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"Aujourd'hui, l'urgence est de faire reconnaître les victimes pour qu'on soit dédommagé. Et qu'on stoppe la procédure sur ma maison, pour que je puisse être reconnue victime." Remontée, Maryline Taddei avait convié la presse en ce lundi matin à son domicile, appuyée par son comité de soutien, constitué d'une trentaine de personnes.
Il y a urgence, car le 19 octobre à 10 h 30, la villa Luna Rossa (quatre pièces principales, salle de bain et WC, combles et garage) sera en vente aux enchères au tribunal de Bastia, à une mise à prix dérisoire : 150 000 euros. Laquelle attire forcément bon nombre d'acquéreurs potentiels qui se sont rendus sur place, mardi matin, pour la visiter. Ils ont été reçus sèchement par Maryline Taddei, qui a tenté de les dissuader de s'intéresser au bien. Et la plupart ont, en effet, rebroussé chemin.
Ces visites devaient se faire en présence de l'huissier de justice, Me Filippi, mandaté par le juge. Mais confronté à un fort climat d'opposition et de tension, l'huissier s'est mué en conciliateur : "Il est hors de question qu'on passe outre le consentement de madame", a-t-il assuré devant des proches et amis de Maryline Taddei. "Mais avec la vente aux enchères, si quelqu'un décide de se porter acquéreur, la maison sera vendue", a-t-il redouté.
Le requérant dans cette vente, c'est la Caisse d'Épargne CEPAC. Contacté ce lundi dans l'après-midi, l'avocat qui représente les intérêts de la banque, Me Jean-Pierre Seffar, n'était pas joignable. Confrontée au non-paiement du crédit immobilier de la part de Maryline Taddei et de son ex-mari, la banque est donc l'actuelle propriétaire de la maison et est à ce titre en droit de saisir un juge pour une vente aux enchères. Maryline Taddei soutient que sa situation financière, qui découle de son accident avec les bovins, ne lui permet plus de régler son créancier.
Motion adoptée
Sur ses terres, Maryline Taddei a reçu le soutien de Paul-Felix Benedetti : "C'est très probable que la décision de justice soit fondée, mais ce n'est pas ça que l’on conteste, explique le président de Core in Fronte. On ne peut pas laisser passer une expropriation quand la personne perd ses revenus pour ces raisons-là." Le 30 juin dernier, suite au travail réalisé par l'association Cambià Avà, portée par Maryline Taddei, l'assemblée de Corse a adopté à l'unanimité une motion qui reconnaît les victimes de divagation animale. Cette motion demande de surcroît que cette reconnaissance se fasse auprès de l’État. Désormais, "il faut que le Conseil d'État statue", implore Maryline Taddei dans son combat.
Il y a urgence, car le 19 octobre à 10 h 30, la villa Luna Rossa (quatre pièces principales, salle de bain et WC, combles et garage) sera en vente aux enchères au tribunal de Bastia, à une mise à prix dérisoire : 150 000 euros. Laquelle attire forcément bon nombre d'acquéreurs potentiels qui se sont rendus sur place, mardi matin, pour la visiter. Ils ont été reçus sèchement par Maryline Taddei, qui a tenté de les dissuader de s'intéresser au bien. Et la plupart ont, en effet, rebroussé chemin.
Ces visites devaient se faire en présence de l'huissier de justice, Me Filippi, mandaté par le juge. Mais confronté à un fort climat d'opposition et de tension, l'huissier s'est mué en conciliateur : "Il est hors de question qu'on passe outre le consentement de madame", a-t-il assuré devant des proches et amis de Maryline Taddei. "Mais avec la vente aux enchères, si quelqu'un décide de se porter acquéreur, la maison sera vendue", a-t-il redouté.
Le requérant dans cette vente, c'est la Caisse d'Épargne CEPAC. Contacté ce lundi dans l'après-midi, l'avocat qui représente les intérêts de la banque, Me Jean-Pierre Seffar, n'était pas joignable. Confrontée au non-paiement du crédit immobilier de la part de Maryline Taddei et de son ex-mari, la banque est donc l'actuelle propriétaire de la maison et est à ce titre en droit de saisir un juge pour une vente aux enchères. Maryline Taddei soutient que sa situation financière, qui découle de son accident avec les bovins, ne lui permet plus de régler son créancier.
Motion adoptée
Sur ses terres, Maryline Taddei a reçu le soutien de Paul-Felix Benedetti : "C'est très probable que la décision de justice soit fondée, mais ce n'est pas ça que l’on conteste, explique le président de Core in Fronte. On ne peut pas laisser passer une expropriation quand la personne perd ses revenus pour ces raisons-là." Le 30 juin dernier, suite au travail réalisé par l'association Cambià Avà, portée par Maryline Taddei, l'assemblée de Corse a adopté à l'unanimité une motion qui reconnaît les victimes de divagation animale. Cette motion demande de surcroît que cette reconnaissance se fasse auprès de l’État. Désormais, "il faut que le Conseil d'État statue", implore Maryline Taddei dans son combat.