Le parc marin du Cap Corse et de l'Agriate regroupe à lui seul 13 % des herbiers de Posidonies de Méditerranée française (Photos OFB)
Depuis sa création en 2016, le Parc Naturel Marin du Cap Corse et de l’Agriate agit afin de protéger les luxuriants écosystèmes qu’il abrite. Alors qu’un fort impact du changement climatique sur les écosystèmes littoraux et marins se fait déjà sentir, il s’astreint ainsi à mettre en place des mesures de gestion pour préserver ces milieux.
Le 28 novembre dernier, le Parc s’est dans cette optique intéressé à la préservation de la ressource halieutique à l’occasion de son dernier conseil de gestion de l’année, en présence de son président Gilles Simeoni, mais aussi du préfet maritime de Méditerranée Gilles Boidevezy, et du directeur interrégional de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) PACA-Corse, Eric Hansen.
À l’instar de ce qui existe déjà dans d’autres pays de Méditerranée, il a en effet été proposé de mettre en place, dans le périmètre du Parc, une autorisation de pêche qui soumettrait le pêcheur de loisir à une déclaration préalable en amont de la saison de pêche. Ce dernier bénéficierait ensuite d’une attestation nominative. « Il y aurait aussi une quantité limitée au niveau des prises qui serait de l’ordre de 5kg par pêcheur et par jour », indique Madeleine Cancemi, la directrice du Parc, en précisant que deux jours plus tard, la commission halieutique du Parc, créée pour réunir des discussions plus techniques avec des experts, associations de pêcheurs professionnels et de loisir, ou encore des élus, a également été dans le sens d’un nécessaire encadrement. « Tous nous ont dit qu’il fallait proposer des mesures pour limiter les prises, car en Méditerranée les stocks halieutiques diminuent, et la part de la pêche de loisir augmente », dévoile-t-elle en annonçant encore : « Ce sont des thématiques que l’on va finaliser pour une décision lors d’un prochain conseil de gestion ».
D’autre part, depuis 2019, le Parc a également initié une stratégie mouillage, en ciblant dans un premier temps la grande plaisance, très présente le long de ses côtes, avec pour objectif de préserver les habitats marins en limitant l’impact de l’ancrage. « Il y a déjà une mesure importante qui est déjà mise en œuvre : l’interdiction aux navires de plaisance d’ancrer dans les herbiers de posidonie », souligne Madeleine Cancemi. Depuis un arrêté de la préfecture maritime de Méditerranée de 2020, tous les bateaux de plus de 24 mètres doivent en effet ancrer au large, au-delà de la limite de l’herbier. « On a limité l’impact de ces grosses unités qui faisaient le plus de dégâts dans l’herbier, et cela se ressent », se réjouit la directrice du Parc en ajoutant encore :« Pour la petite plaisance nous faisons beaucoup d’information et de sensibilisation afin de pousser à ancrer plutôt sur du sable ». Enfin, le Parc mise également sur un dispositif de mouillage innovant avec des bouées connectées installées pour une expérimentation d’un an depuis août dernier à Erbalunga.
Le 28 novembre dernier, le Parc s’est dans cette optique intéressé à la préservation de la ressource halieutique à l’occasion de son dernier conseil de gestion de l’année, en présence de son président Gilles Simeoni, mais aussi du préfet maritime de Méditerranée Gilles Boidevezy, et du directeur interrégional de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) PACA-Corse, Eric Hansen.
À l’instar de ce qui existe déjà dans d’autres pays de Méditerranée, il a en effet été proposé de mettre en place, dans le périmètre du Parc, une autorisation de pêche qui soumettrait le pêcheur de loisir à une déclaration préalable en amont de la saison de pêche. Ce dernier bénéficierait ensuite d’une attestation nominative. « Il y aurait aussi une quantité limitée au niveau des prises qui serait de l’ordre de 5kg par pêcheur et par jour », indique Madeleine Cancemi, la directrice du Parc, en précisant que deux jours plus tard, la commission halieutique du Parc, créée pour réunir des discussions plus techniques avec des experts, associations de pêcheurs professionnels et de loisir, ou encore des élus, a également été dans le sens d’un nécessaire encadrement. « Tous nous ont dit qu’il fallait proposer des mesures pour limiter les prises, car en Méditerranée les stocks halieutiques diminuent, et la part de la pêche de loisir augmente », dévoile-t-elle en annonçant encore : « Ce sont des thématiques que l’on va finaliser pour une décision lors d’un prochain conseil de gestion ».
D’autre part, depuis 2019, le Parc a également initié une stratégie mouillage, en ciblant dans un premier temps la grande plaisance, très présente le long de ses côtes, avec pour objectif de préserver les habitats marins en limitant l’impact de l’ancrage. « Il y a déjà une mesure importante qui est déjà mise en œuvre : l’interdiction aux navires de plaisance d’ancrer dans les herbiers de posidonie », souligne Madeleine Cancemi. Depuis un arrêté de la préfecture maritime de Méditerranée de 2020, tous les bateaux de plus de 24 mètres doivent en effet ancrer au large, au-delà de la limite de l’herbier. « On a limité l’impact de ces grosses unités qui faisaient le plus de dégâts dans l’herbier, et cela se ressent », se réjouit la directrice du Parc en ajoutant encore :« Pour la petite plaisance nous faisons beaucoup d’information et de sensibilisation afin de pousser à ancrer plutôt sur du sable ». Enfin, le Parc mise également sur un dispositif de mouillage innovant avec des bouées connectées installées pour une expérimentation d’un an depuis août dernier à Erbalunga.