Des interventions complètes... et complémentaires
Plusieurs ateliers étaient proposés au sein de l'établissement d'enseignement professionnel, tout comme cela a déjà été organisé la semaine dernière sur Porto-Vecchio, et c'est avec intérêt que de nombreux élèves ont ainsi aborder la question de la responsabilité au volant...et pas que.
En effet, 5 ateliers étaient prévus au programme. Deux intervenants de la Police Nationale ont ainsi fait un rappel Prévention / Répression concernant les conduites addictives, sous alcoolémie et sous stupéfiant. Outre la présentation des limites autorisées en matière de contrôle d'alcoolémie, les risques encourus tels que la suppression de permis, la confiscation de véhicule, et une peine d'emprisonnement en cas de récidive ou d'accident mortel, les deux policiers ont souhaité aborder la prise de stupéfiant, qui ne cesse d'augmenter sur l'île.
En matière de stupéfiant, la Corse est en effet, une plaque tournante au sein du trafic méditerranéen, et les nouveautés ne tardent plus a être consommées, avec trop peu de légèreté.
En 2002 pourtant, la loi Marilou a permis de prendre en compte les effets de la consommation de stupéfiant. Ainsi, désormais, consommateurs de cannabis, cocaïnes et autres drogues s'exposent à des peines à la faveur de contrôles routiers inopinés ou notamment lors de réquisitions préfectorales visant à sensibiliser les conducteurs.
Une vidéo assez violente a également été diffusée afin de faire prendre conscience aux lycéens, qu'un accident n'était jamais anodin. La vie de leurs camarades, la leur et celle de victimes collatérales pouvaient en quelques secondes, basculer.
Le "SAM" abréviation de Sans Accident Mortel, bien connu des jeunes, a d'ailleurs été abordé, afin de ne pas oublier qu'il fallait savoir être responsable envers les uns et les autres. Pour autant, si les Policiers ont rappelé que tout le monde avait été "jeune et fêtard", il ne fallait pas pour autant baisser sa vigilance, notamment pour les filles avec l'arrivée de l'été...et du GHV... fameuse drogue dite du violeur.
En effet, 5 ateliers étaient prévus au programme. Deux intervenants de la Police Nationale ont ainsi fait un rappel Prévention / Répression concernant les conduites addictives, sous alcoolémie et sous stupéfiant. Outre la présentation des limites autorisées en matière de contrôle d'alcoolémie, les risques encourus tels que la suppression de permis, la confiscation de véhicule, et une peine d'emprisonnement en cas de récidive ou d'accident mortel, les deux policiers ont souhaité aborder la prise de stupéfiant, qui ne cesse d'augmenter sur l'île.
En matière de stupéfiant, la Corse est en effet, une plaque tournante au sein du trafic méditerranéen, et les nouveautés ne tardent plus a être consommées, avec trop peu de légèreté.
En 2002 pourtant, la loi Marilou a permis de prendre en compte les effets de la consommation de stupéfiant. Ainsi, désormais, consommateurs de cannabis, cocaïnes et autres drogues s'exposent à des peines à la faveur de contrôles routiers inopinés ou notamment lors de réquisitions préfectorales visant à sensibiliser les conducteurs.
Une vidéo assez violente a également été diffusée afin de faire prendre conscience aux lycéens, qu'un accident n'était jamais anodin. La vie de leurs camarades, la leur et celle de victimes collatérales pouvaient en quelques secondes, basculer.
Le "SAM" abréviation de Sans Accident Mortel, bien connu des jeunes, a d'ailleurs été abordé, afin de ne pas oublier qu'il fallait savoir être responsable envers les uns et les autres. Pour autant, si les Policiers ont rappelé que tout le monde avait été "jeune et fêtard", il ne fallait pas pour autant baisser sa vigilance, notamment pour les filles avec l'arrivée de l'été...et du GHV... fameuse drogue dite du violeur.
Comportements à risques ... et idées fausses
C'est dans la continuité de cet atelier que la petit groupe s'est ensuite rendu auprès de l'intervenante de l'association prévention routière qui a repris plusieurs point abordés précédemment en testant leurs idées reçues...et trop souvent fausses.
Un petit film a d'ailleurs permis de voir que de nombreux jeunes interrogés sur des questions telles que les astuces pour faire baisser le taux d'alcoolémie ou la connaissance des limites, étaient totalement en décalage avec la réalité.
La notion de limite n'est en rien une habitude à entretenir ou un défi à relever, et la dernières nouveauté en la matière, la "next nomination" est de la pure inconscience. Non seulement il n'y a aucun intérêt à se soumettre à ce "défi stupide", mais en plus le cerveau risque tout simplement de "disjoncter" face à un tel afflux d'alcool. Le coma éthylique est d'ailleurs un risque énorme pris par ses adeptes de tout âges.
Enfin, une nouvelle fois, le "SAM" et autres solutions ont été abordées afin de faire comprendre aux lycéens que sortir et s'amuser n'étaient pas incompatible avec le slogan "tous responsable".
Fabienne Sanchez, intervenante pour l'association, a terminé cette heure de sensibilisation avec un petit test de vision...grâce à des lunettes restituant la vision après plusieurs verres d'alcool.
Un petit film a d'ailleurs permis de voir que de nombreux jeunes interrogés sur des questions telles que les astuces pour faire baisser le taux d'alcoolémie ou la connaissance des limites, étaient totalement en décalage avec la réalité.
La notion de limite n'est en rien une habitude à entretenir ou un défi à relever, et la dernières nouveauté en la matière, la "next nomination" est de la pure inconscience. Non seulement il n'y a aucun intérêt à se soumettre à ce "défi stupide", mais en plus le cerveau risque tout simplement de "disjoncter" face à un tel afflux d'alcool. Le coma éthylique est d'ailleurs un risque énorme pris par ses adeptes de tout âges.
Enfin, une nouvelle fois, le "SAM" et autres solutions ont été abordées afin de faire comprendre aux lycéens que sortir et s'amuser n'étaient pas incompatible avec le slogan "tous responsable".
Fabienne Sanchez, intervenante pour l'association, a terminé cette heure de sensibilisation avec un petit test de vision...grâce à des lunettes restituant la vision après plusieurs verres d'alcool.
De la théorie ... à la pratique !
Sans plus attendre, la dernière heure de la matinée a été l'occasion de tester auprès de l'institut méditerranéen de sécurité routière, un parcours d'agilité avec ces fameuses lunettes et de s'apercevoir qu'il devenait très difficile de garder "la ligne" et d'atteindre un objet.
Un "testochoc" mis à disposition par la préfecture du Var et financé par la préfecture de Corse-du-Ssud, a également permis aux lycéens de tester l'utilité de la ceinture. En effet, avec seulement 7 km/h, l'impact laisse déjà à réfléchir sur les conséquences à une vitesse moyenne habituelle en ville...soit à 50km/h !
Un "testochoc" mis à disposition par la préfecture du Var et financé par la préfecture de Corse-du-Ssud, a également permis aux lycéens de tester l'utilité de la ceinture. En effet, avec seulement 7 km/h, l'impact laisse déjà à réfléchir sur les conséquences à une vitesse moyenne habituelle en ville...soit à 50km/h !
En parallèle, le Monsieur Moto, bien connu des ex-collégiens car intervenants lors du permis cyclo, a rappelé également les dangers de la route en axant son discours sur l'impact à deux roues des risques, qui souvent peuvent être plus accidentogènes pour le conducteur.
En effet, une simple collision peut très vite faire basculer un 2 roues, l'entraînant à terre, là où la ceinture donnera juste une bonne frayeur au conducteur d'une voiture.
Enfin, la prévention MAIF proposait un atelier de simulation grâce au réactiomètre, permettant aux élèves de tester leur rapidité à interagir avec un élément extérieur... notamment la réactivité au freinage, les distances de sécurité, le temps de réaction ...
En effet, une simple collision peut très vite faire basculer un 2 roues, l'entraînant à terre, là où la ceinture donnera juste une bonne frayeur au conducteur d'une voiture.
Enfin, la prévention MAIF proposait un atelier de simulation grâce au réactiomètre, permettant aux élèves de tester leur rapidité à interagir avec un élément extérieur... notamment la réactivité au freinage, les distances de sécurité, le temps de réaction ...
le mot de la fin... et le début d'un espoir...
Que ce soient le professeur accompagnateur, les filles comme les garçons, tous ont ainsi pu parfaire leurs connaissances déjà bien ancrées, en matière de sécurité, estimant que cette journée était l'occasion de se rappeler les bonnes pratiques. Si parfois la notion de risque est encore un peu légère, car à cet âge on est encore les rois du monde, il est pourtant positif de constater que la sensibilisation menée depuis plusieurs années porte ses fruits.
En effet, Aurélie 17 ans avouant ne pas boire, se dit encore plus convaincue de ne pas vouloir commencer. Ludovic 18 ans, quant à lui sur le point de passer son permis, estime que cette journée est un bon complément d'information dans son apprentissage, mais que pour autant sa notion de responsabilité émane essentiellement de son éducation. Enfin, le professeur conclu, que cette journée est une bonne "piqûre de rappel" car adulte on prend souvent de mauvaises habitudes et que si les jeunes se croient "les rois du monde" les plus vieux pensent qu'après tant d'années de conduite, rien ne peut arriver...
Par ailleurs, si la répression n'enchante personne elle évite néanmoins à des milliers de personnes de ne pas perdre la vie (+15 000 morts dans les années 70 contre 3000/an de nos jours) et aux forces de l'ordre de ne pas vivre ces scènes et images horribles de corps inertes, de vies brisées trop tôt,de familles endeuillées avec lesquelles il leur faut vivre.
Pour continuer dans cette "bonne progression" le continium pédagogique en matière de sécurité routière n'a pas d'âge !
C'est d'ailleurs à ce titre que dès la maternelle, Zou le Tatou devient l'ami des petits afin de les inciter à s'attacher et à commencer au plus tôt la sensibilisation qui risque d'être malgré tout compromise auprès des écoles de la ville d'Ajaccio car l'intervenante, Fabienne Sanchez devrait d'ici peut perdre et son local et son poste à la suite des récentes coupes budgétaires.
Espérons que d'autres pourront prendre le relais…
En effet, Aurélie 17 ans avouant ne pas boire, se dit encore plus convaincue de ne pas vouloir commencer. Ludovic 18 ans, quant à lui sur le point de passer son permis, estime que cette journée est un bon complément d'information dans son apprentissage, mais que pour autant sa notion de responsabilité émane essentiellement de son éducation. Enfin, le professeur conclu, que cette journée est une bonne "piqûre de rappel" car adulte on prend souvent de mauvaises habitudes et que si les jeunes se croient "les rois du monde" les plus vieux pensent qu'après tant d'années de conduite, rien ne peut arriver...
Par ailleurs, si la répression n'enchante personne elle évite néanmoins à des milliers de personnes de ne pas perdre la vie (+15 000 morts dans les années 70 contre 3000/an de nos jours) et aux forces de l'ordre de ne pas vivre ces scènes et images horribles de corps inertes, de vies brisées trop tôt,de familles endeuillées avec lesquelles il leur faut vivre.
Pour continuer dans cette "bonne progression" le continium pédagogique en matière de sécurité routière n'a pas d'âge !
C'est d'ailleurs à ce titre que dès la maternelle, Zou le Tatou devient l'ami des petits afin de les inciter à s'attacher et à commencer au plus tôt la sensibilisation qui risque d'être malgré tout compromise auprès des écoles de la ville d'Ajaccio car l'intervenante, Fabienne Sanchez devrait d'ici peut perdre et son local et son poste à la suite des récentes coupes budgétaires.
Espérons que d'autres pourront prendre le relais…