Après 18 mois de travail collaboratif, le protocole "santé mentale et logement" engagé par le préfet de Haute-Corse, François Ravier, l’Office de l’habitat (OP2H) avec le service de psychiatrie de l'hôpital de Bastia a été signé ce vendredi 28 mai. Ainsi, un médiateur social avec une formation éducative sera bientôt embauché à plein temps pour prendre le pouls dans les quartiers Sud concernant la santé mentale de ses 10 000 habitants.
D'après Nicole Graziani, responsable du pôle psychiatrie adultes et addictologie de l'hôpital de Bastia, cette médiation était nécessaire : "Grâce à nos équipes mobiles qui se rendent régulièrement dans ces quartiers, on se rend compte qu'il y a une hausse importante de la dégradation de la santé mentale". Les causes de ce mal être seraient multi-factorielles. Forte précarité et éloignement social favoriseraient l'émergence de pathologies comme des états dépressifs ou des troubles de la personnalité.
"Il faut anticiper et détecter les signaux pour prendre en charge les personnes avant que des drames se produisent", lance le maire de Bastia Pierre Savelli. La signature de ce protocole intervient d'ailleurs deux ans après le décès brutal d'Auguste Bracconi, gardien d'une des résidences de l'OP2H qui a succombé après avoir été visé par une personne déséquilibrée.
Au-delà de la prévention, l'embauche d'un médiateur présent sur le terrain permettra le maintien à domicile des personnes déjà atteintes et déclarées aux services psychiatriques de l'hôpital, pour qu’ils "puissent continuer à vivre en société". Nicole Graziani est d'ailleurs catégorique à ce sujet : "les laisser vivre normalement est important pour leur santé".
Si l'expérience est concluante, d'autres quartiers prioritaires de la ville pourraient être pourvus d'un médiateur social.
D'après Nicole Graziani, responsable du pôle psychiatrie adultes et addictologie de l'hôpital de Bastia, cette médiation était nécessaire : "Grâce à nos équipes mobiles qui se rendent régulièrement dans ces quartiers, on se rend compte qu'il y a une hausse importante de la dégradation de la santé mentale". Les causes de ce mal être seraient multi-factorielles. Forte précarité et éloignement social favoriseraient l'émergence de pathologies comme des états dépressifs ou des troubles de la personnalité.
"Il faut anticiper et détecter les signaux pour prendre en charge les personnes avant que des drames se produisent", lance le maire de Bastia Pierre Savelli. La signature de ce protocole intervient d'ailleurs deux ans après le décès brutal d'Auguste Bracconi, gardien d'une des résidences de l'OP2H qui a succombé après avoir été visé par une personne déséquilibrée.
Au-delà de la prévention, l'embauche d'un médiateur présent sur le terrain permettra le maintien à domicile des personnes déjà atteintes et déclarées aux services psychiatriques de l'hôpital, pour qu’ils "puissent continuer à vivre en société". Nicole Graziani est d'ailleurs catégorique à ce sujet : "les laisser vivre normalement est important pour leur santé".
Si l'expérience est concluante, d'autres quartiers prioritaires de la ville pourraient être pourvus d'un médiateur social.