La terrasse de "la révolte des animaux"
Des mois qu’ils en parlent, des semaines qu’ils y travaillent. Et ça y est, ils y sont : la mini -ntreprise est en marche, le restaurant a ouvert.
Comme chaque année, la fédération Entreprendre Pour Apprendre (EPA) a demandé aux établissements souhaitant y participer de créer une mini-entreprise.
Les élèves de l’EREA, après discussion, étude de marché sur le terrain et concertation ont décidé d’ouvrir un restaurant. Mais pas n’importe quel restaurant, un établissement bio et végétarien. Trois dimensions : créer une mini-entreprise viable, promouvoir une certaine qualité nutritionnelle et défendre la cause animale. Voici les trois objectifs que ce sont donnés nos jeunes adolescents. Pour cela une véritable entreprise voit le jour avec un directeur (trice), un chef financier, un responsable des ressources humaines, un service de logistique, de décoration, de publicité. Et le travail peut commencer.
Le restaurant « Les palmiers » est généreusement mis à leur disposition par George Paoli et Dany Damiano qui n’ont pas encore ouvert pour la saison. Les élèves se l’approprient en revoyant la décoration, style maison de campagne, proche de la nature et des animaux. L’établissement sera d’ailleurs rebaptisé pour l’occasion « La révolte des animaux ». Tout est enfin prêt, le menu de la semaine établi, l’approvisionnement assuré, les rôles de chacun bien répartis. Sur les 18 membres de « l’entreprise », 13 évolueront chaque jour à la place qui leur semble le mieux leur convenir, aux fourneaux ou en salle.
Comme chaque année, la fédération Entreprendre Pour Apprendre (EPA) a demandé aux établissements souhaitant y participer de créer une mini-entreprise.
Les élèves de l’EREA, après discussion, étude de marché sur le terrain et concertation ont décidé d’ouvrir un restaurant. Mais pas n’importe quel restaurant, un établissement bio et végétarien. Trois dimensions : créer une mini-entreprise viable, promouvoir une certaine qualité nutritionnelle et défendre la cause animale. Voici les trois objectifs que ce sont donnés nos jeunes adolescents. Pour cela une véritable entreprise voit le jour avec un directeur (trice), un chef financier, un responsable des ressources humaines, un service de logistique, de décoration, de publicité. Et le travail peut commencer.
Le restaurant « Les palmiers » est généreusement mis à leur disposition par George Paoli et Dany Damiano qui n’ont pas encore ouvert pour la saison. Les élèves se l’approprient en revoyant la décoration, style maison de campagne, proche de la nature et des animaux. L’établissement sera d’ailleurs rebaptisé pour l’occasion « La révolte des animaux ». Tout est enfin prêt, le menu de la semaine établi, l’approvisionnement assuré, les rôles de chacun bien répartis. Sur les 18 membres de « l’entreprise », 13 évolueront chaque jour à la place qui leur semble le mieux leur convenir, aux fourneaux ou en salle.
C’est donc parti depuis lundi pour une immersion dans le monde du travail, une vraie cuisine, une vraie salle et surtout de vrais clients. Et ça fonctionne. Lundi ce sont 45 couverts qui ont été servis, ce mardi on tourne autour de 50 et ça ne s’arrête pas là. Les appels affluent pour réserver. « La révolte des animaux » est complet pour mercredi et quasiment pour samedi.
Il faut dire que les jeunes « professionnels » ont mis le paquet. Une terrasse joliment décorée, un accueil souriant et serviable, une cuisine succulente, des prix pratiqués plus que raisonnables. La recette idéale pour réussir et qui n’a rien à envier à certains « vrais » professionnels de la restauration. Le risotto de mardi est fondant, la sauce accompagnante goûtée et savoureuse, la salade de fruits, tous frais, est rafraîchissante. Et si l’on n’en redemande pas, c’est juste parce que l’assiette est déjà très copieuse. Bien sûr, la clientèle est essentiellement composée de connaissance des uns et des autres, mais les observateurs auront pu voir installés en terrasse quelques touristes attirés par le décor et la carte et non moins repoussés par la formule et le principe. Je conseille donc fortement aux fins gourmets qui le peuvent de venir faire un tour du côté de la mairie d’Ajaccio et s’il y a encore de la place, s’installer tranquillement à la terrasse ou en salle de « la révolte des animaux ».
Il faut dire que les jeunes « professionnels » ont mis le paquet. Une terrasse joliment décorée, un accueil souriant et serviable, une cuisine succulente, des prix pratiqués plus que raisonnables. La recette idéale pour réussir et qui n’a rien à envier à certains « vrais » professionnels de la restauration. Le risotto de mardi est fondant, la sauce accompagnante goûtée et savoureuse, la salade de fruits, tous frais, est rafraîchissante. Et si l’on n’en redemande pas, c’est juste parce que l’assiette est déjà très copieuse. Bien sûr, la clientèle est essentiellement composée de connaissance des uns et des autres, mais les observateurs auront pu voir installés en terrasse quelques touristes attirés par le décor et la carte et non moins repoussés par la formule et le principe. Je conseille donc fortement aux fins gourmets qui le peuvent de venir faire un tour du côté de la mairie d’Ajaccio et s’il y a encore de la place, s’installer tranquillement à la terrasse ou en salle de « la révolte des animaux ».
On retrouvera nos jeunes entrepreneurs le 20 mai prochain puisqu’ils participent à un concours régional du meilleur projet de classe de 3ème, dans la catégorie collège. Ils seront confrontés à leurs camarades des collèges Arthur-Giovoni et Le Laetitia. Ce jour là, cinq d’entre eux devront présenter leur mini-entreprise et la mettre en valeur. L’établissement gagnant participera à la compétition nationale qui aura lieu à Paris. Nous leur souhaitons sincèrement bonne chance.