Mettre les citoyens et notamment les jeunes sur les bons rails en matière de sauvegarde de l’environnement, tel était l’objectif de cette opération réalisée par Mare Vivu, spécialisée dans la lutte contre la pollution plastique en Méditerranée, en partenariat avec les Chemins de fer de la Corse et l’Éducation nationale.
Créée en 2016 à l’initiative de deux jeunes étudiants corses, l’association, basée à Pinu dans le Cap Corse, est engagée pour la promotion du zéro déchet, la sensibilisation aux enjeux énergie-climat et la préservation de la biodiversité marine. « Cette opération a pour but de mettre en lumière les sources de pollution plastique, le suremballage comme les paquets de sandwichs, de gâteaux, de cigarettes, des plastiques qui en fait ne sont pas très utiles au quotidien, qu’on jette et qui se retrouve ensuite dans la mer » souligne Léa Bourglan, responsable de projet à Mare Vivu. « On veut montrer l’ampleur de cette pollution et faire passer le message, à travers des vidéos médiatiques, que cette pollution à de graves conséquences sur l’environnement et qu’on peut l’éviter, trouver des alternatives, voire les supprimer. Nous aurons d’autres actions sur d’autres thématiques comme les décharges sauvages, la gestion des déchets, les mégots, les bouteilles plastiques. On pourra ainsi décortiquer maillon par maillon cette pollution plastique et proposer des solutions aux élus ».
À cet effet Mare Vivu mobilise souvent la jeunesse désireuse d'apporter des solutions face aux enjeux environnementaux majeurs en Méditerranée. Et cette jeunesse était représentée ce lundi par des élèves du lycée Jean Nicoli de Bastia. « Depuis quelques années, le lycée travaille sur l'environnement et depuis maintenant trois ans, on est vraiment axé sur la pollution plastique », explique Anne-Solen Gourdon, professeure documentaliste à Jean Nicoli, qui avec Mathilde Mattei, professeure d’écogestion qui encadraient les lycéens. « On travaille avec l’académie et diverses associations et dans ce cas aujourd’hui c’est une première expérience avec Mare Vivu. Il y a en fait deux volets : la réutilisation des plastiques existants et la sensibilisation à la pollution plastique dans l'environnement, le tout sur une réflexion globale sur la pollution : comment y remédier, comment la prévenir en termes de consommation, en termes d'utilisation et aussi maintenant en termes de production. Donc avec nos élèves on commence à réfléchir à la production de biomatériaux, comment produire du plastique à partir de ressources locales tels les peaux d'orange, les pelures de pommes et même le combo de chat. Des biomatériaux qui permettraient de remplacer les usages du plastique issu des produits pétrochimiques. Au lycée Jean Nicoli, toutes les classes sont concernées potentiellement. Sur cette sortie d’aujourd’hui, donc à l'initiative de Mare Vivu, en partenariat avec les CFC, c'est une classe de Première Bac Pro Commerce avec laquelle on va partir le reste de la semaine à Olmi-Capella sur un projet global d'éducation à l'environnement, au patrimoine, mais il y a aussi des élèves de CAP commerce, sur une perspective patrimoine également, des écodélégués, des ambassadeurs égalité filles/garçons également. Donc c'est un groupe un peu composite ».
Partie prenante, les CFC bien sûr dont deux agents étaient sur place ce lundi après-midi. « Les CFC ont été sollicités par l’association Mare Vivu pour cette opération et comme nous sommes nous-mêmes sensibles à tous les problèmes de pollution, nous avons répondu favorablement à cette demande » explique la direction des CFC. « Nous avons d’ailleurs déjà effectué des opérations de sauvegarde de l’environnement et de lutte contre la pollution à Lumio et L’île Rousse et cette opération à Montesoro et dans la suite logique des choses. Notre gare de Montesoro est proche de la mer et forcément la pollution a un impact sur le milieu marin d’autant que cette halte de Montesoro est très fréquentée notamment par les lycéens. Une telle opération est importante, car elle mobilise les jeunes et les sensibilise au changement de comportement ».
Créée en 2016 à l’initiative de deux jeunes étudiants corses, l’association, basée à Pinu dans le Cap Corse, est engagée pour la promotion du zéro déchet, la sensibilisation aux enjeux énergie-climat et la préservation de la biodiversité marine. « Cette opération a pour but de mettre en lumière les sources de pollution plastique, le suremballage comme les paquets de sandwichs, de gâteaux, de cigarettes, des plastiques qui en fait ne sont pas très utiles au quotidien, qu’on jette et qui se retrouve ensuite dans la mer » souligne Léa Bourglan, responsable de projet à Mare Vivu. « On veut montrer l’ampleur de cette pollution et faire passer le message, à travers des vidéos médiatiques, que cette pollution à de graves conséquences sur l’environnement et qu’on peut l’éviter, trouver des alternatives, voire les supprimer. Nous aurons d’autres actions sur d’autres thématiques comme les décharges sauvages, la gestion des déchets, les mégots, les bouteilles plastiques. On pourra ainsi décortiquer maillon par maillon cette pollution plastique et proposer des solutions aux élus ».
À cet effet Mare Vivu mobilise souvent la jeunesse désireuse d'apporter des solutions face aux enjeux environnementaux majeurs en Méditerranée. Et cette jeunesse était représentée ce lundi par des élèves du lycée Jean Nicoli de Bastia. « Depuis quelques années, le lycée travaille sur l'environnement et depuis maintenant trois ans, on est vraiment axé sur la pollution plastique », explique Anne-Solen Gourdon, professeure documentaliste à Jean Nicoli, qui avec Mathilde Mattei, professeure d’écogestion qui encadraient les lycéens. « On travaille avec l’académie et diverses associations et dans ce cas aujourd’hui c’est une première expérience avec Mare Vivu. Il y a en fait deux volets : la réutilisation des plastiques existants et la sensibilisation à la pollution plastique dans l'environnement, le tout sur une réflexion globale sur la pollution : comment y remédier, comment la prévenir en termes de consommation, en termes d'utilisation et aussi maintenant en termes de production. Donc avec nos élèves on commence à réfléchir à la production de biomatériaux, comment produire du plastique à partir de ressources locales tels les peaux d'orange, les pelures de pommes et même le combo de chat. Des biomatériaux qui permettraient de remplacer les usages du plastique issu des produits pétrochimiques. Au lycée Jean Nicoli, toutes les classes sont concernées potentiellement. Sur cette sortie d’aujourd’hui, donc à l'initiative de Mare Vivu, en partenariat avec les CFC, c'est une classe de Première Bac Pro Commerce avec laquelle on va partir le reste de la semaine à Olmi-Capella sur un projet global d'éducation à l'environnement, au patrimoine, mais il y a aussi des élèves de CAP commerce, sur une perspective patrimoine également, des écodélégués, des ambassadeurs égalité filles/garçons également. Donc c'est un groupe un peu composite ».
Partie prenante, les CFC bien sûr dont deux agents étaient sur place ce lundi après-midi. « Les CFC ont été sollicités par l’association Mare Vivu pour cette opération et comme nous sommes nous-mêmes sensibles à tous les problèmes de pollution, nous avons répondu favorablement à cette demande » explique la direction des CFC. « Nous avons d’ailleurs déjà effectué des opérations de sauvegarde de l’environnement et de lutte contre la pollution à Lumio et L’île Rousse et cette opération à Montesoro et dans la suite logique des choses. Notre gare de Montesoro est proche de la mer et forcément la pollution a un impact sur le milieu marin d’autant que cette halte de Montesoro est très fréquentée notamment par les lycéens. Une telle opération est importante, car elle mobilise les jeunes et les sensibilise au changement de comportement ».