
Le palais de justice de Bastia (Archives CNI)
Le tribunal correctionnel de Bastia a jugé en comparution immédiate Pierre-Dominique Costa, agriculteur à Asco qui a été condamné à huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt ainsi qu'à la révocation d'une peine de sursis de deux mois de prison prononcée lors d'une condamnation précédente pour des violences en réunion en septembre 2021. Le tribunal a suivi les réquisitions de la procureure.
L'agriculteur a reconnu les faits, regrettant son geste et présentant ses excuses à Chris Van Vaerenbergh, mais a assuré avoir porté un seul "coup de poing" tandis que l'enquête évoque plusieurs coups qui ont entraîné une incapacité totale temporaire (ITT) de trois jours du directeur départemental des territoires. Ses deux avocats ont plaidé la clémence du tribunal, assurant qu'il avait agi ainsi parce qu'il avait le sentiment que sa mère, qui était présente à l'entretien, "était en danger".
Le président du tribunal a expliqué que les faits avaient eu lieu lors d'une réunion à Bastia entre le prévenu, ses parents et le directeur, au sujet d'aides agricoles qui auraient été refusées à l'ensemble de la famille.
En octobre 2019, les parents du prévenu, Patrick Costa et Lucille-Françoise Guidoni, avaient été condamnés à de la prison avec sursis et des amendes pour escroquerie aux subventions agricoles entre janvier 2013 et 2015. Les oncles de Patrick Costa, Maurice et Dominique, font partie, selon les autorités, des membres fondateurs du gang de "la Brise de mer" qui a fait trembler la Corse pendant 30 ans avant d'en partie s'autodétruire dans une guerre fratricide à la fin des années 2000.
Dans une note confidentielle de la police nationale répertoriant les bandes criminelles en Corse datant de mars 2022 et consultée par l'AFP, le prévenu et son père sont présentés comme membres de "l'équipe Costa", engagée dans "une spirale mortifère" avec une autre famille corse, les Mattei, qui s'est traduite par "une vaste série d'assassinats".
Le syndicat agricole FDSEA de Haute-Corse, à l'origine d'un appel à rassemblement au tribunal qui s'est déroulé dans le calme, a souligné dans un communiqué que le "dossier d'aides de la Politique agricole commune (PAC)" de ces agriculteurs est "bloqué à Paris depuis six longues années".
L'agriculteur a reconnu les faits, regrettant son geste et présentant ses excuses à Chris Van Vaerenbergh, mais a assuré avoir porté un seul "coup de poing" tandis que l'enquête évoque plusieurs coups qui ont entraîné une incapacité totale temporaire (ITT) de trois jours du directeur départemental des territoires. Ses deux avocats ont plaidé la clémence du tribunal, assurant qu'il avait agi ainsi parce qu'il avait le sentiment que sa mère, qui était présente à l'entretien, "était en danger".
Le président du tribunal a expliqué que les faits avaient eu lieu lors d'une réunion à Bastia entre le prévenu, ses parents et le directeur, au sujet d'aides agricoles qui auraient été refusées à l'ensemble de la famille.
En octobre 2019, les parents du prévenu, Patrick Costa et Lucille-Françoise Guidoni, avaient été condamnés à de la prison avec sursis et des amendes pour escroquerie aux subventions agricoles entre janvier 2013 et 2015. Les oncles de Patrick Costa, Maurice et Dominique, font partie, selon les autorités, des membres fondateurs du gang de "la Brise de mer" qui a fait trembler la Corse pendant 30 ans avant d'en partie s'autodétruire dans une guerre fratricide à la fin des années 2000.
Dans une note confidentielle de la police nationale répertoriant les bandes criminelles en Corse datant de mars 2022 et consultée par l'AFP, le prévenu et son père sont présentés comme membres de "l'équipe Costa", engagée dans "une spirale mortifère" avec une autre famille corse, les Mattei, qui s'est traduite par "une vaste série d'assassinats".
Le syndicat agricole FDSEA de Haute-Corse, à l'origine d'un appel à rassemblement au tribunal qui s'est déroulé dans le calme, a souligné dans un communiqué que le "dossier d'aides de la Politique agricole commune (PAC)" de ces agriculteurs est "bloqué à Paris depuis six longues années".