Dernier meeting de Corsica libera.
"Depuis des années, les options stratégiques préconisées par Corsica Libera n’ont pas changé : donner la priorité à la cohésion des forces nationales avant d’élargir à d’autres courants politiques susceptibles de participer au nécessaire changement.
Cette démarche a été appliquée dans certaines communes, notamment à Aiacciu et à Corti.
À Corti, les nationalistes enregistrent un très bon résultat et entrent au conseil municipal.
À Aiacciu, la convergence des forces patriotiques a permis de franchir la barre des 10%, et de devenir une force incontournable pour le deuxième tour.
En revanche, à Bastia et à Porti Vechju, les têtes de liste de Femu a Corsica, Jean-Christophe Angelini et Gilles Simeoni, ont jugé bon de déférer aux injonctions des forces les plus rétrogrades de Corse, en acceptant de valider une démarche d’ostracisme à l’égard du courant indépendantiste, celui qui a consenti les plus grands sacrifices pour défendre le peuple corse. Sommés de « montrer patte blanche », ils ont validé le principe d’un préalable au sujet de la clandestinité, préalable pourtant abandonné désormais, y compris par les élus éloignés du nationalisme. Cette attitude est d’autant plus consternante qu’aujourd’hui, de nombreux responsables de partis français dans l’île ont publiquement déclaré qu’il était nécessaire de construire une nouvelle démarche politique intégrant Corsica Libera. Nous citerons notamment à cet égard l’exemple de Jean-Charles Orsucci. Observons également que le maire d’Aiacciu – et ses alliés du PCF – avaient accepté un dialogue sans préalable, même si ce dialogue n’a pas abouti.
Aussi, il est particulièrement étonnant, pour ne pas dire davantage, que des leaders de formations nationalistes acceptent, pour parvenir à leurs fins électorales, que ce préalable soit réactivé. Il s’agit ici, clairement, d’une grave faute politique, génératrice d’une stratégie perdante, du moins pour l’idée nationale.
Au demeurant, on peut observer que, comme par hasard, le préalable en question a réapparu uniquement dans les deux villes où un candidat « modéré » pouvait espérer remporter l’élection !
Sur le simple plan des idées, on peut remarquer que, plutôt que de se rapprocher de Corsica Libera, G. Simeoni et J-C Angelini ont préféré passer un accord avec ceux qui s’opposent le plus résolument aux idées nationalistes, qu’il s’agisse de la réforme en cours, de l’officialité de la langue ou du statut de résident, à savoir l’UMP, la gauche républicaine et le Front de gauche !
Pour l’ensemble des raisons que nous venons d’exposer, nous appelons à voter dimanche prochain pour les listes incluant des militants de Corsica Libera, en particulier pour la liste « Aiacciu cità nova ».
À Bastia et à Purti Vechju, Corsica Libera laisse ses électeurs libres d’adopter en conscience l’attitude qui leur paraîtra la meilleure.
Enfin, s’agissant de la démarche de réforme en cours d’élaboration à l’Assemblée de Corse, Corsica Libera réaffirme la nécessité de mettre en œuvre une solution globale conduisant à la sortie du conflit. Seul le courage et la fermeté politique permettront d’atteindre cet objectif."
Cette démarche a été appliquée dans certaines communes, notamment à Aiacciu et à Corti.
À Corti, les nationalistes enregistrent un très bon résultat et entrent au conseil municipal.
À Aiacciu, la convergence des forces patriotiques a permis de franchir la barre des 10%, et de devenir une force incontournable pour le deuxième tour.
En revanche, à Bastia et à Porti Vechju, les têtes de liste de Femu a Corsica, Jean-Christophe Angelini et Gilles Simeoni, ont jugé bon de déférer aux injonctions des forces les plus rétrogrades de Corse, en acceptant de valider une démarche d’ostracisme à l’égard du courant indépendantiste, celui qui a consenti les plus grands sacrifices pour défendre le peuple corse. Sommés de « montrer patte blanche », ils ont validé le principe d’un préalable au sujet de la clandestinité, préalable pourtant abandonné désormais, y compris par les élus éloignés du nationalisme. Cette attitude est d’autant plus consternante qu’aujourd’hui, de nombreux responsables de partis français dans l’île ont publiquement déclaré qu’il était nécessaire de construire une nouvelle démarche politique intégrant Corsica Libera. Nous citerons notamment à cet égard l’exemple de Jean-Charles Orsucci. Observons également que le maire d’Aiacciu – et ses alliés du PCF – avaient accepté un dialogue sans préalable, même si ce dialogue n’a pas abouti.
Aussi, il est particulièrement étonnant, pour ne pas dire davantage, que des leaders de formations nationalistes acceptent, pour parvenir à leurs fins électorales, que ce préalable soit réactivé. Il s’agit ici, clairement, d’une grave faute politique, génératrice d’une stratégie perdante, du moins pour l’idée nationale.
Au demeurant, on peut observer que, comme par hasard, le préalable en question a réapparu uniquement dans les deux villes où un candidat « modéré » pouvait espérer remporter l’élection !
Sur le simple plan des idées, on peut remarquer que, plutôt que de se rapprocher de Corsica Libera, G. Simeoni et J-C Angelini ont préféré passer un accord avec ceux qui s’opposent le plus résolument aux idées nationalistes, qu’il s’agisse de la réforme en cours, de l’officialité de la langue ou du statut de résident, à savoir l’UMP, la gauche républicaine et le Front de gauche !
Pour l’ensemble des raisons que nous venons d’exposer, nous appelons à voter dimanche prochain pour les listes incluant des militants de Corsica Libera, en particulier pour la liste « Aiacciu cità nova ».
À Bastia et à Purti Vechju, Corsica Libera laisse ses électeurs libres d’adopter en conscience l’attitude qui leur paraîtra la meilleure.
Enfin, s’agissant de la démarche de réforme en cours d’élaboration à l’Assemblée de Corse, Corsica Libera réaffirme la nécessité de mettre en œuvre une solution globale conduisant à la sortie du conflit. Seul le courage et la fermeté politique permettront d’atteindre cet objectif."