"Les récentes décisions du gouvernement en matière sanitaire sont venues désigner comme victime expiatoire le commerce de proximité dans la propagation de la deuxième vague du CO VID-19.
C’est à la fois doublement injuste, et surtout particulièrement dangereux.
Injuste, car rien ne démontre que les commerces de proximité aient pu jouer un rôle particulier dans la propagation du virus, et bien au contraire, chacun s’accorde à observer que c’est plutôt là où les mesures de protection et gestes barrières ont été le mieux appliqués.
Injuste aussi, car les décisions de fermeture, même corrigées des ajustements destinés aux grandes surfaces, viennent aggraver les distorsions de concurrence déjà insupportables en temps normal entre le commerce numérique et le commerce de proximité.
Le danger de ces injustices flagrantes, réaffirmées dimanche soir, est qu’elles traduisent un choix de société en totale contradiction avec les déclarations pourtant unanimes en faveur d’un modèle économique et social privilégiant les circuits courts, les relations humaines, la vie des quartiers... bref, tout ce que le commerce de proximité apporte de manière irremplaçable et en particulier au sein de notre communauté insulaire.
La remise en cause de ce modèle que nous soutenons et défendons, la bascule au prétexte de la crise sanitaire vers des échanges purement distants et numérisés, la perte définitive de confiance, de savoir-faire, d’activités et d’emplois chez nos commerçants et artisans, sont autant de facteurs de déstabilisation de notre tissu économique qui risquent fort d’être irréversibles.
Une seule solution, une seule réponse : la réouverture urgente.
Certes, une réouverture maitrisée, encadrée, gérée, comme cela a déjà été largement expérimenté, mais une réouverture dynamique de l’ensemble des points de vente de proximité, commerces et boutiques, de nos villes et villages.
La CCI de Corse soutient et défendra cette position dans toutes ses expressions, rencontres et prises de paroles, tant au plan local que national, tant qu’un calendrier et des garanties sérieuses n’auront pas été obtenus."
C’est à la fois doublement injuste, et surtout particulièrement dangereux.
Injuste, car rien ne démontre que les commerces de proximité aient pu jouer un rôle particulier dans la propagation du virus, et bien au contraire, chacun s’accorde à observer que c’est plutôt là où les mesures de protection et gestes barrières ont été le mieux appliqués.
Injuste aussi, car les décisions de fermeture, même corrigées des ajustements destinés aux grandes surfaces, viennent aggraver les distorsions de concurrence déjà insupportables en temps normal entre le commerce numérique et le commerce de proximité.
Le danger de ces injustices flagrantes, réaffirmées dimanche soir, est qu’elles traduisent un choix de société en totale contradiction avec les déclarations pourtant unanimes en faveur d’un modèle économique et social privilégiant les circuits courts, les relations humaines, la vie des quartiers... bref, tout ce que le commerce de proximité apporte de manière irremplaçable et en particulier au sein de notre communauté insulaire.
La remise en cause de ce modèle que nous soutenons et défendons, la bascule au prétexte de la crise sanitaire vers des échanges purement distants et numérisés, la perte définitive de confiance, de savoir-faire, d’activités et d’emplois chez nos commerçants et artisans, sont autant de facteurs de déstabilisation de notre tissu économique qui risquent fort d’être irréversibles.
Une seule solution, une seule réponse : la réouverture urgente.
Certes, une réouverture maitrisée, encadrée, gérée, comme cela a déjà été largement expérimenté, mais une réouverture dynamique de l’ensemble des points de vente de proximité, commerces et boutiques, de nos villes et villages.
La CCI de Corse soutient et défendra cette position dans toutes ses expressions, rencontres et prises de paroles, tant au plan local que national, tant qu’un calendrier et des garanties sérieuses n’auront pas été obtenus."