L’intersyndicale dénonce la suppression de 13 emplois dans le département dont un transfert de mission à Avignon.
Ainsi selon FO et la CGT, la taxe d'aménagement qui représente plusieurs millions d'euros chaque année ne serait plus gérée en Corse ce qui risquerait d’entraîner une perte financière pour les collectivités locales.
Dans un tract distribué à la presse il était notamment souligné que « Cette nouvelle saignée qui s’ajoute à la centaine opérée les années précédentes marque une étape cruciale dans l'affaiblissement de nos structures et de nos missions en Corse. C'est la raison pour laquelle nous ne participerons pas à ce CTL et exigeons l'ouverture d'un véritable dialogue social sur les points suivants.
• Le maintien en Haute-Corse d'un service régional des Produits Divers (recouvrement notamment au profit des collectivités locales des taxes d'aménagement). Le transfert à Avignon de cette mission va pénaliser à la fois les collectivités locales et les usagers faute d'interlocuteur de proximité réactifs.
• Un moratoire sur les suppressions d'emplois et les restructurations (transfert et fusion de services). Aujourd’hui il faut parfois plus de 40 jours pour obtenir un rendez-vous dans nos services. Des mécanismes de pénalités automatiques et scandaleuses se multiplient et frappent les contribuables comme pour certains paiements par chèques.
• La prise en compte des particularités fiscales et foncières Corses (fiscalité immobilière et patrimoniale, recouvrement, législation fiscale…)
• Un plan de qualification des emplois permettant aux agents de Corse d'obtenir des promotions avec toutes les garanties de maintien dans le département ou la Région.
• Une revalorisation des frais de déplacement pour les agents compte tenu des distances et du relief insulaire ».
Sur place CNI a rencontré les leaders de l’Intersyndicale qui en appellent aussi aux élus locaux