Ghjuvan-Filippu Antolini, porte-parole de Nazione l'a répété, à l'envoi devant les locaux de France Travail de Bastia : "par cette action, Nazione entend dénoncer la politique de l'emploi menée en Corse par France Travail, véritable relais institutionnel de la décorsisation des emplois".
Comme la semaine dernière à Ajaccio Nazione et ses militants rassemblés autour de leur porte-parole, ont rappelé que "les Corses constatent chaque jour davantage la présence d'actifs extérieurs à l'île dans tous les secteurs économiques."
Et pour eux " cet afflux massif est particulièrement visible dans toutes les grandes enseignes installées en Corse et pour tous les postes d'encadrement et de direction".
Ghjuvan-Filippu Antolini a rappelé qu'au cours des 30 dernières années "nous avons eu près de 100 000 nouveaux arrivants, tous venus de France sans qu'aucun Corse de la diaspora ne rentre. Cette augmentation de 42 % de la population, aucun État au monde ne n'accepter ait un tel accroissement uniquement sur les flux migratoires."
Pour Ghjuvan-Filippu Antololini, cet accroissement de la population "est une colonisation de peuplement que Nazione ne peut accepter."
"Il est facile" selon le mouvement d'y mettre un frein.
Comment ?
"Il suffit que les grosses entreprises passent des accords d'entreprise pour demander que la langue corse soit un critère d'embauche afin de favoriser le travail des Corses et arrêter la décorsisation des emplois".
C'est ce qui a été fait aux Chemins de fer de la Corse qui ont mis en place cela "grâce à notre courant politique" a rappelé Ghjuvan-Filippu Antolini.
Pour Nazione," il est temps que cette politique délétère et discriminatoire menée par les services de l'État et par certains chefs d'entreprise cesse, et que la priorité d'embauche pour les Corses soit mise en œuvre."
Dans le cas contraire ?
"Nous interviendrons avec nos moyens en créant les conditions de la mobilisation contre les pratiques coloniales, quels que soient les secteurs économiques concernés, les intérêts associés et les circuits de recrutement à l'œuvre", a prévenu Nazione.
Comme la semaine dernière à Ajaccio Nazione et ses militants rassemblés autour de leur porte-parole, ont rappelé que "les Corses constatent chaque jour davantage la présence d'actifs extérieurs à l'île dans tous les secteurs économiques."
Et pour eux " cet afflux massif est particulièrement visible dans toutes les grandes enseignes installées en Corse et pour tous les postes d'encadrement et de direction".
Ghjuvan-Filippu Antolini a rappelé qu'au cours des 30 dernières années "nous avons eu près de 100 000 nouveaux arrivants, tous venus de France sans qu'aucun Corse de la diaspora ne rentre. Cette augmentation de 42 % de la population, aucun État au monde ne n'accepter ait un tel accroissement uniquement sur les flux migratoires."
Pour Ghjuvan-Filippu Antololini, cet accroissement de la population "est une colonisation de peuplement que Nazione ne peut accepter."
"Il est facile" selon le mouvement d'y mettre un frein.
Comment ?
"Il suffit que les grosses entreprises passent des accords d'entreprise pour demander que la langue corse soit un critère d'embauche afin de favoriser le travail des Corses et arrêter la décorsisation des emplois".
C'est ce qui a été fait aux Chemins de fer de la Corse qui ont mis en place cela "grâce à notre courant politique" a rappelé Ghjuvan-Filippu Antolini.
Pour Nazione," il est temps que cette politique délétère et discriminatoire menée par les services de l'État et par certains chefs d'entreprise cesse, et que la priorité d'embauche pour les Corses soit mise en œuvre."
Dans le cas contraire ?
"Nous interviendrons avec nos moyens en créant les conditions de la mobilisation contre les pratiques coloniales, quels que soient les secteurs économiques concernés, les intérêts associés et les circuits de recrutement à l'œuvre", a prévenu Nazione.