Le tribunal administratif de Bastia a rétabli vendredi une partie du sentier du littoral qui longe le luxueux domaine hôtelier de Murtoli en annulant la suspension, par la préfecture, de la servitude de passage des piétons. Le dossier soumis à l'enquête publique n'a "pas permis une correcte information du public (sur) les motifs de cette suspension de la servitude de passage des piétons" par un arrêté du 1er octobre 2021 du préfet de Corse-du-Sud, a précisé le tribunal, saisi par l'association de défense de l'environnement U Levante, dans un communiqué.
Né à la fin du 18e siècle, le sentier du littoral, alors appelé sentier des douaniers, a vu son libre accès réduit au 20e siècle, avec l'attractivité du littoral. Pour le garantir, l'Etat a créé en 1976 une servitude de passage des piétons sur le littoral (SPPL), c'est-à-dire un accès libre de 3 mètres pour les piétons sur les propriétés privées riveraines du rivage.
Le domaine de Murtoli, fréquenté par des célébrités et des politiques, borde le littoral sur 8 km et la préfecture de Corse-du-Sud avait, en 2016, découpé en trois tranches le projet de sentier du littoral tout le long du domaine, a expliqué à l'AFP U Levante. Sur une de ces trois tranches, la préfecture avait suspendu en 2021 l'accès aux piétons sur une zone de 300 mètres, le long d'un des restaurants du domaine considéré comme illégal par l'association, une décision qui a donc été annulée par cette nouvelle décision du tribunal administratif. "Maintenant, la balle est dans le camp de la préfecture qui doit appliquer la loi et faire en sorte que le rivage soit accessible au public", a indiqué à l'AFP l'avocat d'U Levante, Me Benoist Busson.
Une première tranche de ce sentier avait déjà été attaquée en justice par l'association, entraînant son annulation par le tribunal administratif en juin 2020. Le tracé prévu par l'Etat passait en effet "à plus de 200 mètres" du rivage pour contourner de grandes demeures du domaine hôtelier.
Le tribunal avait alors déterminé un tracé légal, prévu entre la mer et les demeures, selon sa décision consultée par l'AFP. Mais ce nouveau tracé n'ayant jamais été matérialisé par la préfecture, U Levante a à nouveau saisi le tribunal administratif en 2025, "pour qu'il fasse exécuter sa décision", a précisé l'association. Le tribunal ne s'est pas encore prononcé sur ce point.
Contactée par l'AFP, la préfecture n'a pas souhaité "à ce stade" réagir à cette décision de justice.
Né à la fin du 18e siècle, le sentier du littoral, alors appelé sentier des douaniers, a vu son libre accès réduit au 20e siècle, avec l'attractivité du littoral. Pour le garantir, l'Etat a créé en 1976 une servitude de passage des piétons sur le littoral (SPPL), c'est-à-dire un accès libre de 3 mètres pour les piétons sur les propriétés privées riveraines du rivage.
Le domaine de Murtoli, fréquenté par des célébrités et des politiques, borde le littoral sur 8 km et la préfecture de Corse-du-Sud avait, en 2016, découpé en trois tranches le projet de sentier du littoral tout le long du domaine, a expliqué à l'AFP U Levante. Sur une de ces trois tranches, la préfecture avait suspendu en 2021 l'accès aux piétons sur une zone de 300 mètres, le long d'un des restaurants du domaine considéré comme illégal par l'association, une décision qui a donc été annulée par cette nouvelle décision du tribunal administratif. "Maintenant, la balle est dans le camp de la préfecture qui doit appliquer la loi et faire en sorte que le rivage soit accessible au public", a indiqué à l'AFP l'avocat d'U Levante, Me Benoist Busson.
Une première tranche de ce sentier avait déjà été attaquée en justice par l'association, entraînant son annulation par le tribunal administratif en juin 2020. Le tracé prévu par l'Etat passait en effet "à plus de 200 mètres" du rivage pour contourner de grandes demeures du domaine hôtelier.
Le tribunal avait alors déterminé un tracé légal, prévu entre la mer et les demeures, selon sa décision consultée par l'AFP. Mais ce nouveau tracé n'ayant jamais été matérialisé par la préfecture, U Levante a à nouveau saisi le tribunal administratif en 2025, "pour qu'il fasse exécuter sa décision", a précisé l'association. Le tribunal ne s'est pas encore prononcé sur ce point.
Contactée par l'AFP, la préfecture n'a pas souhaité "à ce stade" réagir à cette décision de justice.