Christophe Canioni a formellement lancé la démarche de l’union des droites à Bastia. Aux côtés d’Alexis Fernandez (RPR) et Filippo De Carlo (Forza Nova)
Au Monument de la Résistance, au rond-point Noguès de Bastia, les cadres de l’Union des Droites Per I Nostri ont officialisé leur démarche d’union ce samedi 12 octobre. Entouré d’Alexis Fernandez, président du RPR et ancien candidat aux législatives, ainsi que de Filippo De Carlo, président de Forza Nova, Christophe Canioni, candidat aux municipales de 2026, a lancé un appel fort à l'union des droites pour les élections à venir.
La conférence de presse qui a débuté par un hommage en mémoire des victimes du terrorisme, inaugure, "d’une certaine façon notre démarche d’union des droites à Bastia", a expliqué Christophe Canioni, mais aussi de "lancer un appel à l’union des droites" et de poser les jalons d’une stratégie pour le scrutin de 2026 à Bastia. "C’est un projet qui ne se limite pas à un seul parti, mais qui a pour vocation d’unir toutes les forces de droite partageant les mêmes valeurs." a-t-il precisé.
La conférence de presse qui a débuté par un hommage en mémoire des victimes du terrorisme, inaugure, "d’une certaine façon notre démarche d’union des droites à Bastia", a expliqué Christophe Canioni, mais aussi de "lancer un appel à l’union des droites" et de poser les jalons d’une stratégie pour le scrutin de 2026 à Bastia. "C’est un projet qui ne se limite pas à un seul parti, mais qui a pour vocation d’unir toutes les forces de droite partageant les mêmes valeurs." a-t-il precisé.
Christophe Canioni a d’abord rappelé comment est née l’union des droites il y a seulement quelques mois « Filippo De Carlo, président de Forza Nova, a été l'un des premiers à initier ce mouvement. En avril, Alexis Fernandez, président du RPR et candidat aux législatives, nous a rejoints. L'union a pris forme à partir de ce moment-là, et nous avons enrichi nos débats par la réflexion de chacun. », a-t-il expliqué. « Filippo a été l’un des premiers à poser les bases de cette union, et ensuite Alexis nous a rejoints, apportant une réflexion enrichissante », a précisé Christophe Canioni.
Christophe Canioni, qui a confirmé sa candidature pour les élections municipales de 2026, a mis en avant l’importance de cette alliance. "L’objectif est de réunir autour de cette démarche d’union un maximum de mouvements, évidemment ceux qui correspondent à nos idées", a-t-il indiqué.
Sans détour, L'Unione per i Nostri a affiché ses ambitions : construire une large coalition capable de peser lors des prochaines échéances électorales. Cette union repose sur dix points, qui constituent le socle de l’alliance."Ces dix points sont non négociables, et c’est sur cette base que nous rassemblerons", a-t-il martelé.
L’appel à rejoindre l’union, une priorité pour les municipales
Le principal enjeu de cette conférence était l'appel lancé aux autres mouvements de droite pour rejoindre l’union. "Nous invitons tous les partis qui partagent nos valeurs à s’unir pour les élections municipales", a insisté l'ancien conseilleur territorial. "Cette union des droites n’est pas ouverte à tous. Elle s’adresse uniquement à ceux qui partagent nos dix points de convergence, sans exception", a martelé Christophe Canioni, précisant que ces principes constituent la base indéfectible de l’alliance. Parmi ces points, la lutte contre le "wokisme" figure en tête de liste, une priorité pour le mouvement mais aussi la défense de l’identité corse, la lutte contre la paupérisation, la priorité donnée aux Corses pour l’accès aux logements sociaux, et la sécurité des citoyens."Nous devons défendre nos valeurs et résister aux idéologies qui veulent effacer notre culture et nos traditions", a-t-il affirmé. Dans son dicours il a pris position sur la question de l'immigration, en promettant de "mettre fin aux aides financières aux officines immigrationnistes" et en dénonçant les politiques actuelles favorisant, selon lui, l'immigration de masse. "Ce sont des thèmes fondamentales pour l’avenir de notre île", a-t-il ajouté, appelant à la mobilisation pour faire de Bastia "la ville la plus sûre de Corse et de France".
Des perspectives d’expansion
Concernant la structuration de l’Union des Droites, Christophe Canioni a précisé que les négociations avec plusieurs mouvements de la droite conservatrice et identitaire - mais pas uniquement - sont en cours. "Les discussions sont bien avancées, mais nous resterons inflexibles sur ces dix points fondamentaux. Sans adhésion totale, il n’y aura pas de place dans cette union", a-t-il martelé.
Si les pourparlers avec des partis comme Reconquête ou le Rassemblement National n’ont pas encore abouti, le candidat se veut optimiste. "Nous sommes en phase sur de nombreux sujets. Il faut encore du temps pour finaliser, mais nous avançons", a-t-il confié
Pour l'heure, l'Union des Droites concentre ses efforts sur un objectif précis : les élections municipales de 2026 à Bastia. "Notre priorité immédiate est d'ancrer cette union dans les échéances locales, mais elle pourrait s'étendre aux élections territoriales", a-t-il expliqué, laissant la porte ouverte à une évolution future en fonction des alliances qui se concrétiseront dans les mois à venir.
Les trois figures de proue du mouvement, Christophe Canioni, Alexis Fernandez et Filippo De Carlo, ont réitéré leur appel à un large rassemblement : "Nous invitons tous ceux qui partagent nos valeurs à nous rejoindre, pour que l’union des droites devienne une force incontournable", martelent avec la détermination de renforcer cette coalition pour peser lourdement lors des municipales de 2026.