C'est la Sabena Technics, qui assure la vérification et le suivi technique des Canadair qui a initié la démarche indiquait-on mardi à la Sécurité civile. "Ils devront être tous inspectés avant de pouvoir voler à nouveau".
Cette décision fait suite à l'accident qu'a connu lundi soir le Canadair de la Sécurité civile qui, en phase de roulage, s'apprêtait à décoller.
Mais subitement il s'est afaissé sur le côté, le train d'atterrissage droit ayant cédé.
S'il n'y a pas eu de victime en revanche le trafic a été totalement interrompu sur l'aéroport d'Ajaccio qui n'a pu reprendre son service que plusieurs heures plus tard, causant les désagréments que l'on imagine à des milliers de passagers en ce premier 1er Août, période de grande migration touristique.
L'opération qui allait démarrer dans le courant de l'après-midi pourrait se poursuivre pendant quelques jours.
En attendant il faudra combattre les incendies sans les Pelican.
Restent les Dash et les Tracker mais les Pelican risquent de faire cruellement défaut à l'heure où la sécheresse est la plus forte et les pyromanes plus que jamais prêts à passer à l'action.
Cette décision fait suite à l'accident qu'a connu lundi soir le Canadair de la Sécurité civile qui, en phase de roulage, s'apprêtait à décoller.
Mais subitement il s'est afaissé sur le côté, le train d'atterrissage droit ayant cédé.
S'il n'y a pas eu de victime en revanche le trafic a été totalement interrompu sur l'aéroport d'Ajaccio qui n'a pu reprendre son service que plusieurs heures plus tard, causant les désagréments que l'on imagine à des milliers de passagers en ce premier 1er Août, période de grande migration touristique.
L'opération qui allait démarrer dans le courant de l'après-midi pourrait se poursuivre pendant quelques jours.
En attendant il faudra combattre les incendies sans les Pelican.
Restent les Dash et les Tracker mais les Pelican risquent de faire cruellement défaut à l'heure où la sécheresse est la plus forte et les pyromanes plus que jamais prêts à passer à l'action.
Le communiqué de la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises
Le 1er août 2016 à 19h50, un Canadair CL 415 de la sécurité civile en détachement sur l’aéroport d’Ajaccio a du faire face à un incident pendant la phase de roulage.
A titre de mesure conservatoire, il a été décidé de suspendre temporairement l’exploitation de la flotte des Canadair CL415.
Le bureau enquêtes accidents de la Défense (BEAD), compétent pour les aéronefs d’Etat, a été informé et a déclenché une investigation.
En parallèle une enquête technique est conduite en lien avec le constructeur de l’avion, l’entreprise canadienne Bombardier. A l’issue de ces analyses, qui devraient prendre 48H environ, Bombardier déterminera s’il est nécessaire de faire procéder à des inspections sur les trains d’atterrissage de la flotte Canadair de la Sécurité civile et selon quel protocole, avant de permettre la reprise de l’exploitation.
Selon la nature du problème détecté et le protocole retenu, la complexité et la durée des inspections peut être variable.
Dans ce contexte, afin de continuer à répondre aux enjeux qui s’attachent à la protection des personnes et des biens en période de risque feux de forêt, le ministère de l’intérieur, en lien étroit avec les préfets des zones de défense et de sécurité concernés a décidé une adaptation de la posture opérationnelle qui passe par des mesures telles que :
Le bureau enquêtes accidents de la Défense (BEAD), compétent pour les aéronefs d’Etat, a été informé et a déclenché une investigation.
En parallèle une enquête technique est conduite en lien avec le constructeur de l’avion, l’entreprise canadienne Bombardier. A l’issue de ces analyses, qui devraient prendre 48H environ, Bombardier déterminera s’il est nécessaire de faire procéder à des inspections sur les trains d’atterrissage de la flotte Canadair de la Sécurité civile et selon quel protocole, avant de permettre la reprise de l’exploitation.
Selon la nature du problème détecté et le protocole retenu, la complexité et la durée des inspections peut être variable.
Dans ce contexte, afin de continuer à répondre aux enjeux qui s’attachent à la protection des personnes et des biens en période de risque feux de forêt, le ministère de l’intérieur, en lien étroit avec les préfets des zones de défense et de sécurité concernés a décidé une adaptation de la posture opérationnelle qui passe par des mesures telles que :
- Le renforcement des moyens au sol, via : la mobilisation des ressources des services départementaux d’incendie et de secours et le prépositionnement de colonnes de renfort en provenance d’autres département et d’unités militaires de sécurité civile ;
- L’emploi avisé des autres avions bombardier d’eau de la sécurité civile (8 Tracker et 2 avions gros porteurs de type Dash 8)
- La planification du recours aux moyens aériens d’autres pays européens en cas de besoin dans le cadre du mécanisme européen de protection civile ou d’accords bilatéraux.