Salvatore Viale né à Bastia le 6 septembre 1787. Issu d'une famille de propriétaires aisés de Terra Vecchia, très liée à la papauté, Salvatore Viale étudie le droit à Rome. Avocat diplômé de l'université de Pise, il devient magistrat, substitut du procureur du roi, conseiller à la cour d'appel de Bastia.
Parallèlement à cette activité juridique, il anime la vie intellectuelle bastiaise, tout en gardant un contact régulier avec les académies romaines ou florentines. Il intervient dans les débats de son temps, s'intéresse à la littérature populaire corse et à la vendetta, à laquelle il consacre une grande partie de son œuvre. Salvatore Viale a été le premier à employer la langue corse dans une œuvre littéraire, la Dionomachia (1817).
Libéral, il a joué un rôle majeur dans la récupération des traditions culturelles et nationales du peuple corse et a défendu l'italien comme langue culturelle de l'île. Il décédera à Bastia le 23 novembre 1861.
Parallèlement à cette activité juridique, il anime la vie intellectuelle bastiaise, tout en gardant un contact régulier avec les académies romaines ou florentines. Il intervient dans les débats de son temps, s'intéresse à la littérature populaire corse et à la vendetta, à laquelle il consacre une grande partie de son œuvre. Salvatore Viale a été le premier à employer la langue corse dans une œuvre littéraire, la Dionomachia (1817).
Libéral, il a joué un rôle majeur dans la récupération des traditions culturelles et nationales du peuple corse et a défendu l'italien comme langue culturelle de l'île. Il décédera à Bastia le 23 novembre 1861.