« Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom… »,
Ces mots, extraits du très beau texte « Liberté » de Paul Eluard, ont inspiré Linda Calderon et Catherine Campocasso pour cette très belle et originale exposition.
« Sur cette citation, nos univers se rejoignent et dialoguent », explique Catherine Campocasso. « Le SUR supporte, Le FLOT canalise, Le FEU, épreuve d’une perte possible, ou bénédiction ?« Le SUR endure, le FLUX contient, et le FEU, une épreuve potentielle de perte, ou un don divin ? »
Linda Calderon est une plasticienne d’origine américaine, Corse depuis quarante-cinq ans. « En Corse, on y vient par hasard, mais on n’y reste pas par hasard », répond-elle, quand on lui demande comment elle a atterri, puis s’est posée sur notre île. Linda Calderon qui a suivi des études d’art aux USA et à Paris (Beaux-Arts) a ensuite enseigné plus de trente ans à l’Université de Corse. Au fil de ses rencontres et affinités, son œuvre interroge les codes de son environnement – collectif, social, politique et culturel. Ces perceptions cheminent avec l’intime. Elle questionne toujours l’expérience de l’autre, et ses expositions sont des rendez-vous réinventés. « Je joue beaucoup avec la perspective, c’est par périodes aussi. Je pratique l’anamorphose et cela exige de la perspective ». Linda a d’ailleurs travaillé avec le FABLAB, la technique du numérique. « Linda possède la jeunesse à se réinventer, elle est toujours en éveil » la décrit Catherine Thiers Campocasso.
Catherine Thiers Campocasso enseigne quant à elle la théorie et la pratique des arts plastiques. A l’université de Corse il y a rencontré Linda et, agrégée en Arts plastiques, dispense son art aujourd’hui au Lycée Giocante de Casabianca à Bastia. « Toute petite j’avais des carnets sur lesquels je dessinais. Ma démarche naturelle et spontanée m’a conduit à faire de l’art mon métier ». Son rapport à la peinture provient de la confrontation aux feuilles de ces carnets qui demeure secrète. S’y exprime toujours le jeu (u) entre montrer et cacher. «Apprendre à assumer pour soi-même et pour les autres ce que nous expérimentons et accomplissons. Cette tentative répétée est ce qui m’engage avec constance et émotion, patience et passion ». Sa technique est mixte : peinture à l’huile sur support cartonné, collage, objets…
« Bien qu’on se connaisse depuis longtemps, c’est vraiment la première fois qu’on expose ensemble » souligne C. Campocasso. «On a mis un an pour la préparer. On y trouve de nombreuses œuvres originales ».
Ce qui fait l’originalité de cette exposition réside dans le fait que les deux artistes ont reconstitué un atelier avec un espace presse-impression « pour dynamiser le lieu ».
Mais mieux que de vous décrire ces œuvres, parfois surprenantes, je vous encourage à faire un tour à la Citadelle de Bastia, à l’Arsenale*.
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*Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 14h à 18h30.
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom… »,
Ces mots, extraits du très beau texte « Liberté » de Paul Eluard, ont inspiré Linda Calderon et Catherine Campocasso pour cette très belle et originale exposition.
« Sur cette citation, nos univers se rejoignent et dialoguent », explique Catherine Campocasso. « Le SUR supporte, Le FLOT canalise, Le FEU, épreuve d’une perte possible, ou bénédiction ?« Le SUR endure, le FLUX contient, et le FEU, une épreuve potentielle de perte, ou un don divin ? »
Linda Calderon est une plasticienne d’origine américaine, Corse depuis quarante-cinq ans. « En Corse, on y vient par hasard, mais on n’y reste pas par hasard », répond-elle, quand on lui demande comment elle a atterri, puis s’est posée sur notre île. Linda Calderon qui a suivi des études d’art aux USA et à Paris (Beaux-Arts) a ensuite enseigné plus de trente ans à l’Université de Corse. Au fil de ses rencontres et affinités, son œuvre interroge les codes de son environnement – collectif, social, politique et culturel. Ces perceptions cheminent avec l’intime. Elle questionne toujours l’expérience de l’autre, et ses expositions sont des rendez-vous réinventés. « Je joue beaucoup avec la perspective, c’est par périodes aussi. Je pratique l’anamorphose et cela exige de la perspective ». Linda a d’ailleurs travaillé avec le FABLAB, la technique du numérique. « Linda possède la jeunesse à se réinventer, elle est toujours en éveil » la décrit Catherine Thiers Campocasso.
Catherine Thiers Campocasso enseigne quant à elle la théorie et la pratique des arts plastiques. A l’université de Corse il y a rencontré Linda et, agrégée en Arts plastiques, dispense son art aujourd’hui au Lycée Giocante de Casabianca à Bastia. « Toute petite j’avais des carnets sur lesquels je dessinais. Ma démarche naturelle et spontanée m’a conduit à faire de l’art mon métier ». Son rapport à la peinture provient de la confrontation aux feuilles de ces carnets qui demeure secrète. S’y exprime toujours le jeu (u) entre montrer et cacher. «Apprendre à assumer pour soi-même et pour les autres ce que nous expérimentons et accomplissons. Cette tentative répétée est ce qui m’engage avec constance et émotion, patience et passion ». Sa technique est mixte : peinture à l’huile sur support cartonné, collage, objets…
« Bien qu’on se connaisse depuis longtemps, c’est vraiment la première fois qu’on expose ensemble » souligne C. Campocasso. «On a mis un an pour la préparer. On y trouve de nombreuses œuvres originales ».
Ce qui fait l’originalité de cette exposition réside dans le fait que les deux artistes ont reconstitué un atelier avec un espace presse-impression « pour dynamiser le lieu ».
Mais mieux que de vous décrire ces œuvres, parfois surprenantes, je vous encourage à faire un tour à la Citadelle de Bastia, à l’Arsenale*.
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*Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 14h à 18h30.