Précarité des emplois et baisse des subventions publiques
Selon la CGT, ce secteur représente près de 250 000 salariés (entre 5 000 et 6 000 en Corse) dont 95% de femmes. 80% travaillent à temps partiel et le salaire brut moyen est inférieur à 900 euros après 15 ans d'ancienneté. Arrêts de maladie en augmentation et un turn over important. Le coût horaire varie de 17 à 25 euros selon les départements (22 € en Corse). Ce tarif produit des travailleurs pauvres avec des plannings morcelés des déplacements non indemnisés et des prestations trop courtes et de mauvaises qualités pour les personnes âgées. Les salariés qui font l'effort d'obtenir des qualifications continuent d'être payées au SMIC faute de financements.
La CGT souhaite mettre fin aux formes de gouvernance actuelles sources de fraudes et de malversations. Pour le syndicat, en Corse les affaires financières visant les dirigeants du CORSSAD ou de l'ADMR montrent la nécessité de revoir les gouvernances de ces associations. Aussi propose t-elle la création d’un service public régional d'aide à la personne avec des financements suffisants et pérennes et tarifs horaires à la hauteur pour sortir les salariés de la pauvreté et offrir des prestations correctes pour les bénéficiaires toujours plus nombreux.
Concernant la procédure de liquidation judiciaire en cours au CORSSAD et le transfert à d'autres structures, la CGT demande qu'une réunion urgente se tienne avec tous les acteurs (Etat, conseil départemental, ARS, représentants des personnels). Des centaines d'emplois sont plus que jamais menacés. Il n'est pas question pour la CGT que les salariés victimes de cette situation en paient en plus le prix le plus lourd.
Les explications pour CNI de Nathalie Delzongle, responsable du secteur de l’aide à domicile pour la Fédération des organismes sociaux CGT et Sandrine Mazeau, déléguée syndicale ADMR CGT
Selon la CGT, ce secteur représente près de 250 000 salariés (entre 5 000 et 6 000 en Corse) dont 95% de femmes. 80% travaillent à temps partiel et le salaire brut moyen est inférieur à 900 euros après 15 ans d'ancienneté. Arrêts de maladie en augmentation et un turn over important. Le coût horaire varie de 17 à 25 euros selon les départements (22 € en Corse). Ce tarif produit des travailleurs pauvres avec des plannings morcelés des déplacements non indemnisés et des prestations trop courtes et de mauvaises qualités pour les personnes âgées. Les salariés qui font l'effort d'obtenir des qualifications continuent d'être payées au SMIC faute de financements.
La CGT souhaite mettre fin aux formes de gouvernance actuelles sources de fraudes et de malversations. Pour le syndicat, en Corse les affaires financières visant les dirigeants du CORSSAD ou de l'ADMR montrent la nécessité de revoir les gouvernances de ces associations. Aussi propose t-elle la création d’un service public régional d'aide à la personne avec des financements suffisants et pérennes et tarifs horaires à la hauteur pour sortir les salariés de la pauvreté et offrir des prestations correctes pour les bénéficiaires toujours plus nombreux.
Concernant la procédure de liquidation judiciaire en cours au CORSSAD et le transfert à d'autres structures, la CGT demande qu'une réunion urgente se tienne avec tous les acteurs (Etat, conseil départemental, ARS, représentants des personnels). Des centaines d'emplois sont plus que jamais menacés. Il n'est pas question pour la CGT que les salariés victimes de cette situation en paient en plus le prix le plus lourd.
Les explications pour CNI de Nathalie Delzongle, responsable du secteur de l’aide à domicile pour la Fédération des organismes sociaux CGT et Sandrine Mazeau, déléguée syndicale ADMR CGT