Une fois saisie de ces situations, elle organise leur recueil, leur traitement et leur évaluation. L’article L226-3 du code de l’action sociale et des familles modifié par la loi du 14 mars 2016 précise que le Président du Conseil Départemental est chargé du recueil, du traitement et de l’évaluation de ces informations préoccupantes (IP) et que le représentant de l’Etat et l’autorité judiciaire lui apportent leur concours.
Deux outils à destination des professionnels et des familles ont été présentés jeudi dans la salle de délibération du Conseil Départemental en présence de son président, François Orlandi, du préfet de la Haute-Corse Gérard Gavory et des partenaires de ces actions.
En premier lieu, mis au point par la direction de l’Enfance, le « protocole relatif au recueil, au traitement et à l’évaluation des informations préoccupantes », appelées « IP » par les professionnels et un « guide technique de l’information préoccupante à l’usage des professionnels de la protection de l’enfance », élaboré par les travailleurs sociaux des UTIs et de la DPMISP, destiné à servir de cadre de référence pour les pratiques de terrain.
« Ces 2 documents doivent nous permettre de mieux articuler nos interventions, d’assurer un suivi sans défaillance, et de travailler, ensemble, à la recherche de solutions personnalisées pour des situations souvent douloureuses » soulignait François Orlandi lors de la présentation de ces documents.
Deux outils à destination des professionnels et des familles ont été présentés jeudi dans la salle de délibération du Conseil Départemental en présence de son président, François Orlandi, du préfet de la Haute-Corse Gérard Gavory et des partenaires de ces actions.
En premier lieu, mis au point par la direction de l’Enfance, le « protocole relatif au recueil, au traitement et à l’évaluation des informations préoccupantes », appelées « IP » par les professionnels et un « guide technique de l’information préoccupante à l’usage des professionnels de la protection de l’enfance », élaboré par les travailleurs sociaux des UTIs et de la DPMISP, destiné à servir de cadre de référence pour les pratiques de terrain.
« Ces 2 documents doivent nous permettre de mieux articuler nos interventions, d’assurer un suivi sans défaillance, et de travailler, ensemble, à la recherche de solutions personnalisées pour des situations souvent douloureuses » soulignait François Orlandi lors de la présentation de ces documents.
En 2017, de nombreuses actions ont été réalisées au service de l’enfance du CD2B :
- Mise en place d’une CRIP étoffée (Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes), sans toutefois de médecin référent pour l’instant.
- L’organisation d’un concours pour 15 assistants socio-éducatifs, dont 6 éducateurs spécialisés.
- L’installation de l’ODPE (Observatoire Départemental de la Protection de l’Enfance) en lien avec l’Observatoire national.
La Corse n’est pas à l’abri de ces dangers concernant l’enfance. « En 2016, la CRIP de Haute-Corse a recueilli 412 informations préoccupantes » précisait Laurent Croce, le directeur de l’Enfance au CD2B. « Sur ces 412 informations, seulement 16 ont été classées sans suite. 14 ont été transmises directement à l’autorité judiciaire, 382 ont fait l’objet d’une évaluation pluridisciplinaire, conduite par les travailleurs sociaux du Département et de nos partenaires ».
A noter aussi qu’un « guide aux familles » a été élaboré. il est conçu pour permettre aux parents, dont l’enfant a fait l’objet d’un Information Préoccupante, d’avoir l’information la plus claire et la plus complète possible.
Les explications pour CNI de Laurent Croce, Directeur de l’Enfance au Conseil Départemental de la Haute-Corse.