CRS. Lors de l’une d’elles, Marie-Jeanne Dusserre, directrice adjointe de la sécurité Publique, était sur place pour ce partenariat renforcé. Elle nous a expliqué les grandes lignes de ces opérations :
« Nous sommes aujourd’hui sur les terres de compétence de la Gendarmerie Nationale et nous en profitons pour développer des dispositifs conjoints Police/Gendarmerie. C’est la deuxième opération du genre dont on peut dire qu’elle est appropriée puisque il s’agit du dernier grand week-end de courses et de rassemblement de population avant les fêtes de fin d’année. Comme vous pouvez le constater, il y a énormément de monde aujourd’hui. La patrouille vise ainsi à la sécurisation dans le dispositif anti hold-up. Nous lançons ce partenariat avec la gendarmerie. Cela va toucher les dispositifs de sécurisation mais aussi les contrôles routiers des effectifs déjà sur place ainsi que les motards, et, d’une manière plus élargie, travailler sur les échanges d’informations relatives à la vie des quartiers. C’était un maillage qu’il nous fallait mettre en place au plus vite. »
J. F.