Mobiliser des crédits européens pour valoriser le patrimoine culturel de la Corse et de ses partenaires. C’est l’objectif du Via Patrimonia Act qui a officiellement été lancé par la Collectivité de Corse (CdC) ce mercredi à Ajaccio. Dans la continuité du GritAccess, ce projet stratégique qui s’inscrit dans le cadre du programme Interreg Italie France Maritime 2021-2027 a pour but de créer un réseau d’itinéraires culturels accessibles au plus grand nombre. Il rassemble pour ce faire 10 partenaires transfrontaliers : la CdC, via la direction du patrimoine, en tant que chef de file ; l’Agence de Tourisme de la Corse ; la Région Toscane ; l’ANCI Toscane ; la Région Ligurie ; la Chambre de Commerce de Gênes ; le département du Var ; la Chambre de Commerce de Nice Côte d’Azur ; l’Istituto Superiore Regionale Etnografico ; et la province de Nuoro.
« Ce programme s’inscrit dans notre volonté politique de construire un tourisme qui soit plus durable, qui soit basé sur les questions identitaires, patrimoniales et culturelles », explique Antonia Luciani, la conseillère exécutive en charge de la culture et du patrimoine, « Nous travaillons à la dé-saisonnalisation du tourisme en créant des itinéraires qui viennent en complément des sites majoritairement connus, où l’on constate parfois des pics de fréquentation en pleine saison. L’idée c’est d’utiliser véritablement le patrimoine matériel et immatériel pour créer des itinéraires ».
Ce programme qui doit s’étaler sur une durée de 4 ans affiche ainsi un triple objectif : l’amélioration de la gouvernance entre les régions et l’implication des acteurs des territoires dans le développement d’itinéraires thématiques, la promotion des parcours transfrontaliers et le renforcement de l’accessibilité du patrimoine culturel et naturel pour tous. Dans un esprit de collaboration, des tables de gouvernance thématiques seront également organisées entre les partenaires afin qu’ils puissent échanger autour de leurs projets et en tirer profit. « La Toscane, la Ligurie, et la Sardaigne sont des régions très touristiques qui, depuis longtemps, ont mis en place l’utilisation de leur patrimoine pour alimenter la dynamique touristique », souligne Antonia Luciani en indiquant que leurs retours d’expérience seront précieux. « Notre objectif est de se pencher vers le patrimoine, notamment rural, et d’utiliser les compétences de l’ATC pour tout ce qui va être promotion et mise en valeur de ces itinéraires », ajoute-t-elle encore.
En Corse, les actions prévues seront menées en collaboration avec les communautés de communes de l’Alta Rocca et de Costa Verde, ainsi qu’avec l’Université de Corse qui accompagnera la CdC et ses partenaires afin de réfléchir sur de nouvelles formes de parcours valorisant les lieux et leurs histoires. Elles concerneront notamment la restauration, la valorisation et l’amélioration de l’accessibilité de la tour génoise de Fautea, la création d’une exposition au musée de Merusaglia sur l’évolution des paysages de la Castagniccia et l’installation de nouveaux outils numériques pour l’exposition permanente au musée Pasquale Paoli, ainsi que la mise en place et la valorisation de nouveaux itinéraires.
Au global, un budget de près de 5 millions d’euros, financés à 80% par le FEDER, a été octroyé au Via Patrimonia Act, dont 1,250 million est dédié à la Corse. « Cela va permettre à de petites intercommunalités qui n’ont pas forcément les moyens ni en ingénierie ni en investissement, d’aller vers une stratégie de développement patrimonial et touristique », se réjouit la conseillère exécutive en charge de la culture et du patrimoine, « A terme, l’idée est vraiment de développer cela par territoire et de créer une dynamique vertueuse dans l’intérieur ».
« Ce programme s’inscrit dans notre volonté politique de construire un tourisme qui soit plus durable, qui soit basé sur les questions identitaires, patrimoniales et culturelles », explique Antonia Luciani, la conseillère exécutive en charge de la culture et du patrimoine, « Nous travaillons à la dé-saisonnalisation du tourisme en créant des itinéraires qui viennent en complément des sites majoritairement connus, où l’on constate parfois des pics de fréquentation en pleine saison. L’idée c’est d’utiliser véritablement le patrimoine matériel et immatériel pour créer des itinéraires ».
Ce programme qui doit s’étaler sur une durée de 4 ans affiche ainsi un triple objectif : l’amélioration de la gouvernance entre les régions et l’implication des acteurs des territoires dans le développement d’itinéraires thématiques, la promotion des parcours transfrontaliers et le renforcement de l’accessibilité du patrimoine culturel et naturel pour tous. Dans un esprit de collaboration, des tables de gouvernance thématiques seront également organisées entre les partenaires afin qu’ils puissent échanger autour de leurs projets et en tirer profit. « La Toscane, la Ligurie, et la Sardaigne sont des régions très touristiques qui, depuis longtemps, ont mis en place l’utilisation de leur patrimoine pour alimenter la dynamique touristique », souligne Antonia Luciani en indiquant que leurs retours d’expérience seront précieux. « Notre objectif est de se pencher vers le patrimoine, notamment rural, et d’utiliser les compétences de l’ATC pour tout ce qui va être promotion et mise en valeur de ces itinéraires », ajoute-t-elle encore.
En Corse, les actions prévues seront menées en collaboration avec les communautés de communes de l’Alta Rocca et de Costa Verde, ainsi qu’avec l’Université de Corse qui accompagnera la CdC et ses partenaires afin de réfléchir sur de nouvelles formes de parcours valorisant les lieux et leurs histoires. Elles concerneront notamment la restauration, la valorisation et l’amélioration de l’accessibilité de la tour génoise de Fautea, la création d’une exposition au musée de Merusaglia sur l’évolution des paysages de la Castagniccia et l’installation de nouveaux outils numériques pour l’exposition permanente au musée Pasquale Paoli, ainsi que la mise en place et la valorisation de nouveaux itinéraires.
Au global, un budget de près de 5 millions d’euros, financés à 80% par le FEDER, a été octroyé au Via Patrimonia Act, dont 1,250 million est dédié à la Corse. « Cela va permettre à de petites intercommunalités qui n’ont pas forcément les moyens ni en ingénierie ni en investissement, d’aller vers une stratégie de développement patrimonial et touristique », se réjouit la conseillère exécutive en charge de la culture et du patrimoine, « A terme, l’idée est vraiment de développer cela par territoire et de créer une dynamique vertueuse dans l’intérieur ».