En cette période, le vert est dominant et le calme absolu. Au passage, une maisonnette, une fontaine puis entre maquis et chênaie, un pré où paissent des vaches, un tableau qui résume toute la quiétude de l’endroit. La majorité des habitations est encore en attente des estivants et improbable est la rencontre avec âme qui vive. Les rares personnes que vous croisez vous prennent pour des touristes jusqu’à ce que vous hasardiez une boutade en corse pour vous entendre dire : « Ah ! Je ne comprends pas le Corse. » Ce n’était que la rencontre avec un Robinson sans son Vendredi, en quête de solitude sans doute ?
Puis chemin faisant, l’œil est attiré…
Dans la verdure omniprésente, un vieil arbre entouré de cerisiers aux fruits rougissants, s’était mis aux couleurs de Rio. Comme pour rappeler la très prochaine coupe de Monde au Brésil, une brise continue faisait danser la samba à toutes ces couleurs pour effaroucher les merles et les geais friands de bigarreaux gorgés de vitamines. J’ignore si les cariocas de Carabona, meruli e ghjandaghji, se mêlaient à l’agitation colorée sur un fond de musique inaudible mais tout en visuel.
Je vous laisse suivre le reste du parcours en images et en écoutant votre air préféré.