« Nous avons eu plusieurs réunions et nous avons décidé de nous unir pour faire échec à la politique sociale du gouvernement » indique Jean-Pierre Battestini, secrétaire général de l’UD CGT 2B. « Aujourd’hui les réponses du gouvernement ne sont pas à la hauteur de nos espérances. Les réformes annoncées vont certes dans le bon sens, mais le patronat n’est pas impacté, contrairement aux salariés et aux retraités. Ce sont eux qui paient pour les autres. Aujourd’hui il faut faire la grève dans les services et entreprises. En Corse, cette manifestation doit mettre la pression sur les décideurs. Il y a eu deux réunions sur la vie chère mais toutes nos propositions sur le coût du carburant et de l’agro-alimentaire ont été détournées. Il y urgence d’enclencher un nouveau souffle au mouvement».
Aux coté de la CGT, pour la 1ère fois donc des Gilets jaunes !
« Nous avons de nombreuses revendications communes avec la CGT et je pense qu’aujourd’hui il est important de s’unir pour montrer notre force » précise de son coté Frédérique Federici, membre des gilets jaunes à Bastia. « Au tout début du mouvement on avait peur d’être récupéré par les mouvements politiques ou syndicaux. Aujourd’hui la situation est très critique, l’union est indispensable. La Corse est la région la plus chère, la plus précaire. Les associations d’aide alimentaire sont en train d’exploser. Avec cette misère sociale il y a des mesures d’urgence à prendre. Aussi demande t-on aux gens de perdre une journée de travail pour montrer leur mécontentement. Certes des divergences existent avec la CGT, notamment sur le RIC (ndlr : Référendum d'Initiative Citoyenne), mais l’essentiel est d’être uni, l’essentiel c’est de faire sortir les gens de la misère ».
Les Gilets jaunes qui s’étonnent aussi du silence de la préfète de Corse qui, selon eux, dispose des moyens de prendre des mesures sur le prix des carburants.
A noter que les Gilets Jaunes tiendront une réunion publique ce samedi 2 février, à 14h30 au théâtre San Angelo à Bastia. « Cette réunion a pour but de faire mieux connaitre le mouvement, faire le point de la situation et prendre des avis » indique F.Federici
CNI s’est entretenu avec Frédérique Federici et Jean-Pierre Battestini
Aux coté de la CGT, pour la 1ère fois donc des Gilets jaunes !
« Nous avons de nombreuses revendications communes avec la CGT et je pense qu’aujourd’hui il est important de s’unir pour montrer notre force » précise de son coté Frédérique Federici, membre des gilets jaunes à Bastia. « Au tout début du mouvement on avait peur d’être récupéré par les mouvements politiques ou syndicaux. Aujourd’hui la situation est très critique, l’union est indispensable. La Corse est la région la plus chère, la plus précaire. Les associations d’aide alimentaire sont en train d’exploser. Avec cette misère sociale il y a des mesures d’urgence à prendre. Aussi demande t-on aux gens de perdre une journée de travail pour montrer leur mécontentement. Certes des divergences existent avec la CGT, notamment sur le RIC (ndlr : Référendum d'Initiative Citoyenne), mais l’essentiel est d’être uni, l’essentiel c’est de faire sortir les gens de la misère ».
Les Gilets jaunes qui s’étonnent aussi du silence de la préfète de Corse qui, selon eux, dispose des moyens de prendre des mesures sur le prix des carburants.
A noter que les Gilets Jaunes tiendront une réunion publique ce samedi 2 février, à 14h30 au théâtre San Angelo à Bastia. « Cette réunion a pour but de faire mieux connaitre le mouvement, faire le point de la situation et prendre des avis » indique F.Federici
CNI s’est entretenu avec Frédérique Federici et Jean-Pierre Battestini