Deux de trois jeunes hommes, accusés d'avoir participé à un attentat à la voiture bélier le 1er avril 2012 contre la sous-préfecture de Corte comparaissent depuis ce mercredi devant la cour d'assises spéciale de Paris.
Dans le but de les soutenir, un appel au rassemblement avait été lancé par Ghjventù indipendenstistà, les accusés, étant à l’époque de faits, membres du syndicat étudiant, proche du mouvement nationaliste Corsica Libera.
Le rendez-vous avait été donné à 18 heures, devant le tribunal de Bastia.
Plus d’une centaine de personnes étaient présentes pour manifester leur soutien à Nicolas Battini, seul accusé à comparaître détenu, à Stéphane Tomasini, qui comparait libre et Joseph-Marie Verdi le grand absent du procès. Le petit-fils de Charles Pieri, figure du nationalisme corse, est en fuite depuis le printemps 2013. Un mandat d’arrêt a été délivré contre lui.
« Nous sommes aujourd'hui réunis à l'occasion de l'ouverture de ce procès pour apporter notre soutien fraternel, plein et entier à notre militant Niculaiu Battini. – a dit Paul Salort, président de Ghjuventù indipendenstista pendant la conférence de presse de ce mercredi - Il est important de rappeler que ce procès est pour notre structure une véritable tribune politique. Battini, comme il ne l’a pas fait aujourd’hui, ne répondra pas aux questions des juges et procureurs parisiens et il n'acceptera jamais le jugement d'un tribunal rendant la justice au nom du peuple français.».
Teni forte o cumpà ! sont les mots adressés à un autre militant mis en cause dans cette affaire, Ghjiseppu-Maria Verdi, recherché depuis trois ans, « trois années durant lesquelles il n'a évidemment pu poursuivre son cursus universitaire entamé en 2012, trois années sans que sa famille n'ait la moindre nouvelle de lui. ».
Dans le but de les soutenir, un appel au rassemblement avait été lancé par Ghjventù indipendenstistà, les accusés, étant à l’époque de faits, membres du syndicat étudiant, proche du mouvement nationaliste Corsica Libera.
Le rendez-vous avait été donné à 18 heures, devant le tribunal de Bastia.
Plus d’une centaine de personnes étaient présentes pour manifester leur soutien à Nicolas Battini, seul accusé à comparaître détenu, à Stéphane Tomasini, qui comparait libre et Joseph-Marie Verdi le grand absent du procès. Le petit-fils de Charles Pieri, figure du nationalisme corse, est en fuite depuis le printemps 2013. Un mandat d’arrêt a été délivré contre lui.
« Nous sommes aujourd'hui réunis à l'occasion de l'ouverture de ce procès pour apporter notre soutien fraternel, plein et entier à notre militant Niculaiu Battini. – a dit Paul Salort, président de Ghjuventù indipendenstista pendant la conférence de presse de ce mercredi - Il est important de rappeler que ce procès est pour notre structure une véritable tribune politique. Battini, comme il ne l’a pas fait aujourd’hui, ne répondra pas aux questions des juges et procureurs parisiens et il n'acceptera jamais le jugement d'un tribunal rendant la justice au nom du peuple français.».
Teni forte o cumpà ! sont les mots adressés à un autre militant mis en cause dans cette affaire, Ghjiseppu-Maria Verdi, recherché depuis trois ans, « trois années durant lesquelles il n'a évidemment pu poursuivre son cursus universitaire entamé en 2012, trois années sans que sa famille n'ait la moindre nouvelle de lui. ».
« Ce n’est pas la clémence de la part de ce tribunal à qui nous ne reconnaissons aucune légitimité à juger des patriotes corses – rajoute Paul Salort - Nous réclamons seulement un acte de paix, un premier pas devant mener plus tard à une loi d'amnistie générale des prisonniers politiques, conformément aux attentes de l'ensemble des Corses, en recherche d'une solution politique qui ne semble pas vouloir franchir la Méditerranée. ».
Le mouvement organisera d'autres mobilisations de soutien dans les jours à venir et « saura réagir en conséquence à l'issue de ce procès » prévu jusqu’au 7 octobre.