C’est une vraie métamorphose de la politique culturelle insufflée par la direction de la Ville de Bastia. Une ville qui ambitionne de rayonner de par une société riche de son passé, de son identité et de ses différences. Pour ce faire, elle accélère les projets qui se multiplient. Un foisonnement qui s’infiltre dans les veines de la tradition lyrique. La Traviata, Faust, La Bohême…Bastia possède une histoire intimement liée à cet art parfois délaissé. L’Opéra Comique flirte de son côté avec une programmation hors les murs intitulée « les Folies Favart », grâce à des coproductions, des résidences de création et des actions de médiation.
« De par son histoire culturelle, Bastia trouve un écho favorable dans le projet de rayonnement de l’Opéra Comique » explique son directeur, Olivier Mantei. Créée sous le règne de Louis XIV, c’est à partir de 1783 que l’institution présente ses saisons dans un théâtre qui prend le nom d’un fameux auteurs de livrets, Charles-Simon Favart. « Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé s’opposant donc à l’opéra, entièrement chanté ».
« De par son histoire culturelle, Bastia trouve un écho favorable dans le projet de rayonnement de l’Opéra Comique » explique son directeur, Olivier Mantei. Créée sous le règne de Louis XIV, c’est à partir de 1783 que l’institution présente ses saisons dans un théâtre qui prend le nom d’un fameux auteurs de livrets, Charles-Simon Favart. « Comique ne signifie pas que le rire est obligatoire mais que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé s’opposant donc à l’opéra, entièrement chanté ».
Frédérique Balbinot, programmatrice spectacle vivant, Mattea Lacave, élue à la culture, Pierre Savelli, maire de Bastia et Olivier Mantei, directeur de l'Opéra Comique
Elle a trouvé dans la ville corse une identité en adéquation avec sa dynamique créative modelée autour d’une problématique commune : la diversité. Il n’en fallait pas plus pour décider les deux partenaires à se construire un avenir. C’est aujourd’hui chose faite. « Nous avons pris le parti de créer des synergies au travers d’un partenariat sur une base de trois années » raconte Pierre Savelli.
Résultat : des temps de création, un travail sur les publics afin des les sensibiliser aux formes lyriques, l’organisation de tournées dans le cadre de programmations communes. L’Opéra Comique s’engage de son côté à « oeuvrer pour proposer des projets artistiques prestigieux et inventer des formules inédites et originales ».
Des efforts mutualisés qui devraient redonner ses lettres de noblesse à la tradition lyrique. De quoi réconcilier les habitants avec un art à l’image trop souvent galvaudée.
C.H
Résultat : des temps de création, un travail sur les publics afin des les sensibiliser aux formes lyriques, l’organisation de tournées dans le cadre de programmations communes. L’Opéra Comique s’engage de son côté à « oeuvrer pour proposer des projets artistiques prestigieux et inventer des formules inédites et originales ».
Des efforts mutualisés qui devraient redonner ses lettres de noblesse à la tradition lyrique. De quoi réconcilier les habitants avec un art à l’image trop souvent galvaudée.
C.H