(DR)
L’officier, âgé de 41 ans, est l’ancien chef de l’antenne de Bastia de la section de recherches d’Ajaccio et ancien patron du groupement de Fréjus (Var). En 2008, il fait l’objet d’une enquête de l’inspection de la gendarmerie nationale, alertée sur les amitiés douteuses et le train de vie extravagant du capitaine Levan, notamment la possession d’un 4×4 Porsche Cayenne et d’une villa achetée 540 000 € à son arrivée dans le Var.
La justice lui reproche notamment d’avoir rédigé de faux procès-verbaux de destruction de stocks de haschichs pour plus de deux cent kilos, des stocks qu’il aurait peut-être revendus par la suite, d’avoir participé à la séquestration d’un livreur que son patron soupçonnait de vol, d’avoir protégé des « amis » suspects dans l’affaire du racket d’un restaurant de Saint-Florent, ou bien encore d’avoir monnayé des écoutes téléphoniques illégales auprès de personnalités du « milieu ». Un temps, les enquêteurs ont même soupçonné un trafic d’armes qu’ils n’ont pu démontrer.
En 2009 il est suspendu, mis en examen et placé en détention provisoire.
A l’heure actuelle, il nie la plupart des faits qui lui sont reprochés, concédant juste quelques entorses à la procédure et justifiant une partie de ses actes par la nécessité de préserver ses informateurs.
Il sera jugé à Bastia les 1er et 2 Ocobre prochains.
La justice lui reproche notamment d’avoir rédigé de faux procès-verbaux de destruction de stocks de haschichs pour plus de deux cent kilos, des stocks qu’il aurait peut-être revendus par la suite, d’avoir participé à la séquestration d’un livreur que son patron soupçonnait de vol, d’avoir protégé des « amis » suspects dans l’affaire du racket d’un restaurant de Saint-Florent, ou bien encore d’avoir monnayé des écoutes téléphoniques illégales auprès de personnalités du « milieu ». Un temps, les enquêteurs ont même soupçonné un trafic d’armes qu’ils n’ont pu démontrer.
En 2009 il est suspendu, mis en examen et placé en détention provisoire.
A l’heure actuelle, il nie la plupart des faits qui lui sont reprochés, concédant juste quelques entorses à la procédure et justifiant une partie de ses actes par la nécessité de préserver ses informateurs.
Il sera jugé à Bastia les 1er et 2 Ocobre prochains.